Une jeune mère à qui l’on vient de diagnostiquer un trouble de la personnalité limite écrit à sa fille une lettre sur le cheminement collectif qu’amorce sa famille vers l’acceptation.
Complètement isolé de ses proches durant le confinement pandémique, un rabbin tétraplégique résidant dans un établissement de soins de longue durée est filmé à distance par sa fille. Offrant de puissantes méditations sur l’amour et l’espoir, Peaufiner l’art de languir nous montre ce que signifie le fait d’être en vie dans un état d’isolement profond.
Une jeune femme tente de se décrire, se présentant sous un jour idyllique : celui qu’on attend d’elle. La narration visuelle raconte cependant une tout autre histoire, illustrant avec une force poignante la charge anxiogène de l’hyperperformance et de la course au bonheur. Un film à la fois drôle et touchant, et surtout, profondément humain.
Comment réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec, en tenant compte des violences indicibles qu’ils ont vécues ? En suivant une psychologue spécialisée dans les traumatismes de guerre, Je pleure dans ma tête rend hommage à l’admirable résilience et aux stratégies de survie de ces « petits adultes » que les bombes et les camps n’ont pas totalement brisés, à une époque où il est crucial de sensibiliser les sociétés occidentales aux enjeux liés à la migration et aux droits des enfants.
Ces enfants ont pensé qu'ils étaient fous. Ils ont voulu mourir, ont connu la peur, la rage, le désespoir. Atteints de troubles mentaux, quatre enfants et leurs parents font le choix courageux de raconter leur histoire. À leurs voix s'ajoute celle de la réalisatrice qui a reçu à l'âge adulte un diagnostic de troubles bipolaires et raconte avec une puissance d'évocation les premiers symptômes qui remontent à l'enfance. Ça tourne dans ma tête s'inscrit en marge des débats de spécialistes, adoptant un ton intimiste qui permet de découvrir les enfants derrière les mots angoissants de leur diagnostic.
Le court métrage d’animation Bêtes de famille met en scène une relation mère-fille névrotique inspirée à la cinéaste par l’éducation peu orthodoxe qu’elle a reçue de sa mère, chef de famille monoparentale, également parent d’accueil et éleveuse de chiens. Porté par une énergie débordante et rempli d’autodérision, le film rappelle que, bien qu’adultes (ou en voie de le devenir), nous avons toujours besoin de l’amour et du soutien d’un parent.
Avec sincérité, humour et courage, un groupe de Canadiennes d’origine africaine brisent les tabous culturels sur la sexualité féminine et revendiquent le droit de se réapproprier leurs corps. Mêlant son parcours personnel aux récits intimes de plusieurs de ses amies aussi lumineuses qu’attachantes, la coréalisatrice explore le phénomène de l’excision et le chemin vers la guérison individuelle et collective, en Afrique comme au Canada.
Deux parents s'interrogent sur le phénomène du suicide à la suite d'une menace lancée par leur fils adolescent. Ils explorent ce lieu de l'idée suicidaire, ce lieu de l'idée noire. Ils essaient d'en faire le tour, de comprendre et de dévoiler une part du mystère de cet acte terrifiant. Sur le mode d'une réflexion poétique, le couple se remet en question et cherche des points de repère. Fiction, témoignages, archives et animation se greffent à sa démarche, apportant des éclairages différents et complémentaires sur les plans émotif, rationnel, culturel, social et médical. Mireille Dansereau signe ici un film grave mais néanmoins porteur de foi en la vie.
Lorsqu’un ou une enfant révèle la personnalité profonde qui l’habite, comment parvient-on, en tant que parent, à mettre de côté nos propres attentes pour l’aider à devenir la personne la plus authentique possible ? Le documentaire de Sheona McDonald capte les fluctuations du temps alors qu’une mère et son enfant cherchent à s’y retrouver dans les méandres de l’identité de genre.
Le deuil périnatal reste encore aujourd’hui un sujet méconnu, et les parents qui le vivent se retrouvent bien souvent isolés et sans ressources. Coréalisé par Samuel-A. Caron et France Gallant, L’instant d’une vie pose un regard éclairant sur cet enjeu délicat. Nous y suivons un groupe de parents endeuillés qui s’organisent pour offrir du soutien dans leur région, poussés par leur détermination à briser l’isolement. Vecteur de conversation, ce film est porteur d’espoir et source d’inspiration.
Oncle Thomas – La comptabilité des jours aborde la relation privilégiée de Regina Pessoa avec son oncle. Ce film est un cri d’amour puissant envers cet homme marginal qui aura été déterminant dans la vie de la cinéaste, en plus d’avoir été son étincelle artistique. Un splendide hommage à ce poète du quotidien.
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Dans ce fascinant voyage à la frontière du réel et de l’imaginaire, Grace, une fillette de 10 ans, se sert de ses superpouvoirs d’imagination pour trouver son chemin dans le paysage émotionnel de la dépression de sa mère. L’auteure et réalisatrice Wanda Nolan s’est associée à l’animatrice Claire Blanchet pour tisser une histoire profondément émouvante. Les images de la nature — forêt, eau, animaux — sont autant d’allégories des obstacles que rencontrent les personnes souffrant de maladie mentale et leurs proches. Portrait de famille saisissant, histoire inspirante d’adversité et de résilience, Le mystère de la chambre secrète célèbre le pouvoir transformateur de la littérature et de l’imagination.