Ce court métrage réalisé par Claudette Jaiko explore la relation complexe et riche qu’ont les deux langues nationales du Canada, en se penchant sur l’héritage linguistique d’une famille étrangement bilingue. Lorsqu’on a une sœur francophone et un frère anglophone, on comprend mieux l’impact réel et concret qu’ont les débats sur la langue au pays.
Par l'entremise du regard inquisiteur et humoristique d'Irénée Fourré-Partout, ce long métrage documentaire présente une réalité que vivent bon nombre de francophones en milieu minoritaire : les mariages mixtes. Neuf fois sur dix, les enfants issus de ces unions s'avèrent incapables de s'exprimer en français. Des familles de l'Acadie et du Manitoba témoignent. Des familles où les langues s'entremêlent, parfois s'entrechoquent. Des familles qui tentent de trouver un terrain d'entente entre les deux solitudes, où les enfants pourront s'épanouir et affirmer leur identité.
Dans ce documentaire, on établit un parallèle entre la situation minoritaire des élèves d'origine autochtone et métisse prédominant dans une école de Winnipeg et celle des francophones d'une école de Saint-Boniface. Par le biais d'une pièce de théâtre, montée par les élèves des écoles R.B. Russell et Précieux-Sang à l'occasion du Festival du voyageur, on discute des défis et des problèmes auxquels font face les deux groupes.
Court métrage documentaire sur le périple mémorable de la Chorale Saint-Jean, d’Edmonton, invitée à participer aux festivités du 400e anniversaire de Québec. Ponctué par les témoignages des protagonistes, dont ceux de Laurier Fagnan, le chef de chœur, et de l'auteure-compositrice France Levasseur-Ouimet, le récit de ce « retour aux sources » nous réjouit et nous interpelle. Avec émotion et humour, le film démontre que l'avenir du français hors Québec n'est pas nécessairement sombre. Ainsi la culture franco-albertaine s'épanouit au-delà de la survivance et vient enrichir notre patrimoine à tous.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Ce long métrage documentaire nous présente la ville d’Ottawa transfigurée par le regard d'un écrivain à la fois tendre et provocant. Au cœur des romans de Daniel Poliquin, auteur francophone très connu au pays, la capitale nationale vit au rythme de ses métamorphoses, à l'image de ce rat mal-aimé se muant en écureuil noir pour s'attirer l'affection des passants. Un film original où alternent la réalité et la fiction alors que le réalisateur recrée avec humour quelques scènes des romans de l'écrivain qui endosse la peau de ses personnages.
Martial Caron, jésuite, 77 ans, homme de coeur et d'esprit, professeur, musicien et artiste, raconte sa vie au Manitoba, une vie toute dévouée à ses concitoyens francophones et aux élèves du collège Saint-Boniface.
Court métrage d'animation illustrant l'amour du français et des plaines de l'Ouest canadien que chante Daniel Lavoie. La vision poétique du compositeur et interprète s'harmonise aux dessins lumineux du peintre et sculpteur Réal Bérard dans un film aussi mouvant qu'émouvant. S'inspirant de l'âme de la plaine qui les a vu naître, ces deux artistes franco-manitobains ont créé une œuvre cinématographique où s'exprime l'imaginaire des francophones de l'Ouest canadien.
Court métrage de fiction sur les membres du Club des Fourmis françaises, organisation des jeunes de Bonyville (Alberta) vouée à la cause du français.
Quarante ans après le documentaire Éloge du chiac du grand Michel Brault, ce long métrage de Marie Cadieux reprend la discussion linguistique et socioculturelle où il l’avait laissée en 1968. De simples citoyens, des artistes et même des spécialistes français déclarent à leur façon leur amour pour le chiac, cette langue intimement liée à l’identité acadienne qui est parlée au sud-est du Nouveau-Brunswick. Une réflexion passionnante sur l’avenir de la francophonie au Canada et dans le monde.
Documentaire sur des élèves d'une école secondaire francophone en Ontario. Bon nombre d'entre eux, issus de la francophonie, en sont à leurs premiers balbutiements dans la langue de Shakespeare. En s'attachant aux pas de quelques-uns d'entre eux, la réalisatrice montre la diversité et l'ampleur des défis que ces jeunes venus d'ailleurs ont à relever chaque jour.
Documentaire de Michel Brault. Réalisé sous forme de conversations entre une jeune institutrice dans une école française de Moncton et ses élèves, ce film montre les difficultés des francophones pour sauvegarder leur langue dans une société où l'anglais prime partout depuis des siècles.
Malgré de grandioses paysages qui semblent encore vierges, le Nunavut n'échappe pas aux maux du reste de la planète. Sous cette couche de neige immaculée, des montagnes de déchets de toute sorte s'entassent. À Iqualuit, on compte deux dépotoirs remplis au-delà de leur capacité et la municipalité n'a aucun plan pour remédier au problème. Certains citoyens inquiets ont décidé d'agir. À travers ces personnages, on découvre la gravité de la situation et les difficultés propres à ce territoire isolé. Mais surtout, on entend l'appel à l'action de ces citoyens qui ne veulent pas perdre leur Nord.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.