Notre collection ne manque pas de films tournés dans la Belle Province ! Histoire, politique, immigration, éducation, environnement, agriculture biologique, cinéma autochtone : cette sélection explore les grands enjeux d’un Québec contemporain.
Dix ans après l’ouverture de l’énorme mine d’or à ciel ouvert de Malartic, le miracle économique attendu n’est plus que mirage. Constatant l’écart criant entre le déclin de la ville et la richesse de la compagnie minière, le réalisateur Nicolas Paquet révèle les rouages d’un système décisionnel opaque où la population citoyenne n’a pas voix au chapitre. Entre étude anthropologique et enquête au cœur du pouvoir, Malartic pose la question universelle de la gestion démocratique du territoire.
Une jeune voyageuse emprunte le métro de Montréal. D’une station à l’autre, elle côtoie une foule colorée, devenant l’une des protagonistes d’un spectacle insolite et musical, émaillé d’incidents cocasses et inattendus. La vitalité, la créativité et la diversité montréalaises s’incarnent dans cette animation joyeuse et chaleureuse, pleine d’humour et de bonne humeur, qui défile sur l’air de Complainte pour Ste-Catherine, la célèbre chanson de Kate et Anna McGarrigle.
En six épisodes, Maisonneuve examine les répercussions de l’arrestation de 11 étudiants et étudiantes du Collège de Maisonneuve qui s’apprêtaient à rejoindre les rangs du groupe État islamique en Syrie. Du bouleversement initial à l’ouverture du dialogue, la série suit l’évolution de cinq jeunes d’exception qui exposent leurs points de vue. À travers leur regard, Maisonneuve met en lumière l’importance, mais aussi la fragilité du vivre-ensemble au Québec.
La cinéaste et éducatrice Janine Windolph s’aventure de la Saskatchewan au Québec en compagnie de ses deux adolescents et de sa jeune sœur. Issus de la Première Nation crie de Waswanipi, les voyageurs souhaitent retrouver leurs origines familiales. Au cœur de la beauté naturelle de ces terres ancestrales, les personnes aînées de la famille et de la communauté savent nouer de nouveaux liens, favoriser l’apprentissage concret et transformer cette simple visite en une expression de réappropriation et de résilience empreinte de sensibilité. Avec tout l’amour possible, Notre terre maternelle déploie une forme de résistance venue du cœur pour affronter les conséquences de la fracture culturelle, se tourner vers la guérison et laisser place à la suite des choses.
Porté par une vision douce-amère du vieillissement et de la solitude en milieu urbain, Samedi, la nuit est un court essai documentaire narré en espagnol par la cinéaste Rosana Matecki. La danse devient prétexte à une exploration intime de la résilience et de la nostalgie à laquelle le paysage sonore immersif et le rythme délicat donnent le ton.
Comment réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec, en tenant compte des violences indicibles qu’ils ont vécues ? En suivant une psychologue spécialisée dans les traumatismes de guerre, Je pleure dans ma tête rend hommage à l’admirable résilience et aux stratégies de survie de ces « petits adultes » que les bombes et les camps n’ont pas totalement brisés, à une époque où il est crucial de sensibiliser les sociétés occidentales aux enjeux liés à la migration et aux droits des enfants.
Dans ce documentaire de Mathieu Fournier portant sur le premier phénomène viral de l’ère numérique, Ghyslain Raza, le « Star Wars Kid », sort du silence pour la première fois afin de réfléchir à son histoire. Ce faisant, il explore aussi la nôtre : celle d’internautes qui doivent, eux aussi, apprivoiser leur ombre numérique.
Mary Two-Axe Earley : Je suis redevenue indienne témoigne de la percutante histoire d’une figure incontournable de la défense des droits des femmes au Canada : Mary Two-Axe Earley. Pendant plus de 20 ans, Mary a lutté contre la discrimination sexuelle à l’égard des femmes des Premières Nations, en particulier dans la Loi sur les Indiens du gouvernement canadien.
