Lukas makes his rounds as a caseworker, delivering meds, gifts and good cheer to participants while exposing the dark history behind the addiction issues that plague Winnipeg's Aboriginal homeless population.
This short film is a chapter from Here At Home, a web documentary about mental health and homelessness that takes us inside the Mental Health Commission of Canada's At Home pilot project.
XO Rad Magique est un poème lyrique sur la lutte quotidienne qu’impose la schizophrénie aux personnes qui en sont atteintes. Ce film aux images psychédéliques et hypnotiques illustre la beauté que recèle leur cerveau en dépit du combat intérieur qui les habite.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 12, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal.
Long métrage documentaire sur l’alcoolisme dans les communautés autochtones, un sujet rarement abordé ouvertement. Le cinéaste Dennis Allen, dont le souvenir du premier verre remonte à l’enfance, raconte vaillamment la lutte qu’il a menée – et remportée – contre ses démons personnels. Levant le voile sur la dimension humaine d’un problème trop souvent occulté, Eau-de-feu nous présente avec courage et honnêteté plusieurs récits sur la toxicomanie. En relatant leur trajectoire, les protagonistes du documentaire, dont le réalisateur lui-même, aideront bien des gens à emprunter la voie de la guérison et prouveront que l’on peut arriver à bon port.
Dans les communautés de la Colombie-Britannique, des gardiennes et gardiens du savoir s’appuient sur les archives pour façonner une histoire plus inclusive à l’échelle locale. Grâce à un collage composé d’entrevues personnelles, de plans d’archives et de souvenirs profondément enracinés, le passé, le présent et l’avenir se fondent pour faire émerger un espace où tout le monde est visible et où tout le monde a sa place. Car l’histoire devient ce que, ensemble, nous en faisons.
Ce film aborde des thèmes d’abus et de trauma. Pour un public averti.
Meneath : l’île secrète de l’éthique explore les contradictions entre les sept péchés capitaux (luxure, gourmandise, avarice, paresse, colère, orgueil et envie) et les sept enseignements sacrés anichinabés (amour, respect, sagesse, courage, vérité, honnêteté et humilité), telles que les vit une petite Métisse vive et précoce. Son déchirement intérieur nous est révélé sans complaisance grâce à l’animation image par image d’une sombre beauté que signe Terril Calder. Abusée, convaincue d’être souillée et destinée aux enfers, la fillette reçoit des enseignements qui la remplissent de force et de fierté et lui ouvrent une voie vers la guérison. De ce véritable tour de force cinématographique émerge un univers d’une troublante familiarité, mais aussi porteur d’espoir, qui offre une perspective unique sur les angles morts des systèmes coloniaux.
Ce court métrage offre un instantané de la vie à Fort Frances, en Ontario, alors que certains membres de la communauté se préparent à se rassembler dans un endroit spécial qui unira les cœurs et les esprits. En s’engageant dans une cérémonie et en célébrant leur langue, leur culture et leur terre, ils créent le zaagi’idiwin, un symbole de leur vérité, de leur histoire et de leur propre réconciliation, défini par la communauté, beau et inspirant.
Celui qui aimait l'eau, c'est Roland Papatie de Kitcisakik, mort noyé dans les eaux tumultueuses du barrage Dozois en Abitibi. Un film hommage au frère et à l'ami disparu.
Depuis 2004, le Wapikoni mobile donne aux jeunes des Premières nations du Québec l'occasion de s'exprimer par le biais de réalisations vidéo et musicales. Cet essai a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du DVD - Sélection 2008 - Wapikoni mobile.
Ce court métrage de fiction raconte l'histoire d'une relation homosexuelle tumultueuse, envahissante et dévastatrice. Quand l’une se suicide, l’autre reste aux prises avec le questionnement, la honte, le cauchemar. Peur de l’appel du vide, peur du monde, peur de poser le même geste fatal. Une détresse palpable, un monologue intérieur bouleversant. Cette œuvre poétique a été tournée chez les Atikamekws dans la communauté de Manawan.
Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l’occasion de s’exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce film a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du coffret DVD - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
Loin de chez eux, coupés de leur famille et de leurs amis, les Autochtones sans-abri de Montréal sont au cœur de ce documentaire. Comme le racontent les protagonistes de Sans adresse, le rêve d’une vie meilleure dans la grande ville peut devenir une dure réalité. Cherchant souvent à fuir une conjoncture issue du colonialisme et des effets de l’assimilation, les membres des Premières Nations et les Inuits du film exposent ouvertement l’histoire de leur vie et la voie qu’ils ont suivie pour aboutir à Montréal. Alanis Obomsawin propose ici un portrait sincère et désolant de l’itinérance endémique tout en donnant la parole à ceux qui sont si souvent négligés ou rendus invisibles dans les rues de toutes les villes canadiennes.
Les pêcheurs de Campbell Island, située à 500 km au nord de Vancouver, dévoilent leur plan d'action pour recouvrer l'autosuffisance. Ils visent à stimuler le développement économique, et à maintenir vivante la culture heiltsuk ancestrale. En anglais avec sous-titres français.
Nous entendons la langue Heiltsuk (Haíɫzaqvḷa) parlée dans le film.
Les histoires de résistance, de courage et de persévérance sont mises à nu dans cet examen d’une bien triste page de l’histoire du Canada. Au plus fort des tensions qui règnent à Oka en 1990, les femmes, les enfants et les aînés kanien’kehá:ka (mohawks) fuient Kahnawake, craignant pour leur sécurité. Une fois qu’ils ont dépassé le cordon de l’armée canadienne qui encercle leur village, une foule de manifestants non autochtones en furie leur lance des pierres. Cet étalage de haine et de violence viscérales – rarement vu si ostensiblement au Canada – ébranle la nation et révèle les graves dangers qui pèsent sur les Kanien’kehá:ka dans leur lutte pour défendre un lieu sacré.
Il s’agit du quatrième d’une série de films majeurs signés Alanis Obomsawin sur la résistance des Mohawks d’Oka. Cette mobilisation deviendra le pivot des relations contemporaines entre les nations autochtones et le Canada.
Six mois après les événements décrits dans son documentaire intitulé Le peuple de la rivière Kattawapiskak, Alanis Obomsawin revient dans la communauté crie d’Attawapiskat, dans le nord de l’Ontario, où la crise du logement avait fait les manchettes internationales en 2011. Même si l’indignation publique a donné lieu à un soulagement à court terme pour les plus démunis, la cinéaste révèle que la crise persiste au sein de la Première Nation isolée. Les habitations envoyées dans la communauté ne conviennent pas aux rudes hivers; l’entassement et l’itinérance demeurent des réalités quotidiennes. Malgré leurs épreuves, les résidents d’Attawapiskat ne perdent pas courage, unis par l’amour et la conviction d’accéder un jour à un meilleur avenir.