C’EST INTENSE D’ÊTRE SOBRE. Un rejet de l’ivresse idéalisée.
LES MURS SONT RÉELS, LES FRONTIÈRES, IMAGINAIRES. Une critique de la détention de mineurs dans les centres d’immigration.
TON TÉLÉPHONE A PLUS DE SEXE QUE TOI. Un tableau plutôt désolant de la vie sexuelle à l’ère numérique.
LA RÉALITÉ EST UN CHOIX. Pied de nez à la réalité virtuelle en effervescence.
LES DEUX TIERS D’ENTRE NOUS SOMMES DES TROUS DU CUL QUI S’IGNORENT. Clin d’œil narquois à la culture autoconsommée des «selfies ».
NE LE FAIS PAS, C’EST TOUT. Contestation de l’appropriation culturelle des coiffes autochtones.
TOUS LES HOMMES BRÛLENT ÉGAUX. Ode à ce qui peut se produire quand l’homme se prend pour Dieu.
LA PLUPART D’ENTRE NOUS NE VONT PAS AUSSI LOIN. Point de vue d’un protestataire commettant un geste ultime : l’auto-immolation.
ILS TE COMBATTENT ET ENSUITE TU GAGNES. Une déclaration de non-violence en réaction à la brutalité policière qui a enflammé le mouvement étudiant lors du printemps érable au Québec.
ON SAIGNE POUR QUOI, AU JUSTE ? Un manifeste animé, à même le sang du cinéaste, sur les idéaux pour lesquels on lutte et on meurt.
ON BOIT TROP. Regard provocateur sur le cercle vicieux qui consiste à dépenser plus que ce qu’on gagne.
ON MANGE DE LA MERDE. Une mise en garde contre notre complaisance.
L’ONF a réuni quelques-uns des meilleurs animateurs du pays pour produire Déchéance publique, une série de 15 très courts films exposant avec mordant la décadence de la société moderne. Fusionnant l’art de l’animation et la publicité, ces cinéastes recourent à l’humour et à la satire pour traiter de sujets tels le réchauffement climatique, la politique et notre obsession de la technologie.
Qu’ils soient lauréats ou nommés aux Oscars ou qu’ils représentent la relève en animation et en beaux-arts, ces artistes expriment leurs prises de position avec audace et style pour créer des contre-publicités qui nous encouragent à réfléchir à nos comportements.