Au début de notre siècle, on dénombrait plus de deux millions de caribous. Aujourd'hui, il ne reste plus que 200 000 survivants. Le film entraîne le spectateur au Nord du Québec où des hardes migratrices ont été repérées. Une quarantaine de bêtes, mâles et femelles, sont capturées puis transplantées dans un parc national des hautes terres de l'île du Cap-Breton où elles évolueront de nouveau en toute liberté.
Ce long métrage documentaire relate la longue marche de l'écologiste Leanne Allison et du biologiste Karsten Heuer, qui ont suivi à la trace 120 000 caribous, pendant 5 mois sur une distance de 1500 kilomètres à travers le Yukon et l’Alaska. Récit d’une expérience éprouvante et appel à une prise de conscience de la fragilité d’un milieu naturel menacé par l’exploitation pétrolière et gazière.
Ce long métrage documentaire de Bill Mason témoigne de son affection pour le loup du Canada et le loup arctique blanc. Si les légendes sur les loups mangeurs-d’ hommes abondent, peu d'humains ont réellement vu un loup à l'état sauvage. Le cinéaste est allé camper seul, au risque de sa vie, dans les endroits les plus reculés du Grand Nord et a rapporté ce document exceptionnel qui risque de détruire à jamais quelques mythes sur le loup.
Documentaire du maître du cinéma direct, où l'image, les mots et la musique se conjuguent en un extraordinaire récit poétique. Le cinéaste a planté sa caméra durant 120 jours à quelques kilomètres du pôle Nord, dans la vallée laineuse de la terre d'Ellesmere. Patiemment, il a attendu l'affrontement inévitable entre deux rivaux en quête d'un même territoire : deux bœufs musqués qui entreront finalement en lutte à la tombée du jour. Ils rugissent, chargent, emmêlent leurs cornes, se repoussent et chargent de nouveau. Jusqu'à ce que le vainqueur prenne calmement possession de son troupeau.
Dans ce long métrage documentaire, Bernard Gosselin nous raconte l'histoire de l’île d’Anticosti et nous montre des images de ce coin de pays fabuleux de la région du golfe du Saint-Laurent. Anticosti, c'est la surabondance au pays de la démesure. Surabondance de chevreuils, de saumons, d'oiseaux, de fossiles, d'arbres et de mystères. Démesure de naufrages, d'aménagements, de canyons, de riffs, d'histoire et de destinée. C'est aussi un village, Port-Menier et ses 347 habitants.
À soixante-cinq ans, Léo Corriveau pratique un métier aujourd'hui presque disparu. Faisant preuve à la fois de force et de dextérité en forgeant et en ajustant les fers à cheval, cet homme jovial de Cap Saint-Ignace, au Québec, nous rappelle une époque où le cheval «tenait le haut du pavé».
Ce documentaire, tourné dans la toundra et dans la taïga, familiarise le spectateur avec les moeurs du caribou. Sa façon de se nourrir, son adaptation au rude climat, sa capacité de nager, les batailles rituelles que suscite la saison des amours, de même que les travaux de recherche des scientifiques canadiens pour assurer son accroissement font l'objet de ce film bien documenté.
Ce voyage débute au poste de Moose Factory, à la Baie James. De là, la caméra suit un trappeur qui s'en va relever ses pièges. Par des froids polaires, il écorche lui-même visons et castors et fait sécher les peaux. À son retour, ce luxueux butin lui permet de payer à toute la famille un Noël dont elle se souviendra.
Jusqu'à la fin des années 1940, les gens du pays utilisaient couramment des boeufs de labour. Charles-Édouard Gaudreault s'en sert encore et, dans ce film, il nous démontre, avec un brin d'humour, les différentes techniques qu'il utilise pour dompter cette force animale.
Trappeur est un magnifique court métrage qui saisit la dignité tranquille d’une journée dans la vie d’un trappeur du Nord.
Long métrage documentaire sur la vie et la culture des Cris. Ces Indiens ont reçu, pendant quelques mois, la visite de cinéastes de l'ONF qui, de concert avec eux, ont entrepris de tourner un film sur leur mode de vie dans l’immense territoire sis au nord du Québec. Le film nous en présente les principaux aspects enrichis de commentaires dits par les Cris eux-mêmes dans leur propre langue. C'est un témoignage d'une rare actualité qui demeurera tel longtemps encore.
Des myriades de papillons multicolores, le vol d'un oiseau solitaire, des prairies de joncs, une plage qui s'allonge à l'infini et une haute tour d'observation : c'est le site du parc national de la Pointe Pelée, en Ontario, qui attire nombre de photographes amateurs, d'écoliers en vacances, de promeneurs du dimanche et de fervents canoéistes. Film sans paroles.