L’ONF s’engage à respecter votre vie privée

Nous utilisons des témoins de navigation afin d’assurer le bon fonctionnement du site, ainsi qu’à des fins publicitaires.

Si vous ne souhaitez pas que vos informations soient utilisées de cette manière, vous pouvez modifier les paramètres de votre navigateur avant de poursuivre votre visite.

En savoir plus
Mireille Dansereau

Mireille Dansereau

Après avoir obtenu une licence ès lettres à l’Université de Montréal, Mireille Dansereau réalise un premier court métrage, Moi, un jour (1967), qui est présenté à l’Expo 67. Elle entreprend ensuite une maîtrise en cinéma au Royal College of Art de Londres, où elle tourne son deuxième film, Compromise (1969). De retour au Québec, elle cofonde l’Association coopérative de productions audiovisuelles (ACPAV), qui produit son film La vie rêvée (1972). Elle devient ainsi la première Québécoise à réaliser un long métrage de fiction. Invitée par Anne Claire Poirier à se joindre à l’équipe d’En tant que femmes à l’ONF, elle tourne J’me marie, j’me marie pas (1973), un documentaire sur la difficulté pour les femmes de concilier le mariage, la famille et la création. Elle réalise ensuite le documentaire Famille et variations (1977), puis se consacre, dans le privé, à des projets pour la télévision et à deux longs métrages de fiction, dont Le sourd dans la ville (1987), en compétition à la Mostra de Venise. Elle revient à l’ONF pour y réaliser deux documentaires : Les seins dans la tête (1994) et L’idée noire (2000). Réalisatrice, productrice, scénariste et monteuse, Mireille Dansereau est une pionnière du cinéma des femmes au Québec. Elle est lauréate du prix Albert-Tessier 2022. Cette récompense atteste la richesse de son apport artistique au cinéma d’ici.