Documentaire qui nous livre les étapes de la construction d'un canot à la manière atikamekw. Un art de plus en plus oublié, même chez les Amérindiens qui l'inventèrent pourtant. César Newashish, Atikamekw de 67 ans habitant la réserve de Manouane aux confins de la Haute-Mauricie, construit un canot d'écorce à la manière d'antan, n'utilisant que l'écorce du bouleau, les planches du cèdres, les racines de sapin et la sève gommante. Film sans paroles.
Des photographies en gros plans de paniers, d'outils et d'ustensiles traditionnels utilisés encore aujourd'hui par les Amérindiens L'ilawat du Canada. Des notes imprimées décrivent l'usage de chaque item.
Cette œuvre de Pierre Perrault, réalisée en collaboration avec René Bonnière, relate la vie des communautés innues d’Unamenshipu (La Romaine) et de Pakuashipi pendant l’été. Filmé par le directeur photo de renom Michel Thomas-d’Hoste, le documentaire rend compte des activités pratiquées, notamment la construction d’un canot traditionnel, la pêche sur la rivière Coucouchou, une procession marquant la fête chrétienne de l’Assomption, ainsi que le départ des enfants vers les pensionnats indiens, un événement présenté ici sans aucun jugement. Livré par une voix masculine anonyme, le commentaire de Perrault met en relief le regard que pose sur ses sujets autochtones une personne de l’extérieur. Le film fait partie de la série Au Pays de Neufve-France, produite par Crawley Films, l’un des premiers grands producteurs canadiens de documentaires.
« De 1960 à 1985, Alexis Joveneau, un missionnaire catholique belge de la congrégation cléricale des Oblats de Marie-Immaculée qui fut le curé des Montagnais de La Romaine (Innus d’Ulamen-Shipit) de 1953 à 1992, a participé à cinq films de l’ONF : Attiuk (1960), Ka Ke Ki Ku (1960), Le goût de la farine (1977), Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) et La grande allure II (1985).
Depuis novembre 2017, des allégations d’agressions ont été portées contre M. Joveneau par des membres de la communauté de La Romaine pendant les audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Des enquêtes et articles journalistiques récents ont rapporté d’autres allégations d’agressions sexuelles, d’abus physiques, psychologiques ou financiers ayant fait des dizaines de victimes. Le 29 mars 2018, une demande d'action collective a été déposée contre les Oblats de Marie-Immaculée en Cour Supérieure (du Québec). Le 16 novembre 2021, l’action collective a été autorisée. Les Oblats visés par ces allégations sont entre autres Alexis Joveneau, Omer Provencher, Edmond Brouillard, Raynald Couture et Édouard Meilleur. »
Série de plans fixes où l’on voit la maître vannière lil’wate Mathilda Jim récoltant les matériaux pour créer une œuvre d’art fonctionnelle. Narré dans la langue lil̓’wate, ce court métrage documentaire évoque les liens solides entre la langue, le savoir-faire et la culture.
Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wate, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
La remarquable fabrication des incontournables raquettes, du début à la fin. Les aînés attikameks Mariane et Athanas Jacob nous entraînent dans la forêt pour choisir l’arbre qui se transformera bientôt en une belle paire de raquettes toutes neuves.
Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
Ce documentaire donne au public l’occasion de voir à l’œuvre deux maîtres-artisans, les époux Jacob, de la réserve autochtone de Manawan, qui fabriquent à l’écran, étape par étape, des raquettes. Pendant qu’Athanase Jacob choisit un merisier dans la forêt et en tire une pièce qu’il courbe avec son genou jusqu’à ce qu’elle ait pris la forme ovale qu’il désire, sa femme Marianne taille, à même une peau crue d’orignal, des lanières qu’elle lace, tresse et attache au cadre avec une dextérité remarquable. C’est la condition même des Autochtones qui est dépeinte dans ce film à caractère ethnologique, mais à la portée de tout un chacun.
Les méthodes primitives de fabrication des armes et des outils utilisés par les Autochtones. Un spécialiste en artisanat autochtone choisit deux pierres semblables à celles qu'utilisaient les Autochtones pour fabriquer leurs couteaux, leurs pointes de flèches, leurs haches et leurs grattoirs et procède à une démonstration de leurs techniques.
Long métrage documentaire réalisé par Alanis Obomsawin, qui retourne à son village natal d’Odanak. En récoltant des témoignages d’anciens et en discutant avec des acteurs importants de la communauté, la réalisatrice dresse un portrait de son peuple, reflétant les luttes menées par les différentes nations autochtones qui habitent le territoire. Travail de mémoire et d’espoir.