Un doigt croqué par une tortue serpentine ou la terre familiale vouée à l’abandon, lequel de ces malheurs fut le pire pour le guénillou de Dundee? Peut-être les deux.

Au solstice d’été, est-ce l’hypnotique chant d’amour des batraciens ou est-ce la quête du Prince charmant qui incite des jeunes filles à embrasser des grenouilles?

Descendant d’une des premières familles écossaises à s’installer dans les marais, «King Arthur» fabrique des appeaux magiques, du moins aux dires des chasseurs qu’il guide.

Ramancher des membres brisés, enlever les verrues, arrêter le sang, les dons de la vieille Murchisson sont légion. Son plus connu : prédire la météo en écoutant chanter les arbres.

Le croiriez-vous si l’on vous disait que les marais du Lac Saint-François auraient eu à voir dans la mise au point de l’un des plus célèbres médicaments du monde?

Comment le manchot surnommé Ti-Bras en vint-il à fabriquer la pommade antimoustique prétendûment la plus efficace au monde? Peut-être en y laissant un bras!

Fidèle à la tradition, le bûcheron amoureux ne désirait que plaire à sa fiancée en lui tressant une couronne de Noël. Son malheur fut de tomber sur du bois d’enfer!

Une légende amérindienne raconte comment chaque animal reçut sa queue. À Dundee, la queue du Rat musqué a aussi droit à la version sans queue ni tête du dénommé Lapierre…