Film d'animation illustrant l'écrasement de l'homme moderne par le rouleau compresseur de la performance. Entre figuration et abstraction, Drux Flux s'inspire de L'homme unidimensionnel du philosophe Herbert Marcuse. Le cinéaste déconstruit les paysages industriels et met en cause la suprématie de la technique au dépend de l'humanité.
Part figurative, part abstract, Drux Flux is an animated short comprised of fast-flowing images showing modern people crushed by industry. Inspired by One-Dimensional Man, by philosopher Herbert Marcuse, the filmmaker deconstructs industrial scenes and their terrifying geometry to show the inhumanity of progress.
Troisième volet d’une trilogie sur les relations entre l’art et le pouvoir, le court métrage d’animation Gloria Victoria se déploie sur les décombres encore fumants de la furie du 20e siècle. Du front russe à la révolution chinoise, de Dresde à Guernica, les grands oiseaux noirs survolent les charniers tandis que les vampires et les faucheuses s’avancent au son d’un boléro tiré de la Symphonie Leningrad de Chostakovitch. Le cinéaste Theodore Ushev s’impose une fois de plus en virtuose du collage et du recyclage, et convoque ici le surréalisme et le cubisme pour orchestrer un éclatant cauchemar pour la paix.
Un film allégorique sur la condition humaine avec des images qui s'apparentent à l'art d'un Kandinsky ou d'un Klee et qui, mêlant étroitement le surréalisme et l'abstraction, préfigurent un monde en voie de déclin.
Film d'animation mettant en image une fable philosophique, qui engendre une réflexion sur l'homme, le pouvoir et le monde. «E» égale «E», rien n'est plus simple, direz-vous? Eh, bien non! En vérité, «E» ne sera jamais «E» si en décident autrement le tyran et sa police.
Réalisé avec des milliers de fragments de linoléum, ce film d'animation utilise l'allégorie pour concrétiser une certaine idée de l'homme à travers sa vie présente, son passé et l'univers énigmatique dans lequel il évolue. Film sans paroles.
Ce court métrage d’animation est une descente dans le maelström des angoisses d’Arthur Lipsett, célèbre cinéaste expérimental canadien, mort à 49 ans. Journal intime transfiguré en bombardement d’images et de sons, exploration d’une prodigieuse frénésie créatrice, tableau illustrant la chute vertigineuse d’un artiste dans la dépression et la folie, Les journaux de Lipsett est l’occasion pour Theodore Ushev de renouveler son esthétique pour coller au plus près du génie tutoyant la folie.
Le noeud cravate allie à merveille animation de marionnettes et dessin animé. Le film raconte quinze ans de la vie de Valentin. Employé dévoué à sa tâche, leurré par des patrons imbus de pouvoir, Valentin lutte contre l'absurdité avec toute la force de ses espérances.
Court métrage d'animation réalisé par Bretislav Pojar dont le nom est apparu au palmarès des plus grands festivals du monde. Balablok met en scène des cubes qui se rendent compte qu'il existe des êtres de même nature qu'eux mais différents d'aspect, les Ronds. S'ensuivront l'étonnement, la moquerie et la bagarre jusqu'à ce qu'ils deviennent tous des Hexagones. Reviendront la paix et la bagarre, thèmes sur lesquels le spectateur est invité à réfléchir.
Ce court métrage d'animation se présente comme une course effrénée à travers le constructivisme russe. Sur une musique exaltée de Georgy Sviridov, le cinéaste Theodore Ushev valorise la ligne, le plan et les rythmes dynamiques tout en rejetant les volumes et les masses statiques. Une animation sans paroles empreint néanmoins d'une ironie féroce sur la cohabitation de l'art et des idéologies.
Ce court métrage d'animation de Martine Chartrand (Âme noire) raconte le lien d'amitié tissé au Québec, vers 1933, entre Félix Leclerc et Frank Randolph Macpherson, un ingénieur-chimiste jamaïcain qui inspira au célèbre poète une chanson sur la drave. Entre fiction et documentaire, à travers des séquences porteuses d’Histoire et autour de la mise en images de la chanson, la cinéaste réalise une animation de peinture sur verre, évoquant avec délicatesse les sentiments qui auraient lié l’ingénieur et l’une des sœurs du poète.
Animation expérimentale qui questionne la vie, la mort, l'au-delà. À l'aide de cas d'espèces, de récentes études et d'anciens mythes, la mort y est dépeinte comme une expérience stupéfiante, mais également méthodique, où sont passées en revue les expériences individuelles passées. Film sans paroles.
Âge 15 à 17 ans
Domaine des arts - Arts visuels
Médias - Film d'animation
Sciences humaines - Etudes sur le travail
Quels sont les enjeux du progrès? La société avance, mais que dire des membres de la société en tant qu’individus? On peut exploiter le message du film dans une discussion sur l’industrialisation moderne ou étudier les techniques d’animation (l’abstrait et le figuré) utilisées dans ce documentaire. La lecture d’extraits (suivie de discussion) du livre du philosophe Herbert Marcuse (L’homme unidimensionnel) pourrait être profitable.