Ce film relate l’histoire des Whiteway de l’île Matheson, dont la subsistance dépend depuis des lustres de la pêche commerciale. Les Whiteway racontent leur attachement à la pêche, le sentiment de plénitude et la liberté qu’elle procure. Ils témoignent aussi des obstacles à leur mode de vie que constituent les problèmes de santé, les politiques gouvernementales et l’avenir menacé de l’industrie de la pêche.
Ce film présente des exemples de générosité et de persévérance relevés dans la communauté crie de la rivière Fisher en pleine pandémie de COVID-19, notamment l’achat et la distribution de poisson dans la communauté et à d’autres communautés. Il présente aussi les témoignages de mères confrontées à des difficultés exceptionnelles, mais qui ont continué de prodiguer soins et aide à leur famille et à leur communauté.
Ce film porte sur Camp Morningstar, un campement sacré érigé sur la rive est du lac Winnipeg pour protester contre un projet de mine de sable de silice. Il présente les liens historiques et spirituels de Camp Morningstar avec le territoire, le rôle des cérémonies et de la spiritualité et le pouvoir des actions collectives.
Ce film évoque le lien particulier qui unit la Première Nation de la rivière Poplar aux terres et aux eaux qui l’entourent. Sophia Rabliauskas et Clint Bittern, membres de cette communauté, font valoir l’importance de protéger la terre et l’eau de leur territoire pour les générations futures, et la responsabilité intergénérationnelle à cet égard.
Reportage d'époque sur les cours de langue réunissant chaque été à Trois-Pistoles de jeunes étudiants francophones et anglophones de diverses régions du pays afin de favoriser une meilleure compréhension mutuelle entre Canadiens.
Reportages sur quatre familles rurales de quatre pays : Inde, France, Japon, Canada. Le réalisateur a voulu simplement «photographier» la journée d'un bébé dans quatre milieux de culture et de civilisation différentes : celle au Canada a été tournée chez Louis-André Letourneaut habitant dans la paroisse Sainte-Famille de l'île d'Orléans.
Stiletto, le seul mot fascine. Objet sensuel par excellence, piédestal du désir, ultime symbole de féminité, cette chaussure à talon haut est bien ancrée dans nos imaginaires. Et dans nos vies. Mais à qui et à quoi sert le talon haut? Pourquoi tant de femmes s'infligent-elles encore le port de ce soulier au détriment de leur confort et de leur liberté de mouvement? Pour en avoir le coeur net, la réalisatrice Louise Leroux a mené son enquête. De Montréal à New York en passant par Toronto, nous la suivons dans son parcours, d'un pas parfois assuré, parfois hésitant. Construit autour de la quête d'une femme, Stiletto nous la présente arpentant les rues de la cité, chaussée de talon hauts, de Doc Martens, de sandales ou d'escarpins. Des spécialistes sont interpellés pour répondre à ses questions. L'historien, la designer de mode, le manufacturier, le podiatre nous livrent tour à tour leur vision du stiletto. Les réponses sont aussi diversifiées et colorées que les personnages croisés sur sa route. A l'heure où l'on continue de s'interroger sur les rapports entre les sexes, Stiletto bouscule quelques idées reçues et nous offre une réflexion ouverte sur notre mode de vie et notre rapport à la liberté.
MISE EN GARDE : Ce film aborde les thèmes du suicide et des comportements autodestructeurs.
Dans le sport amateur et professionnel, l’homosexualité reste taboue. Peu d’athlètes osent sortir du placard de peur d’être stigmatisés. Une pression s’ajoute à celle de la performance : affirmer ou non son orientation sexuelle.
Brisant l’omerta qui règne sur le terrain, sur la glace ou dans le vestiaire, Franchir la ligne pose un regard touchant et inédit sur quelques-uns de nos athlètes gais et lesbiennes qui dévoilent au grand jour un pan de leur vécu. Au nom de la relève sportive, ils cassent les préjugés.
C'est l'aventure d'un personnage entré dans un pays hostile habité par un démon. Une poursuite s'engage, au bout de laquelle, coincé dans une arène, le héros se fait voler tous ses biens. Mais un jour, il réglera ses comptes avec l'esprit dominateur. Film sans paroles.
Le cycle de vie du grand héron. Une année dans ses lieux de reproduction. Un documentaire magnifique sur cet oiseau migrateur qui revient, chaque printemps, des Antilles ou de l'Amérique centrale pour retrouver sa héronnière dans l'estuaire du Saint-Laurent.
Quelle voix ont les jeunes Québécois dans le concert des militants pour la paix et le désarmement nucléaire? Écoutons-les nous dire ce qu'ils pensent de la situation. Ce film permet de confronter l'information officielle du gouvernement sur le sujet à celle, beaucoup plus scientifique, de l'astrophysicien Hubert Reeves. Deux sons de cloche fort différents... et une jeunesse qui ne sait plus où donner de la tête, empêtrée qu'elle est déjà dans une foule de problèmes.
Le cinéaste de l'Office national du film, Martin Duckworth, présente ses impressions de la Suède. Un critique suédois de cinéma a dit qu'il n'avait jamais vu une interprétation aussi intense de son pays. C'est un film d'atmosphère dans lequel les images disent tout.
La baleine et le corbeau, de la réalisatrice Mirjam Leuze, met en relief les nombreux enjeux qui ont poussé les scientifiques, la Première Nation Gitga’at et le gouvernement de la Colombie-Britannique à s’engager dans un conflit complexe. Alors que la population de la forêt pluviale du Grand Ours lutte pour protéger son territoire contre la pression et les promesses de l’industrie gazière, les êtres innombrables qui habitent cette région se trouvent pris en otages.
Deux rails en perspective, par tous les temps, depuis déjà vingt ans. Entre deux aiguillages, rêver à la Pologne, avaler une tasse de café. À la lumière d'un fanal, cet homme accomplit sa simple besogne : une poignée de sel, un coup de balai. Au petit matin, quand le peuple des travailleurs envahit les tramways, le nettoyeur d'aiguillages, lui, a fini sa journée.
