À six ans, Micmac pouvait, d'un seul geste, faire surgir une forêt d'arbres ou de wigwams, des cônes innombrables, des totems bizarres. Pourtant, il ne savait pas tout, Micmac. L'enfant ignorait totalement les dangers de la rue. Mais il trouva sur son chemin de bons amis pour lui apprendre la magie des feux de circulation et pour lui donner de sages conseils.
Il est à noter que le film Drôle de Micmac a été produit en 1954 et qu’il reflète les attitudes et la pensée de son époque. Certaines séquences pourraient sembler offensantes au public actuel, mais le film doit être vu comme un produit culturel de l’époque dont il est issu. La perspective de la population canadienne et celle de l’ONF ont évolué : depuis la création du film, nous avons pris conscience des droits, des réalités et des points de vue des peuples autochtones. En ajoutant sans cesse à sa riche collection de films réalisés par des Autochtones et mise à la disposition du public au Cinéma autochtone, l’ONF continue de s’employer à combattre les stéréotypes visant les Autochtones et à dépeindre avec exactitude la diversité des expériences que vivent leurs communautés.
À la fin du XIXe siècle, Silas Rand et Charles Leland ont transcrit les légendes entourant le géant mythique, Glooscap. On présente ici une interprétation animée de «La Légende de Glooscap», qui raconte comment cet habitant des forêts, vénéré par les Amérindiens, a vaincu le géant hiver afin de permettre à l'été de s'installer dans le Nord.
Maq et l’Esprit de la forêt est un court métrage d’animation racontant l’histoire d’un jeune Micmac qui se fait apprendre les secrets de la vie par de discrets mentors. En traversant la forêt pour aller chez son grand-père et lui montrer un morceau de pierre qu’un Ancien lui a montré à sculpter, il croise un curieux voyageur nommé Mi’gmwesu. Celui-ci lui fait découvrir sa culture à travers les chansons, les contes et les plantes médicinales…
Court métrage d’animation dressant le portrait de grand-mère Kay (inspiré de Kitty Smith), une aînée qui noue des liens avec les enfants du village de Carcross grâce à la tradition du conte oral.
Tish, une fillette de 12 ans, intelligente et réfléchie, adore se retrouver dans la cuisine de grand-mère Kay. Ici, passé et présent s'entremêlent, mythe et réalité se côtoient, et le feu embrase tous les cœurs dans ce lieu baigné de mémoire spirituelle et culturelle.
Waseteg relate l’histoire d’une jeune Mi'kmaqdont le nom signifie « lumière de l’aube ». Malheureusement, la joie de sa naissance est assombrie par la mort de sa mère. Avec le temps, ses sœurs éprouvent de la rancœur à son égard, et Waseteg grandit dans la solitude et la tristesse.
Court métrage d’animation mettant en scène un hibou et un corbeau. Dans un igloo construit selon les normes en usage chez les Inuit, un hibou et un corbeau tracent, avec de petits os de phoque, le contour d'un igloo miniature, puis passent à un autre divertissement qui consiste à se peindre le plumage avec de la suie jusqu'à ce que le hibou perde patience... Les marionnettes et les décors ont été fabriqués selon des dessins ou des modèles authentiques. La bande sonore, où alternent conversation et chants inuits, crée l'ambiance nécessaire au déroulement de la légende.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Un court métrage d'animation inspiré par La légende du canot d'écorce, mieux connue sous le nom de La chasse-galerie. Publié pour la première fois en 1891 par Honoré Beaugrand, ce conte folklorique raconte l'histoire de bûcherons qui, partis travailler dans un camp isolé dans la vallée de la rivière Gatineau pour l'hiver, concluent un pacte avec le diable pour pouvoir passer la veille du jour de l'An auprès de leurs parents et amis.
Court métrage d’animation dépeignant un monde où les baleines tombent du ciel et où les poissons se transforment en ballons; un univers monochrome, en prise directe sur le réel, égayé par la fantaisie du conteur. Entre réalisme magique et abstraction figurative, ce petit conte pour humains esquisse un appel à la vigilance pour mieux évoquer cet Arctique qui se fragmente et se livre à l'océan, un peu plus chaque année. Le cinéaste Nicolas Brault a conçu à même une tablette graphique cette ode au Grand Nord et à ses habitants alors qu’il se trouvait à bord du Sedna IV.
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Film d'animation, basé sur une légende inuit populaire, et réalisé selon les règles d'une technique qui s'apparente à celle du théâtre de marionnettes. Les décors et les chants exécutés par des artistes inuit confèrent une indéniable authenticité à ce film et contribuent à recréer l'atmosphère d'un folklore en voie de disparition.
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Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Tiré de la riche culture mythologique du Nord canadien, ce court métrage de fiction mélange des scènes réelles et des séquences d'animation pour raconter l'histoire d'un chasseur qui fuit la femme d'un géant qu'il vient de tuer. Son imagination et sa ruse lui permettent de se sortir à bon compte d'une certaine situation. Des chants de gorge accompagnent ce film sans paroles.
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Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Dans ce court métrage d’animation, Moustafa entreprend un long périple dans le désert. Dans son chariot se cache un mystérieux objet qui semble être au centre de sa quête. Un objet assez précieux pour le convaincre d'affronter tous les dangers, sécheresse et fantômes inclus! Un conte classique qui mêle intrigue et humour. Film sans paroles.
Réalisé à l’écran d’épingles par Jacques Drouin, ce court métrage d'animation est inspiré d'un conte du romancier Jacques Godbout. Nous sommes en pleine saison de chasse : le jeune Antoine est fasciné par son voisin, un mystérieux personnage réputé grand chasseur. Il réussira à convaincre son nouvel ami de l'initier aux secrets de la chasse. En pleine forêt, une grande surprise les attend tous les deux…