Les femmes musulmanes ne sont pas celles que vous croyez : elles ne sont ni silencieuses ni soumises. Féministes et déterminées, six Canadiennes de confession musulmane prennent la parole et déconstruisent un à un les préjugés les concernant. À l’inverse des médias populaires, À pleine voix laisse la place aux principales intéressées, leur permettant ainsi de partager leurs parcours singuliers sans tabou, en toute simplicité.
Alors que le monde réapprend à vivre en pleine pandémie, pour nombre de personnes LGBTQ+ arabophones à Montréal, c’est juste une période comme les autres. Lorsqu’on a échappé à la violence homophobe dans son pays d’origine et vécu un douloureux projet migratoire, ou qu’on fait encore face à des préjugés sociaux liés à des conflits interculturels et intergénérationnels, survivre à l’isolement social n’a rien d’inhabituel.
Après avoir participé aux soulèvements populaires contre Bachar Al-Assad, Adnan Al-Mahamid a dû fuir la Syrie avec Basmah, sa femme, et leurs quatre enfants. Établie à Montréal depuis plusieurs années, cette famille a ouvert ses portes au réalisateur Pascal Sanchez. S’ils ont pu s’acclimater relativement rapidement au cours paisible de la vie montréalaise, Adnan et Basmah craignent toujours pour les proches dont ils sont sans nouvelles. Malgré les milliers de kilomètres qui les séparent de la guerre, celle-ci ne les quitte pas. Elle surgit par bouffées au détour d’une conversation, d’un appel par Skype ou d’un fil Facebook. Loin de Bachar raconte le quotidien émouvant d’une famille aux prises avec les tourments d’un conflit dont on ne voit malheureusement pas la fin.
La relève agricole se rassemble autour d’un projet commun : développer des initiatives pour une agriculture communautaire durable et valorisante.
Avertissement : Cet épisode contient des scènes d’abattage d’animaux.
Quand on a une vision, les possibilités qu’offre le territoire sont réelles. Dans les champs comme dans la rue, la force du nombre compte plus que tout.
Avertissement : Cet épisode contient des scènes d’abattage d’animaux.
C’est l’automne, la fête des récoltes, le temps de la chasse et de la boucherie : on se prépare à passer l’hiver. À force de ramaillages, la Gaspésie change.
Femme territoire, Yolande Simard Perrault se voit comme le fruit des bouleversements telluriques qui ont frappé la région de Charlevoix, au Québec, voilà des millions d’années. Solide comme le bouclier canadien, elle est la fille du cratère né de la chute d’une météorite, d’où sa vitalité hors du commun. Le film trace le portrait de cette femme déterminée, à l’image d’un pays qui s’est créé dans la démesure. Grand amour de Pierre Perrault, qui délaissera tout pour vivre à ses côtés, elle sera la complice du cinéaste. Le documentaire témoigne de l’influence de cette rêveuse insatiable et de sa contribution à l’édification de notre mémoire collective. Dans un flot d’images et de mots, Yolande Simard Perrault raconte les splendeurs du paysage et les êtres qui l’ont façonné. Généreuse et infinie, sa quête identitaire nourrit et prolonge encore aujourd’hui l’œuvre de celui qui aura donné un souffle nouveau à notre cinématographie.
Sur fond d’errance à travers les lieux qui ont fait le Québec, La fin des terres interroge le récit québécois en donnant la parole à des jeunes qui n’ont pas pu voter au référendum de 1995. C’est à partir d’eux-mêmes qu’ils cherchent aujourd’hui à créer de nouvelles « Terres des Hommes ».
Tourné entre la somptueuse nature haïtienne et les paysages glacés du Québec, le documentaire Kenbe la, jusqu’à la victoire de Will Prosper suit le parcours inspirant d’Alain Philoctète, artiste et militant qui, malgré sa maladie, rêve de développer un projet de permaculture en Haïti.
Suivant un minutieux choix d’extraits d’entrevues, de spectacles et de photos, puisés à même un colossal et riche fonds d’archives, Pauline Julien, intime et politique nous entraîne dans le sillage de cette femme résolument libre et engagée, figure emblématique de la chanson et d’une époque charnière de l’histoire du Québec.