L'ethnologue Marius Barbeau nous introduit à la mythologie autochtone. Masques, danses, chansons, totems sont mis à contribution pour donner aux spectateurs une représentation hautement suggestive de l'histoire « biblique » (le mot est de M. Barbeau) des tribus autochtones.
Le monde rural doit s'adapter aux exigences de l'évolution qui caractérise l'ensemble de notre société. Réforme des méthodes de culture, réorganisation des marchés, orientation des jeunes, tels sont quelques-uns de ces problèmes. Vécus par une famille, ils prennent ici tout leur sens et leur véritable dimension humaine.
Ce long métrage documentaire suit le parcours atypique du reporter pigiste canadien, Jesse Rosenfeld. À ses côtés lors d'expéditions dans différentes zones de conflits au Moyen Orient, le réalisateur Santiago Bertolino témoigne d’une réalité régionale complexe, tout en rendant compte de l‘évolution de la pratique journalistique dans le nouveau contexte médiatique imposé par l'Internet.
De l’Égypte à la Turquie et à l’Irak, en passant par Israël et la Palestine, Un journaliste au front montre les hauts et les bas d’un nouveau journalisme en action où le reporter doit savoir imposer ses sujets et prendre position pour espérer faire la une. Objectif : faire entendre la voix d’une information indépendante et critique dans la nouvelle jungle de la communication.
Ce long métrage documentaire raconte le parcours de deux marathoniens kenyans. Des années durant, les frères d’armes Julius Arile et Robert Matanda ont évolué parmi des bandes de voleurs, semant la terreur dans les campagnes du nord du Kenya. De ce fait, lorsque ces deux criminels disparaissent, on les croit morts ou arrêtés. Il n’en est cependant rien ; ils ont troqué leurs fusils contre l’amnistie et des chaussures de course, dans l’espoir de compter parmi les meilleurs coureurs de marathon professionnels qui soient. Or, possèderont-t-ils les qualités nécessaires pour surmonter la corruption? Entièrement raconté par ses principaux protagonistes, Arile et Matanda propose une version kényane du rêve américain. Une histoire d’amitié, d’armes… et de course.
En 2013, une statue d’Apollon datant de l’Antiquité est trouvée au large de Gaza avant de disparaître dans d’étranges conditions. Œuvre de faussaires ou bénédiction des dieux pour un peuple palestinien en mal d’espoir? Bientôt, la rumeur s’emballe alors qu’en coulisse différents acteurs locaux et internationaux s’agitent, mus par un souci de préservation ou par une logique purement mercantile. Tourné à Gaza et à Jérusalem, L’Apollon de Gaza se déploie comme un film-enquête axé sur ce trésor national qui fait rêver. Passionnante réflexion sur le temps et la fragilité des civilisations, mais aussi méditation poétique et philosophique, le film nous immerge dans la réalité méconnue d’un territoire qui paie encore le prix du conflit israélo-palestinien, mais où la vie, insoumise, subsiste envers et contre tout. Apportant un peu de lumière et de beauté dans le ciel de Gaza, la statue pourrait redonner une part de dignité à tout un peuple, tout en réveillant par son histoire exaltante une fierté nationale trop souvent bafouée.
La caméra nous montre Henri Gagnon, organiste à la cathédrale de Québec, à son domicile, aux orgues de la cathédrale, dans les salles de cours au milieu de ses élèves. Vues nombreuses de Québec sous la neige.
Nous sommes en janvier 1954. La guerre de Corée est terminée. Les soldats onusiens détenus dans les camps de prisonniers sont maintenant libres de retourner dans leur patrie. Ceux qui refusent d'être rapatriés sont transférés en zone neutre où on leur donne quatre-vingt-dix jours pour reconsidérer leur décision. Parmi eux, vingt et un soldats américains décident de demeurer en Chine.
Aux États-Unis, le maccarthysme est à son apogée. De nombreux Américains croient que ces jeunes hommes ont subi un nouveau type de lavage de cerveau aux mains des communistes chinois. Mais que s'est-il réellement passé?
Alors que la guerre froide n'est plus qu'un souvenir, le cinéaste Shui-Bo Wang, dont le film Sunrise Over Tiananmen Square a été en nomination aux Oscars, a filmé l'aventure extraordinaire de ces Américains. À l'aide d'images inédites des camps chinois et d'interviews avec d'anciens prisonniers de guerre et des membres de leurs familles, Des G.I.'s qui ont choisi la Chine raconte l'histoire fascinante et méconnue de ces dissidents américains qui ont combattu pour leur pays et ont ensuite coupé tous les liens avec lui.
Le gel a beau sévir à Edmonton, Mariah n’a pas froid aux yeux. Chaque jour avant l’aube, alors que la ville est toujours emmitouflée dans le sommeil, elle se prépare à effectuer ses livraisons. Coursière à vélo, Mariah appartient à cette communauté restreinte des guerriers des neiges qui enfourchent fièrement leur bicyclette et partent à la conquête des rues engorgées du centre-ville.
Dans les hautes terres du Cap-Breton, similaires à celles de l’Écosse, vivent des colons écossais. De petits troupeaux de moutons rappelant ceux des modestes fermiers du pays d’origine se promènent dans les collines et fournissent de la laine pour le filage et le tissage. Des églises à l’humble clocher et l’unique collège gaélique au monde entretiennent la foi jadis pratiquée dans les hauteurs d’outre-mer. On entend le gaélique à l’église, on le chante dans les communautés et les gens le parlent volontiers entre eux lorsqu’ils se croisent dans la rue.
Un film «fraternel» qui décrit en images et en dialogues saisissants la pauvreté matérielle et morale d'un petit village de la Gaspésie. Ce document recueilli d'après la méthode de l'animation sociale est inséré dans le contexte de certains milieux privilégiés de Montréal, faisant ressortir le mur d'indifférence et d'ignorance qui sépare, au Québec même, les bien-nantis des populations déshéritées.
