Charles knows he’s not like other kids. Every day at school, he’s reminded that his life isn’t like that of his classmates. Every day at home, he sees that he doesn’t receive the same care as other children in his neighbourhood. To dodge the unfairness and taunts, Charles imagines a peaceful haven peopled by good-hearted little frogs.
Part figurative, part abstract, Drux Flux is an animated short comprised of fast-flowing images showing modern people crushed by industry. Inspired by One-Dimensional Man, by philosopher Herbert Marcuse, the filmmaker deconstructs industrial scenes and their terrifying geometry to show the inhumanity of progress.
Charles sait qu’il est différent des autres enfants. Tous les jours à l’école, on lui rappelle qu’il n’a pas la même vie que ses compagnons de classe. Tous les jours à la maison, il constate qu’il ne reçoit pas les mêmes soins que les enfants du voisinage. Pour esquiver les injustices et les railleries, Charles s’invente un refuge paisible peuplé de petites grenouilles bienveillantes.
D’un fait divers, Dominic Etienne Simard tire un court métrage d’animation où se croisent l’amour et le commerce, le jeu et la violence, les préjugés et l’incompréhension. Un enfant et une prostituée partagent le même espace : un bout de rue dans un quartier populaire. L’enfant s’amuse, mais la réalité de la prostituée entre brutalement dans son univers alors qu’il est témoin d’une agression.
This short animated film is an impressionistic reflection on the creative process. Using black-and-white photographs (representing reality), overlaid with animated colour drawings (representing fantasy), it illustrates the artist as he braves creative storms, indulges spontaneous bursts of inspiration and learns, by trial and error, to harness his creative powers.
Le 71e film de l’ONF à être nommé aux Oscars®
Ce court métrage d'animation, sélectionné aux Oscars et aux Prix Annie 2012, raconte l'histoire d'un jeune garçon qui, pour chasser son ennui du dimanche, place des pièces de monnaie sous le passage du train. Son expérience prendra toutefois une étonnante tournure. Adoptant le point de vue de l’enfant, Dimanche de Patrick Doyon est un dessin animé aux traits naïfs, un clin d’œil amusant sur la façon de briser la monotonie de ces dimanches gris.
Dans Fais-moi signe, nous suivons un jeune homme sourd dans sa vie de tous les jours afin de mieux comprendre sa réalité.
Le rythme dansant qui traverse tout ce film évoque l'intimidation incessante que des brutes infligent à leurs victimes. La danse des brutes incite plutôt les spectateurs - enseignants, parents et enfants - à réfléchir aux moyens de lutter contre le phénomène de l'agression entre pairs.
Dans ce court métrage d’animation de la cinéaste Michèle Cournoyer, une fillette aime la musique à un point tel qu'elle néglige ses responsabilités domestiques. Son père la réprimande. En cachette, elle transporte alors ses « instruments » au jardin. Son père reconnaîtra finalement ses dons. Inspiré par l'article 29 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, cette œuvre illustre le droit de l'enfant à développer pleinement ses dons et ses aptitudes. Film sans paroles.
Court métrage de fiction de Robert Poirier sur de jeunes garçons qui s’amusent à jouer aux cowboys et aux Indiens. Dans les rues de Montréal, ils imitent les grands westerns et revivent à leur façon les mille péripéties de la vie mouvementée de leurs héros avec beaucoup de spontanéité et de justesse. Du fond aux gestes et attitudes, tout, dans ce film, recoupe le modèle original.
Lisez aussi, sur le blogue, le texte de Marc St-Pierre, analyste de collection ONF, sur ce film de la série Toulmonde parle français : Le bon, la brute et le truand.
Film d'animation magique pour petits et grands. Sur la scène d'un grand théâtre apparaît un castelet. Le théâtre de Marianne, domaine d'une petite marionnette fait vivre sous sa baguette trois saltimbanques, silhouettes en volume sorties de son chapeau. Chacun exécute son numéro, non sans difficulté. Puis la maladresse de l'un, l'espièglerie de l'autre autant que l'esprit enflammé du troisième engendrent quelques conflits, jusqu'à provoquer le chaos. Comment créer l'harmonie sans perdre la maîtrise? Le spectacle virerait-il à l'échec? Qui mène vraiment le jeu, la petite marionnette ou bien ses saltimbanques? Un grand spectacle dans un minuscule univers, c'est celui de Co Hoedeman, génie ensorceleur, maître de l'illusion et ici, virtuose de l'éclairage : un spectacle dans un spectacle et tous deux dans un film!
Court métrage d’animation dessiné à l'encre noire. D’un trait vif, les images dépouillées se bousculent en une suite de métamorphoses à la fois troublantes et saisissantes : danseuse nue dans un bar, une jeune femme se remémore un moment de sa vie. Enfant, elle a reçu la visite d'un homme qui l'a agressée sexuellement. Périple intérieur douloureux , Le chapeau nous fait partager la douleur d'une femme à la mémoire maculée qui s'offre au regard des hommes.