Lancés dans une formation intensive de 12 semaines, des civils se voient progressivement transformés en soldats des Forces armées canadiennes. Pour le troisième volet de sa série documentaire traitant librement des étapes de la vie, Jean-François Caissy propose une immersion captivante dans le monde militaire, en suivant le parcours de jeunes adultes dans ce choix de carrière singulier.
Chant d’amour au pouvoir des images, La part du diable est une visite à travers un patrimoine singulier. Une rencontre unique où sont conviées les cultures diverses ayant marqué l’histoire de l’Amérique du Nord. Un film d’archives par l’entremise duquel chacune et chacun est invité à devenir un observateur aguerri, à prêter une oreille attentive à cette intense entreprise qui se résume en ces mots : une déclamation poétique.
Homme de lumière, Michel La Veaux (Hôtel La Louisiane) a voulu partager son amour du septième art avec l’un des pionniers du cinéma québécois, Jean-Claude Labrecque (À hauteur d’homme). Entre l’hommage respectueux, le portrait chaleureux et le sincère devoir de mémoire, Labrecque, une caméra pour la mémoire prend la forme d’une conversation placée sous le sceau de la communion.
Ce court métrage documentaire nous amène au coeur d'un véritable pow-wow traditionnel. En suivant le parcours de Tony Chachai, jeune Autochtone en quête d’identité, la cinéaste originaire de Manawan se penche sur la culture, le passé et la transmission du savoir et des connaissances au sein des membres d’une communauté atikamekw. Mu par le désir de renouer avec sa famille et ses racines, Tony Chachai livre un témoignage touchant sur le chemin qui l’a ramené auprès des siens. À l’aube de devenir père, il prend conscience de la richesse de cet héritage et célèbre ce passé en dansant dans un pow-wow aux côtés de son cousin Ronny Chachai.
Ce film a été réalisé par Thérèse Ottawa, cinéaste à l'occasion du concours Tremplin NIKANIK, destiné aux cinéastes francophones des Premières Nations du Québec.
Ce long métrage documentaire de Jean-Claude Labrecque retrace l’entreprise cinématographique audacieuse et étonnante du réalisateur français Julien Duvivier, venu tourner une adaptation du célèbre roman de Louis Hémon dans la région du Saguenay ̶ Lac-Saint-Jean en 1934. Quel a été l’impact de la production du film sur la vie de la communauté ? Quels souvenirs restent attachés à cet événement ? Quels secrets de village couvent dans les mémoires ?
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Claude Demers revisite le quartier populaire où il a grandi pour y interroger le mystère de ses origines. Dans cette chronique intime, son parcours se mêle à celui de deux jeunes garçons en âge de découvrir le monde. La ville de Verdun et le fleuve Saint-Laurent constituent la toile de fond de ce récit d’apprentissage et de ce voyage introspectif. Alliant réalisme à lyrisme, ce film est une œuvre libre, aussi humaine que poétique.
Ce long métrage documentaire présente un ensemble de tableaux sur la réalité parfois dure des jeunes d’une école secondaire située en région rurale. Soulignant le contraste entre l’encadrement en milieu scolaire et la liberté qu’offrent les grands espaces, le film révèle progressivement le drame secret qui se joue au cœur de l’adolescent, entre la fragilité et l’insouciance.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Serge Giguère filme avec tendresse le processus de création exceptionnel du film d'animation MacPherson de Martine Chartrand. Le mystère Macpherson, c’est d’abord une histoire d’amitié improbable entre le grand Félix Leclerc et l’intrigant Frank Randolph Macpherson, ingénieur-chimiste jamaïcain arrivé au Québec en 1917, qui inspira la chanson « MacPherson » au poète.
Tourné en 24 heures, À St-Henri, le 26 août rassemble quelques-uns des plus brillants cinéastes documentaires québécois autour de cet ancien quartier ouvrier de Montréal. Dans un style cinéma direct, à l'affût des histoires qui font l'épaisseur d'une journée dans la vie quotidienne du quartier, ce film parcourt des trajectoires qui se côtoient ou se traversent tout en restant opaques les unes aux autres. En 2010, Saint-Henri nous offre un microcosme qui reflète merveilleusement combien le temps et le changement s'inscrivent dans un espace urbain resté profondément enraciné dans son passé industriel vibrant.