Avec Borealis, son nouveau long métrage documentaire, le célèbre réalisateur Kevin McMahon (L’eau, c’est la vie) pénètre dans les profondeurs de la forêt boréale pour y découvrir l’expression chorale de la vie dans les légendaires étendues sauvages du Canada. Comment les arbres arrivent-ils à évoluer, à communiquer, à survivre malgré les forces destructrices du feu, des insectes et de l’intrusion humaine? Borealis offre un portrait immersif des cycles de vie de la forêt, présenté selon la perspective des plantes et des animaux qui y vivent.
Ce film contient des propos vulgaires. Pour public averti.
Dans Sur les traces de John Ware, Cheryl Foggo poursuit sa quête afin de revoir la mythologie entourant John Ware, le cowboy noir qui s’est établi en Alberta, au Canada, à la fin du 19e siècle. Ses recherches mettent au jour le profil possible de cette personnalité emblématique et le sens que revêt son héritage au regard du racisme qui s’exerçait — et s’exerce toujours — contre les Noirs.
Tourné entre la somptueuse nature haïtienne et les paysages glacés du Québec, le documentaire Kenbe la, jusqu’à la victoire de Will Prosper suit le parcours inspirant d’Alain Philoctète, artiste et militant qui, malgré sa maladie, rêve de développer un projet de permaculture en Haïti.
Court métrage d'animation réalisé par le Groupe Kiwistiti, un collectif actif dans la réalisation de films d'animation à Québec. Ce film raconte l'histoire de touriste envahissant la capitale, tandis qu'un homme est retrouvé gisant sur le sol. Immédiatement, un attroupement se forme autour de lui. Que lui est-il arrivé? Chacun fait valoir son point de vue. Mais pendant que leur babillage alimente la rumeur, aucun de ces personnages ne songe une seconde à secourir le pauvre homme. Ni la scientifique, ni le policier, ni l'homme d'affaires, ni la punkette, ni la vieille dame... Film sans paroles.
À 90 ans, la frêle Martha Katz a toujours une énergie débordante. Espiègle, elle taquine son petit-fils, le réalisateur Daniel Schubert en visite chez elle à Los Angeles, à propos de la chemise qu’il porte, mais cet humour cache une tragédie. À 14 ans, Martha a été arrachée à son village en Tchécoslovaquie et déportée à Auschwitz avec sa famille. La visite d’un musée de l’Holocauste ravive des souvenirs douloureux, notamment la rencontre angoissante de l’un des personnages les plus tristement célèbres de l’Allemagne nazie. Pour la tenace survivante Martha, toutefois, ce qui compte, c’est sa vie d’après-guerre à Winnipeg, difficile mais gratifiante, qu’elle évoque avec tendresse dans ce portrait intimiste et chaleureux.
La vie de Rajani Thiranagama, enseignante et médecin, féministe visionnaire et défenseur des droits humains, assassinée à l'âge de 35 ans, révèle, de façon saisissante, différentes facettes de la montée du nationalisme ethnique au Sri Lanka et ses conséquences sur la vie des femmes. Avec en toile de fond les tensions politiques passées et présentes, les soeurs, les filles et le mari de Rajani évoqueront leurs souvenirs personnels en retournant dans leur pays mis à feu et à sang par trente ans de conflit ethnique, de répression et de militantisme. À travers des évocations poétiques, des archives, des lettres et des rencontres tournées sur le vif avec des militants et des membres de la famille de Rajani, ce documentaire explorera, tant du point de vue personnel que politique, l'accès à l'égalité pour les femmes et la recherche de la vérité dans une société militarisée. Cette hisoire, à caractère épique, d'amour, de révolution, d'intrigue politique et de conflit entre le bien et le mal, retentit bien au-delà des frontières du Sri Lanka.
Sur le ton épique caractéristique des narrateurs des années 1950, nous sommes invités à suivre le docteur Paul-Léon Rivard dans sa pratique quotidienne de la médecine sur un vaste territoire du nord de l'Abitibi. L'aventure et le courage sont au rendez-vous.
Chronique d'une polyvalente. Le F. 11 en arts plastiques : ce n'est pas un choix; Daniel fait une recherche en peinture. Le F. 26 en religion: analyse de l'emploi du temps. Le F. 35 en français : étude de la Petite Patrie; peu de connaissances en histoire. Nouvelles valeurs des jeunes. Richard est mis à la porte du cours d'anglais. Religion : matérialisme de la société, anonymat. Le F. 11 en information scolaire et professionnelle : nécessité de réussir les cours obligatoires. «Faire cuire un oeuf en anglais.»
Chronique d’une polyvalente. Les examens de fin d’étape. Comment tricher. Journées pédagogiques : discipline, horaires. Cours d’anglais : « I find this case unusual ». Le F. 35 corrige l’examen de français. Changement de notes refusé. Le F. 11 en religion. Richard et Mario au conseil de discipline : « La soupe est chaude. »
Remise des notes par le directeur adjoint. Explications concernant le déroulement des choix d’options. Avertissement : l’école n’est pas tenue de garder ceux qui ont 16 ans. Mario veut passer l’été en Floride. Le F. 35 en maths. Commentaires de l’équipe du journal sur l’école. Le préprofessionnel évalue son travail de la semaine ; exposé des objectifs et des méthodes du professeur. Daniel désavoue son groupe. Commentaires du directeur adjoint sur les élèves, les enseignants et les parents. Réunion des parents avec les maîtres.
Plus d’une décennie après la crise financière mondiale de 2007-2008, qu’en est-il de la mondialisation ? Le cinéaste-philosophe Jean-Daniel Lafond nous ouvre les portes du Forum économique international des Amériques, un gigantesque rassemblement annuel où économistes, financiers et politiciens s’expriment sur les grands enjeux de l’heure. Grâce aux témoignages privilégiés d’une vingtaine d’hommes et de femmes d’influence, La fin des certitudes se présente comme une méditation, à plusieurs voix, sur l’état du monde. Un documentaire d’observation qui tisse un bilan lucide de la mondialisation — avec les idéaux, les désillusions, les craintes et les espoirs qu’elle suscite — et plaide pour la naissance d’un nouvel humanisme, plus inclusif et équitable.
