Pour mieux saisir l’essence du bonheur, la réalisatrice Nathalie Hébert donne la parole à Lucien Comeau, « philosophe du quotidien » et musicien de Tracadie-Sheila, au Nouveau-Brunswick. Un portrait en toute simplicité, qui suscite pourtant une réflexion profonde sur le sens de la vie et la réussite, au-delà des idées préconçues.
Court métrage documentaire qui dresse le portrait de l'industrie de la pêche de coques au Nouveau-Brunswick. Des touristes curieux qui font la queue devant un casse-croûte pour déguster les fameuses coques frites ou fried clams. Des familles entières qui pêchent le coquillage blanc sur la batture, pantalons relevés et nez au vent. Ces tableaux de la vie quotidienne des Acadiens des Maritimes se raréfient en même temps que la ressource. Les pêcheurs de coques du parc national Kouchibouguac en savent quelque chose. Ils n'échappent pas à la triste réalité des pêcheries du monde entier et la viabilité de leur métier est en péril. La dernière batture raconte le déclin de ce mollusque qui engendre l'effritement d'une coutume et d'un mode de vie.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Dans un village du Cap-Breton, des moines bouddhistes méditent dans leur abbaye tandis que des pêcheurs acadiens partent en mer relever leurs trappes à homards. Ces deux communautés que tout semble opposer - langue, culture, religion - partagent pourtant plus de ressemblances qu'il n'y paraît. Le film tisse délicatement des liens entre les croyances des deux groupes qui, chacun à leur façon, conçoivent la vie comme un cycle.
Une fois l'an, les moines bouddhistes partent en mer pour relâcher des homards capturés par les pêcheurs. Ces homards pourront poursuivre le cheminement cyclique de la réincarnation qui mène vers l'illumination. De leur côté, les pêcheurs conçoivent la vie comme un cycle naturel qui se renouvelle. En remettant délicatement à l'eau les homards femelles porteuses d'oeufs, ils préservent la vie. Ces oeufs deviendront les homards que pêcheront leurs descendants. Réflexion sur la vie vue comme un cycle, ce film évoque les thèmes du respect mutuel et de la tolérance.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Le « vrai » thé, en Acadie, c’est le King Cole. Il est mélangé au Nouveau-Brunswick depuis plus de 100 ans. Typiquement additionné d’un nuage de lait Carnation, il rappelle à chacun le goût d’une époque où l’on savait s’arrêter et savourer le moment présent.
Ce court métrage documentaire porte un regard ludique sur la tradition du thé en Acadie et ses multiples symboles. Certains disent que le thé favorise le dialogue et dissipe les malentendus; d’autres prétendent lire l’avenir dans les feuilles laissées au fond des tasses. Y aurait-il véritablement une magie du thé?
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Documentaire hommage d'un arrière-petit-fils à son arrière-grand-mère. L'espace d'un dimanche, l'Acadienne centenaire se prête au jeu du cinéma. Filmée dans son quotidien, Aldéa aborde à sa façon des sujets universels. De la toilette du matin jusqu'au «petit coup» avalé d'un trait avant de se mettre au lit, chaque moment est ponctué d'une boutade inattendue ou d'une réflexion existentielle.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Qu’est-ce que la grossophobie et comment faire pour la surmonter ? Porté par des illustrations et de multiples témoignages douloureux et percutants, Contes d’une grossophobie ordinaire illustre l’effet psychologique chez les adolescentes de la discrimination et de l’intimidation basées sur le poids.
Court métrage documentaire retraçant les origines du fromage Oka. Les trappistes de la région d'Oka ont commencé à fabriquer le fameux fromage vers 1890. C'est un moine venu de France qui leur en enseigna la recette, laquelle remontait au 11e siècle. Ce savoir-faire séculaire conjugué au terroir québécois a donné au fromage toute sa particularité. Un petit quelque chose que la production industrielle n'a jamais pu reproduire parfaitement, aux dires des trappistes. À l’abbaye Notre-Dame-des-Prairies, au Manitoba, le frère Albéric maintient une production artisanale, selon les principes d'une recette secrète conservée dans un mystérieux cahier. Un travail solitaire, à mille lieues de la course à la productivité, fait dans le respect de la communauté.
PRIX TV5 de la meilleure œuvre franco-canadienne
Ce court métrage documentaire raconte un épisode dans la vie d’une famille propriétaire d’un magasin général à Pointe-Verte, au Nouveau-Brunswick. Nicole et Flavien, aidé par leurs fils, travaillent 109 heures par semaine. Ils n’arrêtent jamais. Alors que les parents, proches de la retraite, tiennent le fort depuis plus de 30 ans, les enfants rêvent à d’autres lendemains. Le réalisateur, qui a grandi dans l’épicerie familiale, signe la chronique quotidienne de ce lieu de passage, où la vie se conjugue à tous les temps. Multipliant les séquences à la fois cocasses et émouvantes, le film rend hommage à ceux qui se sont toujours dévoués à leur communauté, en assurant une présence rassurante de tous les instants.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Sébastien Aubin vit dans un loft à Winnipeg et occupe un emploi de graphiste. C'est aussi un Cri francophone de la nation d'Opaskwayak, au Manitoba. Parallèlement à sa vie professionnelle, il poursuit une quête spirituelle et identitaire. Son désir de transcender le concret l'a amené à apprendre la médecine traditionnelle autochtone.
Mark Thompson est guérisseur. Il a choisi de transmettre ses connaissances à Sébastien. Dans cette transmission du savoir d'une génération à l'autre, on sent le poids du temps qui s'est accéléré, phénomène incarné par Sébastien, qui appartient à la fois à la modernité et à la tradition. Ce parcours de 360 degrés, des valeurs du passé à celles d'aujourd'hui, prend tout son sens dans un contexte de crise environnementale.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Dessin animé, parodie hilarante de la très populaire émission télévisée «Pimp My Ride». L'Host Bubs et sa gang se retrouvent au quai de Belle-Côte. Leur mission : rénover et modifier le bateau d'Albény le vieux pêcheur : «C'est parti par en avant, point par en arrière». Un vrai choc des cultures. La rencontre entre la traditionnelle cage à homard acadienne et la culture populaire du village global.
Long métrage documentaire sur la lutte des Acadiens pour la survie de leur culture. Deux cent cinquante ans après la Grande Déportation, les Acadiens et leur culture sont encore bien vivants. Aujourd'hui, plus de deux millions de personnes d'origine acadienne occupent la terre d'Amérique. Mais pourquoi après avoir fondé la première colonie en Amérique du Nord, ce peuple doit-il encore lutter pour dire à la face du monde qu'il existe toujours? Intrigué, le cinéaste André Gladu est parti à sa rencontre. Cherchant à comprendre l'esprit qui anime les Acadiens, et à retracer leur histoire singulière au cœur du continent, il nous présente de fascinants personnages, pour qui la défense de la culture acadienne demeure l’œuvre de toute une vie.
Malgré de grandioses paysages qui semblent encore vierges, le Nunavut n'échappe pas aux maux du reste de la planète. Sous cette couche de neige immaculée, des montagnes de déchets de toute sorte s'entassent. À Iqualuit, on compte deux dépotoirs remplis au-delà de leur capacité et la municipalité n'a aucun plan pour remédier au problème. Certains citoyens inquiets ont décidé d'agir. À travers ces personnages, on découvre la gravité de la situation et les difficultés propres à ce territoire isolé. Mais surtout, on entend l'appel à l'action de ces citoyens qui ne veulent pas perdre leur Nord.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.