Le film d’Elle-Máijá Tailfeathers témoigne d’un changement radical et profond dans sa communauté. Kímmapiiyipitssini : la voie de l’empathie brosse un portrait intime des efforts de survie, de l’amour et du travail collectif de guérison qui rassemblent les membres de la Première Nation des Kainai, au sud de l’Alberta, une communauté pied-noir aux prises avec les conséquences de l’abus de substances et d’une épidémie d’empoisonnements aux drogues. Les membres de la communauté actifs dans le traitement et la guérison de l’accoutumance, les premiers répondants et premières répondantes ainsi que le personnel médical travaillent ensemble à la réduction des méfaits pour sauver des vies. Le film s’inscrit dans le contexte des répercussions passées et présentes de la colonisation de peuplement : Kímmapiiyipitssini : la voie de l’empathie dresse un parallèle entre, d’une part, les effets de la violence coloniale sur le territoire et le peuple des Pieds-Noirs et, d’autre part, la crise actuelle engendrée par l’abus de substances. Porté par l’amour et l’espoir en l’avenir, Kímmapiiyipitssini : la voie de l’empathie invite le public à prendre part à ce changement remarquable aux côtés de la communauté.
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Le 9 août 2016, un jeune Cri du nom de Colten Boushie est tué d’une balle dans la tête après être entré sur la propriété agricole de Gerald Stanley avec ses amis. L’acquittement de Stanley par le jury attire l’attention du monde entier, soulève des questions à propos de l’enracinement du racisme dans le système juridique du Canada et propulse la famille de Colten et sa quête de justice sur la scène nationale et internationale. Dans nîpawistamâsowin : Nous nous lèverons, la réalisatrice Tasha Hubbard tisse un récit pénétrant fusionnant une réflexion sur sa propre adoption, la navrante histoire du colonialisme dans les Prairies et une vision transformatrice d’un avenir où les enfants autochtones peuvent vivre en sécurité sur leur terre natale.
Dans le court métrage documentaire d’Eric Janvier Le cœur battant d’une nation, qui célèbre la réappropriation et la revitalisation de la culture dénée, un père transmet le savoir ancestral à son enfant en lui apprenant à fabriquer un tambour en peau de caribou.
Cinquantième film de la réalisatrice Alanis Obomsawin, Le chemin de la guérison rend compte de l’enrichissement d’une communauté crie du Manitoba grâce à l’éducation. À Norway House, l’école Helen Betty Osborne bénéficie d’un financement dont jouissent peu d’établissements autochtones. L’œuvre transmet un message d’espoir : avec un encadrement scolaire adéquat, intégrant leur histoire, leur langue et leur culture, les jeunes Autochtones peuvent réaliser leurs aspirations.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Mary Two-Axe Earley: I Am Indian Again témoigne de la percutante histoire d’une figure incontournable de la défense des droits des femmes au Canada : Mary Two-Axe Earley. Pendant plus de 20 ans, Mary a lutté contre la discrimination sexuelle à l’égard des femmes des Premières Nations, en particulier dans la Loi sur les Indiens du gouvernement canadien. À l’aide d’archives inédites, la cinéaste mohawk Courtney Montour établit un dialogue profond et personnel avec cette femme engagée, aujourd’hui disparue. Son film livre ainsi un vibrant hommage à celle qui a osé dénoncer les politiques sexistes et génocidaires d’un gouvernement qui privait les femmes des Premières Nations et leurs enfants de leur statut d’Indiens en cas de mariage à un non-Indien. Courtney Montour s’entretient avec Nellie Carlson, militante crie et amie de Mary qui a cofondé l’organisme Indian Rights for Indian Women. Elle rencontre aussi trois générations de membres des Premières Nations, directement dans la cuisine de Mary à Kahnawà:ke. Chacun et chacune célèbre ainsi l’héritage d’une Mohawk qui, avec des alliées partout dans le pays, a su rétablir le statut d’Indiens de milliers de femmes et d’enfants des Premières Nations.
Les membres de la Première Nation d'Attawapiskat, une communauté crie du nord de l'Ontario, ont été poussés sous les feux des projecteurs en 2012 lorsque le dénuement de la vie dans leur réserve est devenu un sujet de débat national. Dans ce documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin capte discrètement les histoires de cette communauté, mettant en lumière un passé de dépossession et d'indifférence de la part des pouvoirs officiels. « L'objectif principal d'Alanis Obomsawin est de nous faire voir les gens d'Attawapiskat différemment, a écrit Robert Everett-Green dans The Globe & Mail. En fin de compte, l'accent n'est pas tant sur les images que sur l'écoute – la première étape pour changer la conversation ou la rendre possible. » Gagnant du prix Donald-Brittain 2013 du meilleur documentaire social/politique, il fait partie d'un cycle de films que la cinéaste a réalisés sur le bien-être et les droits des enfants.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Une mère emmène ses deux jeunes fils citadins à la pêche avec leur kokum (grand-mère) : cette simple excursion est une forme de résistance puissante qui recrée le lien qui les unit à la terre natale et les uns aux autres.
Les droits des enfants des Premières Nations sont au premier rang dans ce documentaire monumental. Dans la foulée d’un procès historique découlant d’une plainte déposée contre le gouvernement fédéral par l’Assemblée des Premières nations et la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada, Alanis Obomsawin expose les injustices subies de génération en génération par les enfants des Premières Nations vivant dans des réserves et leur famille. Livrant des témoignages passionnés avec une conviction inébranlable, des intervenants de première ligne des services à l’enfance et des experts, dont Cindy Blackstock, s’engagent dans une bataille juridique qui s’étirera sur une dizaine d’années pour que ces enfants reçoivent le même niveau de soins que les autres enfants canadiens. Cette poursuite contre le Canada rappelle brutalement les disparités qui persistent et l’urgence de rendre justice aux Premières Nations.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
L’ampleur de toutes choses, le nouveau documentaire de Jennifer Abbott, amalgame les souvenirs de la perte de sa sœur aux récits des manifestations du changement climatique observées en première ligne, esquissant ainsi des parallèles intimes entre les deuils vécus à l’échelle personnelle aussi bien que planétaire.
En 1929, un totem mortuaire appartenant au peuple Haisla, le G'psgolox, est coupé et emmené en Europe. Il est retrouvé en 1991 dans un musée de Suède. Ce long métrage documentaire relate les efforts des Haisla du village de Kitamaat pour récupérer le précieux objet.
Version originale anglaise avec sous-titres français.
Lorsque la pandémie mondiale atteint l’archipel Arctique, la cinéaste inuite Carol Kunnuk se penche sur la façon dont sa famille et sa communauté composent avec l’imposition de protocoles inhabituels. Vivante et ciblée, la bande sonore du film juxtapose aux extraits d’émissions de radio locales diffusant des consignes sanitaires en inuktitut et en anglais les douces sonorités d’enfants absorbés par leurs jeux. Ce documentaire présente un compte rendu riche, détaillé et empreint de tendresse d’une période de perturbation et d’adaptation.