Alors que le monde réapprend à vivre en pleine pandémie, pour nombre de personnes LGBTQ+ arabophones à Montréal, c’est juste une période comme les autres. Lorsqu’on a échappé à la violence homophobe dans son pays d’origine et vécu un douloureux projet migratoire, ou qu’on fait encore face à des préjugés sociaux liés à des conflits interculturels et intergénérationnels, survivre à l’isolement social n’a rien d’inhabituel.
Au fil de conversations avec Jean Pichette, sociologue et penseur politique passionné, la réalisatrice considère ce temps d’arrêt forcé comme une occasion de repenser, à partir de la crise actuelle, nos modes d’existence, notre rapport à l’autre, à la nature, à la science, à l’économie, à l’art, au politique, bref, à ce qui fait de nous des êtres humains.
Un bord de lac. Un barrage. Une diversité de témoignages qui nous dépassent, tout comme le reste. Campé dans son auto, un cinéaste fixe le décor à travers la pluie qui tapisse les vitres. Les rencontres se succèdent. Les voix se multiplient, s’appuient par moments, se contredisent plus tard. Le réalisateur passe de l’inquiétude à l’optimisme. Une seule question subsiste : y a-t-il une bonne réponse?
Marguerite Paquin vit dans une résidence pour aînés où 14 soeurs de sa communauté religieuse sont décédées de la COVID-19. Le film nous mène de la grandeur des paysages de la Côte-Nord, où Marguerite a travaillé pendant 47 ans, jusqu’au confinement de sa chambre actuelle, où elle trouve une forme de liberté par la prière et une solidarité inébranlable pour ses consœurs souffrantes.
Roselène contemple. Mary médite. En toile de fond, il y a les longues heures, la pandémie, le travail de soins périlleux et exigeant. À travers une succession rythmée d’images d’archives et contemporaines, cet essai rappelle et confond le milieu institutionnel et le moment de recueil. Suggérant la continuité historique de la violence des politiques de travail et leurs répercussions sur les femmes noires, Sòl évoque une prière prononcée en plein quart de nuit, une méditation.
Tourné à Montréal sur une période de quatre mois (de mai à septembre 2020), L’impossible été de Jules suit l’évolution de la relation de la réalisatrice et de son fils de 19 ans, à travers une quinzaine de discussions redondantes sur l’importance — ou l’impossibilité, selon le point de vue — de suivre les consignes sanitaires imposées par la pandémie.
An investigation into how language is changing in the age of COVID-19. The complete upheaval of social relationships today is leading to the reinterpretation of certain terms, which have suddenly taken on a fatal connotation. This film is a funeral mass in memory of the word “contact.”
Femme territoire, Yolande Simard Perrault se voit comme le fruit des bouleversements telluriques qui ont frappé la région de Charlevoix, au Québec, voilà des millions d’années. Solide comme le bouclier canadien, elle est la fille du cratère né de la chute d’une météorite, d’où sa vitalité hors du commun. Le film trace le portrait de cette femme déterminée, à l’image d’un pays qui s’est créé dans la démesure. Grand amour de Pierre Perrault, qui délaissera tout pour vivre à ses côtés, elle sera la complice du cinéaste. Le documentaire témoigne de l’influence de cette rêveuse insatiable et de sa contribution à l’édification de notre mémoire collective. Dans un flot d’images et de mots, Yolande Simard Perrault raconte les splendeurs du paysage et les êtres qui l’ont façonné. Généreuse et infinie, sa quête identitaire nourrit et prolonge encore aujourd’hui l’œuvre de celui qui aura donné un souffle nouveau à notre cinématographie.
Tous les étés, les Cadets de l’Aviation royale du Canada offrent à leurs meilleurs éléments la chance de participer à un camp d’élite de formation au pilotage. L’envol accompagne un groupe de ces jeunes hommes et jeunes femmes qui suivent un programme intensif de sept semaines en vue d’obtenir un brevet de pilote normalement accordé au terme d’une formation de six à huit mois.
Dans ce film, l’humoriste imitateur et satiriste politique québécois Jean-Guy Moreau se prépare pour sa toute première performance en anglais, à Toronto, où il interprète le premier ministre René Lévesque lors d’une conférence de presse. Moreau est tellement absorbé par son sujet que sa personnalité se confond parfois avec celle de Lévesque, comme lorsqu’il repousse les questions d’un public très engagé. Un spectacle qui lui aura fait redécouvrir le Québec, de l’extérieur.
Ce documentaire de Gil Cardinal et Wil Campbell examine les programmes de spiritualité autochtone mis sur pied dans les établissements pénitentiaires fédéraux de l’Ouest canadien. Dirigés par des aînés autochtones, avec l’assistance d’agents de liaison, ces programmes comprennent des ateliers et des cérémonies qui contribuent à remettre les détenus en contact avec eux-mêmes, leur culture et leur spiritualité.
Quand on était debout et qu'on se retrouve en fauteuil roulant, ou quand on a survécu à un écrasement d'avion alors que d'autres sont morts à notre place, comment fait-on le deuil de ce qu'on a perdu? Comment donne-t-on un sens à sa nouvelle vie? Comment trouve-t-on le chemin d'une autre liberté? Ce film témoigne de la force de l'espoir et de la faculté qu'a l'être humain de s'adapter aux situations les plus difficiles. À la condition de vouloir relever le défi.
Six personnes, en trois endroits différents, regardent une émission qui porte sur la drogue et multiplient les observations que leur dictent les principes et critères qui sont les leurs. Grâce à sa structure originale et aux personnages typiques qu'il présente, ce film réussit à montrer les méfaits de la drogue et les craintes qu'elle inspire aux indrogables, envers des jeunes dont ils sont responsables.