Long métrage documentaire sur les Habitations Jeanne-Mance. La réalisatrice Isabelle Longtin s’est introduite dans le plus grand HLM du Québec et elle en est revenue avec Le Plan, un film qui dévoile une réalité multiethnique complexe, faite de destins individuels touchants et de mouvements de solidarité. Aux prises avec les tensions de l’immigration et avec les questions de l’intégration culturelle, les habitants du Plan semblent fiers de la bonne entente qui règne entre eux.
Ce long métrage documentaire démontre que l'avenir du monde se joue peut-être dans une école primaire du Québec. Alors qu'un enseignant met à l'épreuve une nouvelle méthode pédagogique (Recherche-Action), qui vise à préparer les enfants à relever les défis environnementaux, des élèves d’une classe de 6e année apprennent à cerner, analyser et régler un problème se posant dans leur milieu. En nous rendant témoin de leur démarche, le réalisateur Fernand Dansereau nous rappelle que c'est encore dans l'humain qu'il faut chercher des raisons d'espérer.
En Abitibi, à des centaines de kilomètres de la ville, des milliers de travailleurs montent au Nord, comme Jos Montferrand ou François Paradis. Ces bûcherons du XXIe siècle s’initient à la forêt boréale québécoise en exerçant le métier de débroussailleur.
Loin de leur famille, ils vivent cinq à six mois par an dans des camps de travail à l’image d’un Québec nouveau. S’y côtoient Québécois d’origine canadienne-française et Néo-Québécois issus d’Afrique, d’Europe de l’Est ou d’Asie, tous venus gagner leur vie dans le bois. C’est dans cette microsociété du Nord que la cinéaste Stéphanie Lanthier nous invite à pénétrer durant une saison entière.
Pratiquant le cinéma direct à la manière de Pierre Perrault, elle documente la vie des débroussailleurs, ces « exilés » de tous âges et de toutes nationalités qui partagent avec elle leur nostalgie, leur fierté ou leur fascination pour la forêt qui les entoure. Celle qui, de juin à octobre, se montrera tantôt menaçante, tantôt bénéfique pour ceux qui y habitent et tentent l’aventure.
Ce documentaire relate les trois derniers mois menant à la première du Moulin à images, un événement-spectacle unique au monde réalisé par le metteur en scène Robert Lepage et Ex Machina à l'occasion du 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec.
Fresque historique monumentale, Dans le ventre du Moulinconvie les spectateurs à une extraordinaire aventure artistique.
Documentaire relatant la bataille de citoyens contre un projet de terminal méthanier dans leur environnement immédiat, reconnu pour sa beauté naturelle. Engagé et pertinent, il évalue le poids de la mobilisation citoyenne face à des lobbies puissants comme ceux du gaz et nous invite à rester vigilants face aux enjeux énergétiques et environnementaux qui attendent le Québec dans les prochaines années.
À la façon des disc-jockeys qui revitalisent la musique actuelle en reformatant et en recyclant les sons, Luc Bourdon a procédé à un assemblage d'archives et d'extraits tirés de 120 films produits par l'ONF pour nous présenter la ville de Montréal des années 1950 et 1960.
À la fois documentaire, poème et essai, La mémoire des anges est une expérience unique permettant de revisiter l'histoire de Montréal, avec ses grandes figures, ses lieux emblématiques et ses citoyens ordinaires.
Documentaire racontant un chapitre significatif de l'histoire du Québec : le développement des régions. Le cinéaste revisite l'héritage du cinéma québécois tourné en Abitibi, marchant dans les traces de Pierre Perrault. Au coeur de la crise économique des années 1930, le gouvernement organise le transport de plus de 80 000 colons pour fonder un pays neuf sur les territoires vierges de l'Abitibi. Toutefois, plusieurs quitteront ces terres durement défrichées, cherchant un meilleur sort à la ville. Mais de génération en génération, la famille Lalancette persiste à construire l'avenir sur sa terre. Denys Desjardins les suit dans leur quotidien.
