NE LE FAIS PAS, C’EST TOUT. Contestation de l’appropriation culturelle des coiffes autochtones.
LES MURS SONT RÉELS, LES FRONTIÈRES, IMAGINAIRES. Une critique de la détention de mineurs dans les centres d’immigration.
Ce court métrage documentaire nous amène au coeur d'un véritable pow-wow traditionnel. En suivant le parcours de Tony Chachai, jeune Autochtone en quête d’identité, la cinéaste originaire de Manawan se penche sur la culture, le passé et la transmission du savoir et des connaissances au sein des membres d’une communauté atikamekw. Mu par le désir de renouer avec sa famille et ses racines, Tony Chachai livre un témoignage touchant sur le chemin qui l’a ramené auprès des siens. À l’aube de devenir père, il prend conscience de la richesse de cet héritage et célèbre ce passé en dansant dans un pow-wow aux côtés de son cousin Ronny Chachai.
Ce film a été réalisé par Thérèse Ottawa, cinéaste à l'occasion du concours Tremplin NIKANIK, destiné aux cinéastes francophones des Premières Nations du Québec.
ÊTRE GENTIL FAIT DU BIEN. Un rappel du pouvoir des petits gestes de bonté.
Ce court métrage explore le quotidien des élèves autochtones de l’école alternative N’Swakamok et souligne la valeur et la nécessité des espaces communautaires autochtones. On y suit les élèves pendant qu’ils apprennent et partagent leurs histoires, leurs aspirations, leurs difficultés et leurs réalisations. Dirigée en partenariat avec le N’Swakamok Native Friendship Centre, l’école alternative N’Swakamok, un établissement satellite de l’école secondaire de Sudbury, offre aux élèves des activités culturelles et un espace de soutien où ils peuvent acquérir des aptitudes à la vie quotidienne tout en poursuivant leurs objectifs scolaires et personnels.
Urbains.Autochtones.Fiers est une série de films issus d’un partenariat entre l’Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres et l’Office national du film du Canada.
Dans ce long métrage documentaire signé par le réalisateur autochtone Brian J. Francis, des participants à la cérémonie de la danse sacrée du soleil passent quatre jours sans boire ni manger, puis transpercent la chair de leur poitrine dans une offrande au Créateur. Un point de vue privilégié sur la spiritualité des Premières Nations d’Amérique du Nord et la transmission unique d’une tradition culturelle de la nation Elsipogtog à la nation Mi’gmaqs.
C'est le premier film réalisé par l'Indian Film Crew, dans le cadre du programme Challenge for Change de l'ONF. Il a été tourné à Akwesasne (réserve de St. Regis). Deux porte-parole expliquent les aspects historiques et autres de la religion, de la culture et du gouvernement de la maison-longue, qui sont imbriqués. Ils réfléchissent sur l'impact de l'arrivée des colons sur le mode de vie autochtone et sur ce que l'avenir peut apporter.
Documentaire d'une densité poétique et personnelle sur la nation huronne-wendat. René Siouï Labelle retrace l'itinéraire de ses ancêtres. Il arpente le territoire, recueille des images. Le passé méconnu émerge de ces rencontres avec des femmes et des hommes inspirés. La plupart sont originaires de Wendake, situé à huit kilomètres au nord-ouest de la ville de Stadaconé, jadis décrite par le chef Donnacona comme le grand village, ou « Kanata », lors d'une rencontre avec Jacques Cartier. Y seront évoqués le rapport entre l'être humain et son environnement, la reconnaissance et la transmission du patrimoine, la défense des droits des Amérindiens, et une spiritualité unique fondée sur la diplomatie et le respect.
Ce court métrage documentaire expose sous un angle très personnel l’insoutenable déchirement que représente la recherche d’un être cher porté disparu. Kyle Kematch et Katherena Vermette ont tous deux connu cet immense chagrin. L’une des sœurs de Kyle est disparue il y a plus de 5 ans. Il travaille aujourd’hui pour l’organisme bénévole Drag the Red, qui mène des recherches dans la rivière Rouge afin de trouver des indices qui auraient un lien avec des membres disparus de la communauté autochtone. Katherena est une poète et une auteure dont toutes les œuvres s’inspirent d’un drame familial survenu il y plus de 20 ans. Bien que les circonstances de la perte que chacun d’eux a subie diffèrent, Kyle et Katherena incarnent la beauté, la dignité, la résilience et le militantisme né du besoin d’agir.
C’EST INTENSE D’ÊTRE SOBRE. Un rejet de l’ivresse idéalisée.
La montagne de SGaana est un conte fantastique à propos d’un jeune homme emporté dans le monde des esprits et de la jeune femme qui vient à son secours. Dans ce petit bijou de film onirique, le cinéaste haïda Christopher Auchter entremêle avec brio animation traditionnelle et éléments emblématiques de l’art haïda auxquels donnent vie une riche palette évocatrice et des effets stylisés.
Ce court métrage offre un instantané de la vie à Fort Frances, en Ontario, alors que certains membres de la communauté se préparent à se rassembler dans un endroit spécial qui unira les cœurs et les esprits. En s’engageant dans une cérémonie et en célébrant leur langue, leur culture et leur terre, ils créent le zaagi’idiwin, un symbole de leur vérité, de leur histoire et de leur propre réconciliation, défini par la communauté, beau et inspirant.
Urbains.Autochtones.Fiers est une série de films issus d’un partenariat entre l’Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres et l’Office national du film du Canada.
Âge 12 à 18 ans
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