Documentaire qui nous livre les étapes de la construction d'un canot à la manière atikamekw. Un art de plus en plus oublié, même chez les Amérindiens qui l'inventèrent pourtant. César Newashish, Atikamekw de 67 ans habitant la réserve de Manouane aux confins de la Haute-Mauricie, construit un canot d'écorce à la manière d'antan, n'utilisant que l'écorce du bouleau, les planches du cèdres, les racines de sapin et la sève gommante. Film sans paroles.
Film sans narration dans lequel le cinéaste observe patiemment le travail d’un Amérindien qui construit son canot entièrement avec les matériaux de la forêt. La valeur de ce film est d’abord de fixer sur pellicule un art en voie de disparition, car César est l’un des derniers Attikameks sachant construire un canot d’écorce. Film d’une grande simplicité et pourtant captivant, car pour chaque élément que l’homme tire de la forêt - écorce, bois, résine, racines - on se demande ce qu’il va en faire et on suit attentivement ses gestes. Le canot prend forme sous nos yeux, produit fabuleux d’une culture dont les connaissances et la créativité étaient si profondément ancrées dans le milieu naturel.
Nicolas Renaud
De la sélection : Identités et territoires
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César et son canot d'écorce, Bernard Gosselin, offert par l'Office national du film du Canada
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