Dans ce long métrage documentaire, le duo de réalisateurs derrière L'erreur boréale et Trou Story, Richard Desjardins et Robert Monderie, raconte l'histoire de la nation algonquine du Québec et dénonce ses conditions de vie actuelle.
1994 à 1997. Réfugiés respectivement du Guatemala et de la Bosnie, les Élias et les Petrov s'installent à Sherbrooke. Pour les parents comme pour les enfants, une nouvelle vie commence. Une vie marquée par la nostalgie d'un passé révolu et l'incertitude d'un avenir encore inconnu. Avant de chercher du travail, il faut apprendre le français et se familiariser avec la culture du pays d'accueil. Alors que le Québec vit à l'heure du référendum de 1995 et se questionne sur sa propre destinée, ceux qui ont fui leur pays d'origine déchiré par la dictature ou la guerre doivent apprivoiser une réalité qui ravive d'anciennes blessures. Face à toute cette instabilité, les Élias et les Petrov surmonteront-ils leurs craintes ou cèderont-ils à l'appel d'un nouveau départ?
1997 à 1999. Après avoir appris le français et s'être familiarisés avec la réalité politique du pays d'accueil, les Élias et les Petrov réalisent que le test pour eux n'est plus seulement culturel, mais économique. Il faut maintenant trouver du travail. Mais comment s'en sortir quand la société d'accueil ne reconnaît pas les compétences et le savoir des nouveaux arrivants, en plus d'entretenir parfois des préjugés à leur égard? Certains reprennent des études. D'autres refont les valises pour émigrer dans la province voisine économiquement plus florissante. Pour ceux qui restent et qui ont déjà tout perdu une fois dans leur vie, l'incertitude et l'angoisse demeurent. Heureusement, il y a la famille, mais aussi la pêche ou la religion pour s'évader et entretenir l'espoir d'un avenir meilleur. Mais pour combien de temps encore?
1999 à 2000. Après avoir apprivoisé le pays d'accueil qui refuse toujours de reconnaître leurs compétences professionnelles, les Élias et les Petrov ont néanmoins franchi une nouvelle étape symbolique vers l'intégration. Ils sont maintenant citoyens canadiens. Les études ont porté fruit et ouvrent de nouveaux horizons. Un emploi sur le marché du travail redonne enfin un sens à la vie. Malgré les vacances au Guatemala et en Bosnie, la perte du pays d'origine reste toutefois douloureuse, surtout pour les parents. Et bientôt, l'actualité internationale réveille de vieux démons endormis. Comment vivre la guerre du Kosovo à distance quand le pays d'accueil bombarde la terre des ancêtres? Comment concilier harmonieusement une double appartenance qui fait partie de la condition de l'immigrant? Et s'il suffisait de bâtir des ponts entre les cultures et les peuples...
2000 à 2001. Pendant 6 ans, les Élias et les Petrov ont tout fait pour comprendre l'âme de leur pays d'accueil et accéder à l'indépendance économique. Ils sont désormais citoyens canadiens. Mais le pays qui les a vu naître demeure inscrit en eux. Il suffit d'un retour aux sources pour que les uns et les autres renouent avec un passé à la fois rassurant et douloureux. Il y a, bien sûr, les retrouvailles avec la famille et les amis, mais il faut aussi se confronter à la réalité d'un pays encore meurtri par les années de guerre ou de dictature. C'est aussi pour les parents l'occasion de transmettre aux enfants la fierté de leurs origines, même si l'écart se creuse entre les deux générations. Revenues au Québec, les deux familles emménagent dans la maison qu'elles viennent d'acheter. Est-ce là le signe d'un enracinement en profondeur? Seul l'avenir nous le dira vraiment.
Documentaire sur les conséquences sociales et environnementales de la multiplication rapide des mégaporcheries. Abandonnés par l'état, des groupes de citoyens élèvent la voix et se réapproprient la démocratie. Grains de sable inattendus dans une machine bien huilée par le dogme néolibéral, ils revendiquent une société à échelle humaine.