Par la force de la parole de femmes reprenant le pouvoir sur leur vie après avoir subi de la violence conjugale, Sortir de l’ombre braque la lumière sur les récits de vie émancipateurs de Québécoises inspirantes originaires de l’Afrique. Loin des préjugés, le film brise les tabous en donnant accès à un univers intime méconnu et témoigne du formidable sentiment de puissance que provoquent la fin de l’isolement et l’acceptation de soi. Une plongée lumineuse au cœur d’une quête de guérison personnelle, d’une humanité universelle. Il s’agit du troisième documentaire de la réalisatrice d’origine togolaise Gentille M. Assih.
Si vous êtes à risque, voici comment visionner le film de façon plus discrète. Fermez d’abord cette page et effacez votre historique de navigation. Ouvrez ensuite une nouvelle fenêtre privée (plutôt que d’ouvrir simplement une nouvelle fenêtre), puis collez l’adresse suivante dans la fenêtre privée : https://www.onf.ca/film/sortir-de-lombre/. Ceci évitera que la page du film s’affiche dans votre historique de navigation.
Après avoir participé aux soulèvements populaires contre Bachar Al-Assad, Adnan Al-Mahamid a dû fuir la Syrie avec Basmah, sa femme, et leurs quatre enfants. Établie à Montréal depuis plusieurs années, cette famille a ouvert ses portes au réalisateur Pascal Sanchez. S’ils ont pu s’acclimater relativement rapidement au cours paisible de la vie montréalaise, Adnan et Basmah craignent toujours pour les proches dont ils sont sans nouvelles. Malgré les milliers de kilomètres qui les séparent de la guerre, celle-ci ne les quitte pas. Elle surgit par bouffées au détour d’une conversation, d’un appel par Skype ou d’un fil Facebook. Loin de Bachar raconte le quotidien émouvant d’une famille aux prises avec les tourments d’un conflit dont on ne voit malheureusement pas la fin.
Les frères Bélanger de Trois-Pistoles projettent de former une compagnie pour l’exploitation de leur ferme. Ce court métrage fait partie de la série de films produits dans le cadre d’Aménagement rural et développement agricole (ARDA). Programme de développement socioéconomique rural et de conservation des ressources naturelles, ARDA tente de résoudre les problèmes de pauvreté qui sévissent dans un bon nombre de régions rurales au Canada. Ce programme fédéral-provincial implique la participation des régions, des municipalités et de divers organismes privés et universitaires. Au Québec, le BAEQ a reçu le mandat de préparer un plan de développement régional pour les régions du Bas-du-Fleuve, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Les films, pour la plupart, portent sur ces régions.
Deux jeunes gens farfelus et idéalistes se cherchent du travail. Ils découvrent la société dans laquelle ils vivent. Pour eux qui croient à la liberté, aux êtres qui s’aiment, qui se parlent et s’entendent, le monde qu’ils explorent n’a rien qui corresponde à leurs valeurs. Ils errent dans cet univers matérialiste dans lequel ils se sentent parfaitement étrangers. Ty-Peupe, avec des images d’une grande éloquence, exprime le sens profond de la liberté et de l’idéal de la jeunesse, dans un contexte de contre-culture du début des années 1970.
Ce documentaire donne au public l’occasion de voir à l’œuvre deux maîtres-artisans, les époux Jacob, de la réserve autochtone de Manawan, qui fabriquent à l’écran, étape par étape, des raquettes. Pendant qu’Athanase Jacob choisit un merisier dans la forêt et en tire une pièce qu’il courbe avec son genou jusqu’à ce qu’elle ait pris la forme ovale qu’il désire, sa femme Marianne taille, à même une peau crue d’orignal, des lanières qu’elle lace, tresse et attache au cadre avec une dextérité remarquable. C’est la condition même des Autochtones qui est dépeinte dans ce film à caractère ethnologique, mais à la portée de tout un chacun.
L’histoire, en trois étapes, d’une amitié entre trois gars. Ils ont suivi des voies différentes, mais se retrouvent de façon égale devant l’échec de leur vie. La parodie n’est pas exempte de ce qui demeure une fine analyse de comportement et de milieu. Car ces trois Québécois, c’est un peu nous, tels que nous a rendus une société à la recherche d’elle-même.
Ce film se présente comme un long crescendo bâti avec des éléments symboliques de notre temps et opère une plongée spectaculaire dans le monde de l’inconscient. Des sonorités audacieuses créent un climat fantastique et arrachent le public à la réalité. Nous sommes en 1968, l’année des grandes contestations de masse.
À la faveur du sublime isolement volontaire qu’impose la pandémie de cet étrange printemps 2020, le cinéaste d’avant-garde Mike Maryniuk compose une ode surréaliste à la renaissance et à la réinvention. Juxtaposant des images d’archives à une animation réalisée à la main, il évoque un paysage onirique scintillant et utopique, un monde post-COVID façonné par les forces originelles de la nature… et sur lequel plane le spectre génial de Buster Keaton.
Comment le confinement prolongé façonne-t-il notre expérience du temps? Le cinéaste Conor McNally explore la question en compagnie de son frère Riley, un jeune homme qui apprend à composer avec une réalité nouvelle, mais pourtant étrangement familière.
Quand la société roule au ralenti pour cause de pandémie, un cycliste solitaire entreprend un parcours qui s’amorce devant des boutiques fermées et des rues vides et se clôt sur une métropole s’éveillant à une réalité nouvelle.
Le designer Bruce Mau voit dans la pandémie de COVID-19 une crise de courte durée ponctuant une tendance à long terme vers une évolution positive. Il nous met au défi de renoncer à nos habitudes de vie néfastes et nous incite à nous doter d’un aménagement urbain plus audacieux.
La criminologue et militante communautaire Munira Abukar estime que la justice et l’équité commencent chez soi et dans son cœur. Tirant parti du réveil difficile que nous a réservé 2020, elle déboulonne le discours douillet de l’égalité sociale et met le doigt sur les principaux enjeux qui requièrent un changement.
Le généticien et environnementaliste David Suzuki célèbre le bonheur de savoir que nous, les humains, sommes de la matière organique spongieuse dans le vaste réseau interrelié de la vie et que nous avons tout intérêt à ne pas l’oublier ! Une invitation à sortir jouer dehors et à apprendre du monde réel.
