Quand la société roule au ralenti pour cause de pandémie, un cycliste solitaire entreprend un parcours qui s’amorce devant des boutiques fermées et des rues vides et se clôt sur une métropole s’éveillant à une réalité nouvelle.
Qu’est-ce que la grossophobie et comment faire pour la surmonter ? Porté par des illustrations et de multiples témoignages douloureux et percutants, Contes d’une grossophobie ordinaire illustre l’effet psychologique chez les adolescentes de la discrimination et de l’intimidation basées sur le poids.
Tourné à Montréal sur une période de quatre mois (de mai à septembre 2020), L’impossible été de Jules suit l’évolution de la relation de la réalisatrice et de son fils de 19 ans, à travers une quinzaine de discussions redondantes sur l’importance — ou l’impossibilité, selon le point de vue — de suivre les consignes sanitaires imposées par la pandémie.
Au fil de conversations avec Jean Pichette, sociologue et penseur politique passionné, la réalisatrice considère ce temps d’arrêt forcé comme une occasion de repenser, à partir de la crise actuelle, nos modes d’existence, notre rapport à l’autre, à la nature, à la science, à l’économie, à l’art, au politique, bref, à ce qui fait de nous des êtres humains.
MISE EN GARDE : Ce film aborde les thèmes du suicide et des comportements autodestructeurs.
Dans le sport amateur et professionnel, l’homosexualité reste taboue. Peu d’athlètes osent sortir du placard de peur d’être stigmatisés. Une pression s’ajoute à celle de la performance : affirmer ou non son orientation sexuelle.
Brisant l’omerta qui règne sur le terrain, sur la glace ou dans le vestiaire, Franchir la ligne pose un regard touchant et inédit sur quelques-uns de nos athlètes gais et lesbiennes qui dévoilent au grand jour un pan de leur vécu. Au nom de la relève sportive, ils cassent les préjugés.
Six personnes, en trois endroits différents, regardent une émission qui porte sur la drogue et multiplient les observations que leur dictent les principes et critères qui sont les leurs. Grâce à sa structure originale et aux personnages typiques qu'il présente, ce film réussit à montrer les méfaits de la drogue et les craintes qu'elle inspire aux indrogables, envers des jeunes dont ils sont responsables.
Physique de la tristesse retrace la vie d’un inconnu naviguant à travers ses souvenirs de jeunesse en Bulgarie, lesquels le ramènent à la mélancolie et au déracinement croissants qui plombent son existence d’adulte au Canada.
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Tourné pendant le confinement à Winnipeg, Jeudi présente des images que le cinéaste Galen Johnson a saisies du haut de son appartement situé dans une tour. On y voit des gens vaquer à leurs occupations quotidiennes dans les rues, les cours, les stationnements, sur les balcons et les berges pratiquement vides. L’extrême distance et la petitesse des personnes tout en bas, jumelées à des sons rapprochés, accentuent cette étrange intensité liée au fait de savoir qu’une tragédie définissant notre époque est en train de se produire alors qu’on est tous enfermés dans notre logis.
Le deuil périnatal reste encore aujourd’hui un sujet méconnu, et les parents qui le vivent se retrouvent bien souvent isolés et sans ressources. Coréalisé par Samuel-A. Caron et France Gallant, L’instant d’une vie pose un regard éclairant sur cet enjeu délicat. Nous y suivons un groupe de parents endeuillés qui s’organisent pour offrir du soutien dans leur région, poussés par leur détermination à briser l’isolement. Vecteur de conversation, ce film est porteur d’espoir et source d’inspiration.
Documentaire sur quatre québécois partis conquérir la périlleuse face Nord de l'Everest en mai 2000. Le film s'infiltre dans leur intimité pour révéler les passions qui les animent et les tensions qui les opposent. Les difficultés rencontrées les forcent à redéfinir leurs limites et leur quête d'absolu. Se hisseront-ils ensemble jusqu'au sommet tant convoité?
Documentaire sur des hommes qui pratiquent des combats extrêmes pour canaliser la rage qui les habite. L'un d'eux, le chanteur Dan Bigras, s'est fait cinéaste pour nous parler de ses chums. Pour eux, le ring agit comme la métaphore d'un combat intérieur.
Ce long métrage documentaire raconte le parcours de deux marathoniens kenyans. Des années durant, les frères d’armes Julius Arile et Robert Matanda ont évolué parmi des bandes de voleurs, semant la terreur dans les campagnes du nord du Kenya. De ce fait, lorsque ces deux criminels disparaissent, on les croit morts ou arrêtés. Il n’en est cependant rien ; ils ont troqué leurs fusils contre l’amnistie et des chaussures de course, dans l’espoir de compter parmi les meilleurs coureurs de marathon professionnels qui soient. Or, possèderont-t-ils les qualités nécessaires pour surmonter la corruption? Entièrement raconté par ses principaux protagonistes, Arile et Matanda propose une version kényane du rêve américain. Une histoire d’amitié, d’armes… et de course.