Ce court métrage de la série documentaire Au beau milieu de la plaine présente la perspective des Fransaskois (habitants de langue française de la Saskatchewan) sur les défis et sur l’avenir de leur singulière culture des Prairies. Si la population du sud des Prairies est très majoritairement anglophone, de petites communautés rurales francophones dynamiques et fortes persistent, disséminées dans cette vaste zone. Parmi celles-ci, Gravelbourg est considérée comme le cœur de la langue et de la culture françaises de la région.
Long métrage documentaire sur Dale Menzak, un encanteur spécialisé dans la vente de fermes familiales. Avare de paroles quand il n’est pas dans le feu de l’action, il travaille aussi à temps partiel comme entrepreneur de pompes funèbres. De son kiosque portable, il contribue à liquider de l’équipement agricole désuet, après quoi il met une cravate sombre et retourne à son travail au salon funéraire. Avec en toile de fond les Prairies et leurs magnifiques panoramas, L’encanteur observe Dale à distance respectueuse tandis qu’il facilite le difficile lâcher-prise.
Quarante ans après le documentaire Éloge du chiac du grand Michel Brault, ce long métrage de Marie Cadieux reprend la discussion linguistique et socioculturelle où il l’avait laissée en 1968. De simples citoyens, des artistes et même des spécialistes français déclarent à leur façon leur amour pour le chiac, cette langue intimement liée à l’identité acadienne qui est parlée au sud-est du Nouveau-Brunswick. Une réflexion passionnante sur l’avenir de la francophonie au Canada et dans le monde.
Ce court métrage de la série documentaire Au beau milieu de la plaine raconte comment les petites communautés rurales comptent sur leurs pompiers volontaires en cas d’urgence. Même si le service d’incendie d’Eastend répond le plus souvent à des appels au sujet de granges qui brûlent ou de feux d’herbe, il n’est pas à l’abri des tragédies. En milieu rural, les secouristes sont généralement les premiers à arriver sur la scène d’un accident macabre survenu dans une ferme ou sur la route. Dans les petites communautés, il n’est pas rare que les victimes soient des amis ou des membres de la famille, et les conséquences de ces accidents sur les bénévoles entraînent aussi leur lot de tragédies.
Ce court métrage de la série documentaire Au beau milieu de la plaineva à la rencontre d’Aline Laturnus, qui travaille dur pour assurer le bon fonctionnement de l’hôtel Val Marie. Le petit déjeuner y est servi dès sept heures et certains soirs, le bar demeure ouvert jusqu’à deux heures. Plus qu’un simple commerce, l’établissement est le lieu de rassemblement de la communauté, et Aline sait bien que sa fermeture aurait de lourdes conséquences sur cette petite agglomération. Nous l’accompagnons alors qu’elle se prépare à une soirée chargée, et apprenons des gens de Val Marie l’importance que revêt l’hôtel.
Ce court métrage de la série documentaire Au beau milieu de la plaine nous plonge au cœur des fêtes traditionnelles célébrées dans les Prairies. Partout, une multitude de petites agglomérations tiennent des célébrations annuelles, rassemblements essentiels à la vitalité des communautés rurales. À Magrath, en Alberta, tous reviennent au bercail ce week-end pour participer à la chasse aux poulets, aux réunions familiales et aux grands barbecues communautaires. Nous assistons à ces festivités en compagnie des principaux bénévoles, véritables piliers de ces événements.
Ce court métrage de la série documentaire Au beau milieu de la plaine fait le portrait de fermières originaires des Prairies canadiennes. Bien que l’élevage et la culture figurent parmi les fiefs masculins traditionnels, les femmes sont tout de même très présentes dans ces secteurs et certaines dirigent leur propre ranch depuis des décennies. Ce documentaire collaboratif fait valoir leur perspective : les participantes elles-mêmes ont choisi les thèmes de la discussion et se sont interviewées entre elles pour les besoins du film. Entièrement dévouées à leur ferme, leur ranch et leur famille, elles exercent leur métier avec autant – sinon plus – de succès que les hommes.