L’économiste Armine Yalnizyan se livre à un examen résolument franc et absolument charmant de notre système économique dysfonctionnel jusqu’à l’absurde et de ce qu’il faut faire pour jouir d’une vie harmonieuse au 21e siècle.
Alors que les mesures de distanciation sociale s'installent pendant la pandémie de COVID-19, Kristin Catherwood retourne à la ferme familiale pour demeurer avec son père, qui est veuf. Avec le printemps, arrive l’empressement habituel à planter les semis, et Kristin commence à penser à son potager, un jardin qui lui rappelle de vifs souvenirs de sa mère et de ses grands-mères.
Tourné pendant le confinement à Winnipeg, Jeudi présente des images que le cinéaste Galen Johnson a saisies du haut de son appartement situé dans une tour. On y voit des gens vaquer à leurs occupations quotidiennes dans les rues, les cours, les stationnements, sur les balcons et les berges pratiquement vides. L’extrême distance et la petitesse des personnes tout en bas, jumelées à des sons rapprochés, accentuent cette étrange intensité liée au fait de savoir qu’une tragédie définissant notre époque est en train de se produire alors qu’on est tous enfermés dans notre logis.
Son confinement, la cinéaste et militante Melaw Nakehk’o l’a passé avec sa famille dans un campement isolé des Territoires du Nord-Ouest, « à chercher du bois, à écouter le vent, à rester au chaud et au sec et à regarder le soleil se déplacer dans le ciel ». En documentant la vie de camp — qui inclut des activités comme la fabrication de cuir de poisson et le grattage de peaux d’orignal —, elle ancre l’expérience de la COVID-19 dans un temps et un lieu précis.
Après avoir perdu sa copine Lucie, un vieux carlin nommé Henri dépend de son propriétaire, qui lui offre aide et compagnie. La scénariste et réalisatrice Ann Marie Fleming (La vie en Rosie) expose toute la tendresse des soins prodigués à un être vulnérable dans son nouveau court métrage d’animation, Vieux chien. Tous les chiens (et les gens) devraient être aussi chanceux et aimés que l’est Henri.
Gabrielle perd la vie dans un accident de voiture. Par-delà la mort, elle s’adresse à Philippe, son époux endeuillé, qui doit composer avec le rituel familial des funérailles. Le cortège est un élégant poème en noir, blanc et rose qui démontre que, malgré le poids des apparences, l’amour fait son chemin.
Physique de la tristesse retrace la vie d’un inconnu naviguant à travers ses souvenirs de jeunesse en Bulgarie, lesquels le ramènent à la mélancolie et au déracinement croissants qui plombent son existence d’adulte au Canada.
Combinant des méthodes artisanales aux technologies numériques et analogiques, Sans objets transfigure les formes d’expression : la photographie y devient gravures et le son, mouvement. Ode au toucher où le geste est magnifié et où l’image s’entend, le film est une méditation à la fois tonifiante et contemplative sur la tactilité.
De village en village, Madeleine et son mari présentent un spectaculaire numéro de femme canon. Moins captivante est toutefois leur vie à la maison, où chaque jour se ressemble. Un matin, Madeleine prend une décision qui changera le cours de leur vie. Coréalisé par l’illustratrice suisse Albertine Zullo et le directeur de la photographie français David Toutevoix, La femme canon est un court métrage d’animation image par image au ton doux-amer qui, dans un univers hors de l’ordinaire, met en scène des questionnements universels sur l’amour et l’épreuve du temps.
Mamie habite en Gaspésie dans une maison faisant dos à la mer. Sa petite-fille se questionne : « Pourquoi Mamie ne s’intéresse-t-elle ni à elle, ni à ses autres petits-enfants? Pourquoi ne partage-t-elle pas avec moi son affection et sa belle couverture? Que s’est-il passé pour rendre Mamie si indifférente? » Dans cette magnifique animation d’aquarelles peintes à la main, la cinéaste remonte dans ses souvenirs d’enfance pour livrer un récit touchant et personnel sur la rupture de transmission entre elle et sa Mamie.
Inspiré de la nouvelle Vaysha, l’aveugle de Guéorgui Gospodinov, ce conte métaphorique du cinéaste Theodore Ushev nous rappelle avec sagesse et humour l’importance du moment présent.
Vaysha n’est pas une jeune fille comme les autres, elle est née avec un œil vert et l’autre marron. Ses yeux vairons ne sont pas l’unique caractéristique de son regard. Elle ne voit que le passé de l’œil gauche et le futur de l’œil droit. Véritable sortilège, sa vision scindée l’empêche de vivre au présent. Elle est aveuglée par le passé et tourmentée par l’avenir; son regard unique est parfaitement divisé en deux temporalités irréconciliables. « Vaysha l’aveugle »… c’est ainsi que tout le monde l’appelait.
Oncle Thomas – La comptabilité des jours aborde la relation privilégiée de Regina Pessoa avec son oncle. Ce film est un cri d’amour puissant envers cet homme marginal qui aura été déterminant dans la vie de la cinéaste, en plus d’avoir été son étincelle artistique. Un splendide hommage à ce poète du quotidien.
Lui est magicien, elle est pompière. Pour se tenir à l’écart des aléas de la planète agitée, les deux amoureux vaquent à leurs occupations quotidiennes dans une nacelle perchée dans les airs. Leur défi : se maintenir en équilibre tout en haut alors que tout va de travers ailleurs. Mais la vie est ainsi faite que les pompiers doivent éteindre des feux et les magiciens, se donner en spectacle. Comment alors assumer ses devoirs dans ce monde détraqué ?
Debout à la fenêtre ouverte, une femme laisse son regard se perdre dans les nuages noirs qui obscurcissent l’horizon. Elle aime deux hommes. Celui qui partage son présent; celui qui a marqué son passé. Immobile, elle lutte contre la remontée des souvenirs, qui émergent des objets, du ciel, de partout. Dans les nuages, un corps-à-corps passionné se dessine.
