Pressés par la mer, les Néerlandais ont acquis une telle expérience, une telle science, une telle sagesse dans l'utilisation du sol, l'aménagement urbain, le logement, que leur exemple valait qu'on y consacrât un film. Partout s'inscrivent en priorité les intérêts de la communauté. Aux Pays-Bas, où le sol est depuis toujours une denrée rare, on trouve les urbains les mieux préparés au XXIe siècle.
Présentation de deux actions de redressement de situations désespérées visant à valoriser la texture physique et sociale de New York.
Cette ville fort prospère d'Allemagne a attiré des investissements énormes tout en imposant des règlements d'urbanisme sévères, en accord avec les commerçants, les industriels et les citoyens, afin de sauvegarder le patrimoine, la vie de quartier, et améliorer la qualité de la vie.
Rompant avec la plupart des schèmes de croissance des nouveaux quartiers périphériques des grandes villes françaises, ses concepteurs, architectes, sociologues et élus ont fait de Grenoble une expérience originale.
Ce film montre comment on a fait de Bologne, vieille ville et centre historique, une ville d'avant-garde sur les plans social, culturel et démocratique.
Croissance, prospérité, valeur historique, héritage socioculturel : le meilleur progrès réside dans l'accumulation des efforts, des goûts, de l'intelligence et non dans le seul profit financier.
Le film montre les programmes de rénovation et de restauration conduits par la Ville de Montréal, les particuliers et les corporations, avec exposés des politiques et mécanismes d'implantation et de financement.
Une politique de contrôle du sol et des investissements empêchant toute spéculation est poursuivie à Saskatoon, une ville bien équilibrée.
Tournés dans le secteur Milton-Parc, à Montréal, où se situe le vaste projet de démolition-reconstruction Concordia, ces films campent le conflit qui oppose une certaine conception technocratique, moderniste et autoritaire du progrès, et l'intérêt de simples résidents désirant conserver un vieux quartier à l'atmosphère «humaine» et aux loyers modiques. La question se pose d'une participation populaire véritable au progrès ambiant et, à la limite, on se demande: «Comment change-t-on les villes?»
Le logement, droit de l'homme ou «marchandise comme les autres»? Cas saisissant, un groupe de locataires défavorisés se fait déclarer qu'il a la loi pour lui, mais n'obtient tout de même pas justice contre le propriétaire! Pourtant, voyez comme la loi est efficace quand on ne paie pas son loyer! Mais c'est le réveil des locataires, on conteste le système, on répand un bail type...
Inutile de fuir la ville, car là se retrouvent les problèmes du pays tout entier. L'avenir de Montréal ne comporte pas que des inconnus : on n'a qu'à regarder maintes villes américaines, qui nous ont précédés sur le terrain, pour découvrir les choix qui s'offrent. Ainsi, on sait que les villes-dortoirs ne constituent qu'un refuge temporaire et illusoire. Tôt ou tard, il faudra en venir à regarder la ville bien en face et à soigner à sa racine même le cancer qui la ronge, pour en faire une entité propice au bonheur de l'homme.
Comment change-t-on les villes? Tournées dans le secteur Milton-Parc, dans le quartier Centre-Sud de Montréal, où se situe le vaste projet de démolition-reconstruction Concordia, ces images campent le conflit qui oppose une certaine conception urbaniste, technocratique, moderniste et autoritaire du progrès, et l'intérêt de simples résidents désirant conserver un vieux quartier à l'atmosphère «humaine» et aux loyers modiques. La question se pose d'une participation populaire véritable au progrès ambiant.
Guide pédagogique - Guide 1