Court métrage de la série documentaire Au beau milieu de la plaine sur le village de Wood Mountain, qui n’est littéralement qu’un virage sur la route. Il a perdu les quatre silos à céréales qu’il possédait, le chemin de fer y a été démantelé, le vieil hôtel est en ruine et l’école, fermée depuis dix ans. L’une des seules attractions du lieu demeure la salle communautaire, laquelle se remplit encore en de rares occasions le week-end. Malgré tout, les quelques personnes qui habitent toujours le village ont de bonnes raisons de se sentir chez elles à Wood Mountain.
Ce court métrage de la série documentaire Au beau milieu de la plaine suit Miles Anderson, un propriétaire de ranch qui vit une situation difficile. La terre sur laquelle il pratique l’élevage appartient depuis plus d’un siècle à sa famille. Elle est toutefois limitée sur trois côtés par le parc national des Prairies, lequel s’étend de plus en plus et doit répondre à des impératifs liés à la préservation. Il n’y a pas si longtemps, le bétail était considéré comme une importante menace à l’intégrité des Prairies, ainsi qu’au Tétras des armoises, un oiseau très rare présent dans la région. Toutefois, grâce en grande partie à la persévérance de Miles, on considère aujourd’hui son troupeau comme un élément de la solution en matière de préservation.
Ce court métrage de la série documentaire Au beau milieu de la plaine relate la dure réalité du manque de relève sur les fermes familiales. « Ces petites fermes sont chose du passé », déplore Herb Pidt, dont la famille est établie sur sa terre depuis les années 1920. De ces prairies ingrates et sèches, la famille Pidt a su tirer une subsistance et se nourrir malgré son dénuement. Mais cette époque est aujourd’hui révolue : comme l’explique Herb de façon très touchante, il est le dernier à occuper la ferme, et aucune relève ne viendra assurer la survie du patrimoine familial.
Court métrage documentaire qui dresse le portrait de l'industrie de la pêche de coques au Nouveau-Brunswick. Des touristes curieux qui font la queue devant un casse-croûte pour déguster les fameuses coques frites ou fried clams. Des familles entières qui pêchent le coquillage blanc sur la batture, pantalons relevés et nez au vent. Ces tableaux de la vie quotidienne des Acadiens des Maritimes se raréfient en même temps que la ressource. Les pêcheurs de coques du parc national Kouchibouguac en savent quelque chose. Ils n'échappent pas à la triste réalité des pêcheries du monde entier et la viabilité de leur métier est en péril. La dernière batture raconte le déclin de ce mollusque qui engendre l'effritement d'une coutume et d'un mode de vie.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Ce court métrage de la série documentaire Au beau milieu de la plaine suit une famille d’agriculteurs. Nombreuses sont les petites communautés qui voient partir leurs jeunes attirés par des carrières aux antipodes de l’agriculture. Aujourd’hui âgé de 19 ans, Shawn Catherwood a su très tôt qu’il voulait devenir agriculteur et a toujours rêvé de suivre les traces de son père, Ken. Le film nous montre les deux hommes s’employant à négocier en douceur la transition générationnelle, et laisse transparaître en filigrane l’amour profond qu’ils vouent à la ferme familiale.
Âge 12 à 18 ans
Géographie - Territoire: agricole
Langues - Français, langue seconde
Sciences humaines - Les communautés au Canada/Dans le monde
Ce court métrage de la série documentaire Au beau milieu de la plaine présente la ville francophone de Gravelbourg, considérée comme le cœur de la culture et de la langue françaises de la région. Ce film est un instrument idéal pour susciter des discussions ou inviter les élèves à rédiger des dissertations ou à faire des recherches sur les communautés francophones canadiennes hors Québec. Saviez-vous qu’il y a des communautés francophones en Saskatchewan? Hors du Québec, dans quelles provinces y a-t-il des communautés francophones? Quels défis, présentés dans le film, le maintien de la langue et d’une culture françaises hors Québec pose-t-il? Que fait la communauté de Gravelbourg en vue d’assurer la vitalité de la culture francophone pour les générations à venir?