Ce court métrage d'animation suit Jacqueline, une vieille dame qui n’a plus toute sa tête mais qui, comme tous les étés, est bien décidée à prendre le train pour aller voir la mer. Seulement, cette année, elle est sans cesse suivie par une femme qui se prend pour sa fille, et son voyage prend des allures inattendues et fantasmagoriques.
Une coproduction de Papy3D Productions, l’Office national du film du Canada et ARTE France
Ce court métrage d'animation raconte la triste histoire de l'exode d'une famille. Lorsqu’une guerre civile éclate, une fillette et sa famille sont chassées de leur maison. Pour la petite commence un exode long et pénible éclairé par la seule lumière de l’amitié qui la lie à une écolière appartenant à l’autre clan. Un conte moderne abordant avec humanisme et poésie les conséquences de l’intolérance
Le deuil périnatal reste encore aujourd’hui un sujet méconnu, et les parents qui le vivent se retrouvent bien souvent isolés et sans ressources. Coréalisé par Samuel-A. Caron et France Gallant, L’instant d’une vie pose un regard éclairant sur cet enjeu délicat. Nous y suivons un groupe de parents endeuillés qui s’organisent pour offrir du soutien dans leur région, poussés par leur détermination à briser l’isolement. Vecteur de conversation, ce film est porteur d’espoir et source d’inspiration.
L’Argus, géant de l’air destiné à la chasse aux sous-marins, a été conçu et construit aux usines Canadair de Montréal. Ce film nous montre les principaux moments d’une aventure de plusieurs années qui a coûté des millions.
MISE EN GARDE : Ce film aborde les thèmes du suicide et des comportements autodestructeurs. Si les sujets traités dans le film vous perturbent, nous vous recommandons de communiquer avec une personne de confiance. Shannon Amen révèle les sentiments passionnés et parfois empreints de souffrance d’une jeune femme submergée par la culpabilité et l’anxiété, qui lutte pour concilier son identité sexuelle et sa foi religieuse. Une touchante élégie dédiée à une amie perdue à la suite d’un suicide.
Portrait intimiste du pavillon du Canada à la Biennale de Venise, bijou architectural conçu par le célèbre Studio BBPR de Milan et récemment restauré, tout comme ses jardins, par le Musée des beaux-arts du Canada.
Un coup d'oeil sur Venise, ses habitants, ses touristes. Mais surtout un aperçu de ses splendides richesses artistiques. Tourné à l'occasion de l'ouverture du Pavillon canadien à la Biennale de Venise.
Un voyage philosophique issu de la quête de la réalisatrice pour mieux comprendre les paradoxes, les joies et les problèmes de la démocratie. Entremêlant les exemples contemporains de lutte pour la démocratie et des conversations avec les grands politicologues de l’heure, le film met à jour et fouille des thèmes intemporels, fait le lien entre le passé et le présent, suscite la réflexion et inspire.
En octobre 1970, des membres du Front de libération du Québec enlèvent le ministre Pierre Laporte, déclenchant une crise sans précédent au Québec. Cinquante ans plus tard, Félix Rose tente de comprendre ce qui a pu mener son père et son oncle à commettre de tels actes.
Qu’est-ce que la grossophobie et comment faire pour la surmonter ? Porté par des illustrations et de multiples témoignages douloureux et percutants, Contes d’une grossophobie ordinaire illustre l’effet psychologique chez les adolescentes de la discrimination et de l’intimidation basées sur le poids.
Le 9 août 2016, un jeune Cri du nom de Colten Boushie est tué d’une balle dans la tête après être entré sur la propriété agricole de Gerald Stanley avec ses amis. L’acquittement de Stanley par le jury attire l’attention du monde entier, soulève des questions à propos de l’enracinement du racisme dans le système juridique du Canada et propulse la famille de Colten et sa quête de justice sur la scène nationale et internationale. Dans nîpawistamâsowin : Nous nous lèverons, la réalisatrice Tasha Hubbard tisse un récit pénétrant fusionnant une réflexion sur sa propre adoption, la navrante histoire du colonialisme dans les Prairies et une vision transformatrice d’un avenir où les enfants autochtones peuvent vivre en sécurité sur leur terre natale.
Gilles Carle, ci-devant cinéaste, a cueilli ici quelques-uns des plus beaux fleurons de l'ONF pour nous offrir ce bouquet d'images résumant cinquante ans d'une production cinématographique riche en découvertes. Cette vidéocassette contient aussi Anniversary Vignette, un film d'animation qui rappelle ce qu'a toujours été la vocation de l'ONF.
This bilingual film features the Commissioner of Official Languages and two intermediate school students. The Commissioner explains, in English and in French, the Official Languages Act, his duties and the activities of his Office under the Act. A number of light-hearted situations simulated in the film demonstrate how individual efforts can put Canada's two official languages on an equal basis.
Ce film aborde les problèmes de communication auxquels les jeunes couples doivent faire face et qui souvent les divisent. Pour mieux éclairer les spectateurs, il joint le réel au fictif, souligne les contradictions qui habitent les êtres et marque la différence qui existe entre l'aspect conscient et l'aspect inconscient de leur personnalité psychologique. À travers les héros du film, un coureur automobile de profession et sa femme, Stop nous ramène à l'homme et à son univers d'ambiguïtés fondamentales.
Miroir et satire de la société moderne, ce film sans commentaire, fait de symboles et de sons, d'images suggestives et de signes indicateurs, invite le spectateur à réfléchir sur les diverses formes d'oppression - argent, autorité, interdictions, incitations - qui briment l'homme contemporain, volent son temps, avilissent sa conscience et ses valeurs morales.
Nobuo Kubota, sculpteur et musicien nous livre ici son one man show fait de notes musicales et de bruits. Les objets les plus hétéroclites, jouets, tuyaux, ballons et sonnettes côtoient saxophone, gong et cymbales, formant un orchestre. Résultat de la démarche d'un musicien accompli vers la découverte de sources sonores inhabituelles, le spectacle de Kubota invite le spectateur à vivre une expérience musicale et cinématographique nouvelle.
