The story of an Italian immigrant, a widower living alone with his memories, his Bible and Dante, which he learned to read in English. In this black-and-white film from 1966 he talks about his past, his children and of good times and bad. What he tells and what the camera shows of his life make a warm, human portrait of an aging man who chooses freedom and independence even though it sometimes means solitude.
Jack Rabbit Johannsen est l'un des grands promoteurs du ski de fond en Amérique du Nord. C'est aussi un homme remarquable dont la vie fut remplie d'aventures de toutes sortes. En voici le portrait fascinant.
Documentaire sur le travail de fermiers chinois de première génération vivant à Newcastle en Ontario. Robin Yeung Kwan et à sa mère, «Ma» Lau King-Fai possèdent une ferme de 150 acres, où sont cultivées plus de dix espèces de légumes chinois. Ces produits frais sont expédiés aux différents marchés asiatiques d'Amérique du Nord. En anglais avec sous-titres français.
À l'aide de vidéos faites avec son téléphone, une réalisatrice d'origine syrienne livre un regard sur Montréal, sa ville d'adoption, à ses grands-parents qui sortent rarement de chez eux.
Roselène contemple. Mary médite. En toile de fond, il y a les longues heures, la pandémie, le travail de soins périlleux et exigeant. À travers une succession rythmée d’images d’archives et contemporaines, cet essai rappelle et confond le milieu institutionnel et le moment de recueil. Suggérant la continuité historique de la violence des politiques de travail et leurs répercussions sur les femmes noires, Sòl évoque une prière prononcée en plein quart de nuit, une méditation.
Porté par une vision douce-amère du vieillissement et de la solitude en milieu urbain, Samedi, la nuit est un court essai documentaire narré en espagnol par la cinéaste Rosana Matecki. La danse devient prétexte à une exploration intime de la résilience et de la nostalgie à laquelle le paysage sonore immersif et le rythme délicat donnent le ton.
Mary Two-Axe Earley: I Am Indian Again témoigne de la percutante histoire d’une figure incontournable de la défense des droits des femmes au Canada : Mary Two-Axe Earley. Pendant plus de 20 ans, Mary a lutté contre la discrimination sexuelle à l’égard des femmes des Premières Nations, en particulier dans la Loi sur les Indiens du gouvernement canadien. À l’aide d’archives inédites, la cinéaste mohawk Courtney Montour établit un dialogue profond et personnel avec cette femme engagée, aujourd’hui disparue. Son film livre ainsi un vibrant hommage à celle qui a osé dénoncer les politiques sexistes et génocidaires d’un gouvernement qui privait les femmes des Premières Nations et leurs enfants de leur statut d’Indiens en cas de mariage à un non-Indien. Courtney Montour s’entretient avec Nellie Carlson, militante crie et amie de Mary qui a cofondé l’organisme Indian Rights for Indian Women. Elle rencontre aussi trois générations de membres des Premières Nations, directement dans la cuisine de Mary à Kahnawà:ke. Chacun et chacune célèbre ainsi l’héritage d’une Mohawk qui, avec des alliées partout dans le pays, a su rétablir le statut d’Indiens de milliers de femmes et d’enfants des Premières Nations.
Lui est aveugle, elle, sourde. Les deux sont âgés et vivent leur vieux jours ensemble. Film bouleversant et dérangeant, ce long métrage documentaire nous révèle une situation de vie extrême, propre à susciter une réaction extrême. Il met le spectateur en face de lui-même et de ses préjugés, forçant ainsi une prise de conscience de nos attitudes traditionnelles vis-à-vis des personnes ayant un mode de vie différent du nôtre.
Documentaire hommage d'un arrière-petit-fils à son arrière-grand-mère. L'espace d'un dimanche, l'Acadienne centenaire se prête au jeu du cinéma. Filmée dans son quotidien, Aldéa aborde à sa façon des sujets universels. De la toilette du matin jusqu'au «petit coup» avalé d'un trait avant de se mettre au lit, chaque moment est ponctué d'une boutade inattendue ou d'une réflexion existentielle.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
C'est l'été et Ludovic est invité à passer quelques jours chez son grand-père. Le petit ourson est heureux de retrouver grand-papa, mais il se rappelle avec tristesse que grand-maman n'est plus là. Une pièce remplie de souvenirs attire l'ourson qui, après un moment d'hésitation, décide d'y pénétrer. Le portrait de grand-maman est là, Ludovic l'étreint. Les visites au boudoir se multiplient et, petit à petit, le portrait s'anime. Ludovic peut l'embrasser, la serrer contre lui, mettre sa musique préférée et lui tendre la main pour une dernière valse... Une histoire attachante où l'émotion est mise en relief par la musique de Daniel Lavoie. Un grand moment d'intimité et de complicité entre un grand-père et son petit-fils qui apprivoisent tranquillement le deuil de grand-maman.
Film d'animation dévoilant le récit d'une relation hors de l'ordinaire, toute de tendresse et de complicité. Ce film témoigne des bouleversements physiques et psychologiques qui se vivent, pour un grand-papa et son petit-fils, au fil des ans. Voilà ainsi posée une douce réflexion sur le caractère changeant des choses et de la vie.
Documentaire nous montrant la relation d'amitié entre deux femmes d'âges différents qui partagent leurs sentiments et leurs rêves. Ce film nous porte à réfléchir sur la question du droit aux rêves dans un monde où le rêve ne paie pas.