Frederick Andres, un fonctionnaire retraité habitant Pierrefonds, en banlieue de Montréal au Québec, fabrique des guitares depuis 15 ans. Il va sans dire qu'il s'inscrit en faux contre la règle voulant trop souvent que l'âge de la retraite soit celui de l'ennui et de l'inutilité.
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
En 1967, un résident hors du commun s’installe dans la petite ville d’East River, en Nouvelle-Écosse : Balakrishna, un éléphant originaire de l’Inde. Cet animal étant considéré comme un symbole de prospérité dans les cultures hindoue et bouddhiste, un homme d’affaires indien fait venir Balakrishna afin que l’animal soit présent à l’ouverture de sa nouvelle usine. Personne ne voue une aussi grande admiration à l’animal que le jeune Winton Cook, et une magnifique affection naît entre le garçon et ce gigantesque nouvel ami. Soutenu par une animation pittoresque, des photographies et de formidables séquences de vieux films amateurs, Balakrishna nous communique la nostalgie sincère des souvenirs d’enfance précieusement conservés. Si le film aborde les thèmes de l’amour, de l’amitié et de la perte, il porte également sur les enjeux touchant l’immigration et la préservation des éléphants.
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Les artistes Steve Verreault et Sébastien Dave Tremblay accompagnent le photographe naturaliste et biologiste Hugues Deglaire lors d’une promenade d’observation en forêt. Riche en méditations sur les bienfaits de se retrouver dans la nature, ce court métrage contemplatif et haut en couleur prête minutieusement l’oreille aux murmures de la forêt. Tourné en deux jours dans les environs de Matane, À l’affût convoque les sens pour évoquer la symbiose entre homme et nature.
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Ce documentaire ludique de Nicolas Paquet et Tom Jacques met en scène la danse monumentale de l’aspirateur à tourbe, une gigantesque machine industrielle imaginée à Rivière-du-Loup. Sur une trame sonore dramatique créée à partir d’instruments inventés, des travailleurs s’affairent à former de grandes buttes, qui acquièrent une splendeur esthétique sous l’œil des deux créateurs. Un clin d’œil au film de l’ONF De la tourbe et du restant, tourné dans les tourbières du Bas-Saint-Laurent durant les années 1970.
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L’influence de la météo sur notre quotidien et l’immense rôle qu’elle joue dans nos conversations, jour après jour, sont indéniables. Les créateurs Guillaume Lévesque et Antoine Létourneau-Berger ont eu l’idée géniale de tisser leur film à partir de bribes de discours sur les conditions climatiques recueillies dans diverses villes du Bas-Saint-Laurent. Axé sur la parole humaine et sa poésie, Il va faire beau demain démontre à quel point cette incontrôlable météo imprègne notre imaginaire collectif et universel.
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Mariage inusité entre l’art et la science, le film expérimental Manège nocturne s’intéresse à l’activité cérébrale à travers les différents cycles d’une nuit de sommeil. Par le biais d’une boîte vocale, l’artiste en arts médiatiques Cynthia Naggar et le concepteur sonore Gueze ont recueilli les rêves de citoyens et de citoyennes. Ceux-ci sont ingénieusement combinés avec des représentations graphiques et sonores générées par des algorithmes issus de données médicales anonymes.
Une famille conformiste indo-canadienne d’une petite ville de la Colombie-Britannique porte un épouvantable secret : trois sœurs ont subi dès l’enfance les agressions sexuelles d’un proche plus âgé. Après avoir gardé le silence durant près de 25 ans, elles choisissent de révéler la vérité, non seulement pour protéger d’autres jeunes parentes, mais surtout pour donner l’exemple à leurs propres filles.
Ce court documentaire symphonique présente un aperçu de la coexistence religieuse unique qu’on observe sur la route 5 à Richmond, en Colombie-Britannique. La route du paradis nous conduit à l’intérieur de plusieurs des lieux de culte — temples, mosquées, églises — établis en bordure de la route, et nous révèle l’unité qui règne, malgré les différences, entre ces divers espaces culturels. Dans un monde aux prises avec la violence et l’intolérance religieuses, la cinéaste Sandra Ignagni brosse en douceur le portrait d’un improbable paysage à l’aide d’images soignées assorties d’une trame sonore composée de prières.
Les mornes terres intérieures du Labrador abritent depuis peu un nombre croissant d’ouvriers philippins ayant franchi des milliers de kilomètres dans l’espoir de trouver à Happy Valley-Goose Bay l’emploi qui procurera à leur famille bonheur et prospérité. Au rythme du Labrador accompagne quelques-uns de ces hommes et de ces femmes qui s’efforcent de se tailler une place au Labrador malgré le prix à payer pour vivre loin des leurs.
À l’âge de 22 ans, le sculpteur d’origine haïda Robert Davidson a grandement contribué à changer l’histoire des gens de sa communauté. Grâce au soutien de sa famille, il a pu sculpter le tout premier totem du village de Old Masset en près d’un siècle. Avec des animations spectaculaires, des entrevues touchantes et des images d’archives, Maintenant plus que jamais dépeint le portrait de trois générations des clans de l’Aigle et du Corbeau qui ont travaillé ensemble à ériger le totem à la manière de leurs ancêtres jusqu’à ce qu’il trône, fort et fier.
Un tournoi de hockey sur luge oppose pendant une fin de semaine des équipes de jeunes Américains et Canadiens. Destiné aux joueurs ayant des difficultés physiques, ce sport suit les mêmes règles que le hockey traditionnel : passer la rondelle, tirer au but, railler les adversaires. Le réalisateur Sam Vint filme l’action de bout en bout tandis que les Sledgehammers du Manitoba se donnent à fond.
Documentaire musical signé Marie Clements, Droit devant rattache un moment charnière de l’histoire des droits civils au Canada — les origines du nationalisme autochtone vers 1930 — au souffle puissant qui anime aujourd’hui le militantisme des Premières Nations.