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Playlists

Afin de vous aider à explorer notre site, nous avons invité des experts à discuter des films, à faire des recommandations et à mettre la collection de l'ONF en contexte.

  • Sur les traces de Jean-Claude Labrecque Sur les traces de Jean-Claude Labrecque Sur les traces de Jean-Claude Labrecque Sur les traces de Jean-Claude Labrecque
    Sur les traces de Jean-Claude Labrecque
    Réalisateur, directeur de la photographie, caméraman et scénariste, Jean-Claude Labrecque a signé une quarantaine de documentaires et de fictions et son nom figure au générique de près d’une centaine de films! Né à Québec en 1938, Jean-Claude Labrecque travaille d’abord comme photographe de mariages puis apprend les rudiments de la caméra à l’Office du film du Québec (OFQ). Passionné de cinéma, il est un client assidu du bureau de distribution de l’ONF à Québec, où il emprunte chaque semaine un projecteur et des dizaines de bobines de films. C’est pourtant un film vu à la télévision, Jour de juin (1958), sur la parade de la Saint-Jean Baptiste, tourné par une équipe de l’ONF, qui le convainc d’aller travailler là-bas. Habitué à l’OFQ à tourner des parades avec une caméra sur trépied, il découvre la magie d’une caméra mobile, participante, libérée de ses ancrages, promesse de nouvelles possibilités pour le jeune cinéaste en devenir. En 1959, il entre à l’ONF comme assistant caméraman. Il travaille sur quelques films, mais l’expérience n’est pas concluante et son contrat n’est pas renouvelé. La direction juge qu’il n’est pas doué pour ce travail et l’oriente vers les assurances! Il se tourne alors vers le secteur privé. C’est Claude Jutra qui lui donne sa véritable chance comme caméraman en l’engageant sur À tout prendre (1963). Fort de cette expérience, Jean-Claude Labrecque revient à l’ONF en 1963, à la demande du producteur Fernand Dansereau, mais cette fois comme caméraman. Pendant deux ans, il enchaîne les tournages à un rythme effréné. Il tourne notamment avec Arthur Lamothe (De Montréal à Manicouagan, 1963), Terence Macartney-Filgate (The Hundredth Summer, 1964), Gilles Groulx (Le chat dans le sac, 1964) et Gilles Carle (La vie heureuse de Léopold Z, 1965). Douce revanche pour celui à qui on avait dit qu’il n’avait pas d’avenir dans le métier! Il participe également à un documentaire sur Antonioni à la Cinecittà à Rome, Antonioni, documents et témoignages (1966) de Gianfranco Mingozzi. Ce tournage en Europe est formateur et inspirant pour lui. Pendant une semaine, il assiste à la création de Juliette aux esprits (1965) de Federico Fellini, qui tourne tout juste à côté. Il se rend ensuite en France sur le tournage de Bande à part (1964) de Jean-Luc Godard, où il observe le travail d’éclairage du directeur de la photographie, Raoul Coutard. En 1965, il réalise son premier film, 60 cycles, un reportage sur le Tour cycliste du St-Laurent. Un court métrage rempli de trouvailles visuelles spectaculaires qui lui vaudront plusieurs prix ici et à l’étranger. C’est le début d’une carrière de cinéaste, où pendant une cinquantaine d’années il alternera entre le documentaire et la fiction. Ses films sauront capter des moments forts de l’histoire du Québec, tels que La visite du général de Gaulle au Québec (1967), dans lequel le général lance son célèbre « Vive le Québec libre! », La nuit de la poésie (1970), coréalisés avec Jean-Pierre Masse, Jeux de la XXI olympiade (1977), le film officiel des jeux de Montréal, où il présente les athlètes olympiques à hauteur d’hommes, L’histoire des trois (1990), où il fait revivre le voyage à Québec de trois étudiants dans les années 1950, partis convaincre le premier ministre Duplessis de l’importance d’une plus grande accessibilité à l’université, et L’aventure des compagnons de Saint Laurent (1997), sur cette célèbre compagnie de théâtre qui, dans les années 1950, jette les bases du théâtre québécois. Mentionnons également Sur les traces de Maria Chapdelaine (2015), son dernier film, dans lequel il revient sur le tournage du réalisateur français Julien Duvivier, venu tourner une adaptation du célèbre roman de Louis Hémon dans la région du Saguenay ̶ Lac-Saint-Jean en 1934. Ses films dénoncent aussi les injustices sociales, comme Les smattes (1972), son premier film de fiction, qui relate la fermeture d’un village en Gaspésie, On s’pratique… c’est pour les Olympiques (1976), qui met en lumière le manque cruel de financement des athlètes olympiques canadiens ou L’affaire Coffin (1979), qui raconte l’histoire d’une erreur judiciaire. Sa production compte également des portraits intimistes qui nous font découvrir de grands artistes parfois oubliés. On pense à Claude Gauvreau – poète (1974), sur ce formidable poète membre des Automatistes et signataire du Refus global, Marie Uguay (1982), sur cette poétesse de grand talent emportée par le cancer à 26 ans et André Mathieu, musicien (1993), sur ce compositeur de génie dont la musique fut, pendant de longues années, complètement oubliée. D’autres portraits nous font voir des personnages connus différemment. Mentionnons Le frère André (1987), un long métrage de fiction sur le fondateur de l’oratoire Saint-Joseph, 67 bis, boulevard Lannes (1990), qui témoigne de la rencontre entre Claude Léveillé et Édith Piaf en 1959 à Paris et À hauteur d’homme (2003), qui suit la campagne électorale du chef du parti québécois, Bernard Landry. Parallèlement à sa carrière de réalisateur, Jean-Claude Labrecque poursuit son travail de directeur de la photographie et de caméraman pour ses collègues cinéastes à l’ONF, comme Pierre Perrault (Le règne du jour, 1967), Don Owen (The Ernie Game, 1967), Bernard Gosselin (La veillée des veillées, 1976) ou Alanis Obomsawin (Kanehsatake – 270 ans de résistance, 1993). Il collabore aussi à des projets dans le privé avec d’autres réalisateurs, tels que Michel Brault (Entre la mer et l’eau douce, 1967) ou Gilles Carle (Les corps célestes, 1973). Technicien audacieux et inventif, cinéaste toujours à l’affût des événements et des personnages qui jalonnent notre histoire, scénariste préoccupé par les injustices sociales, Jean-Claude Labrecque est sans contredit une figure marquante du cinéma québécois. Récipiendaire du prix Jutra-Hommage 2008, il s'est éteint en mai 2019 après plus de 50 ans de carrière.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • René Jodoin (1920-2015) René Jodoin (1920-2015) René Jodoin (1920-2015) René Jodoin (1920-2015)
    René Jodoin (1920-2015)
    C’est avec regret que nous apprenions le 22 janvier 2015 la disparition d’une grande figure de l’ONF : le producteur, animateur et réalisateur René Jodoin. Né à Hull le 30 décembre 1920, René Jodoin obtient son diplôme de l’École des beaux-arts en 1943. Recruté par le cinéaste Norman McLaren, il se joint à la première équipe d’animation de l’Office national du film la même année. C’est McLaren qui lui apprend le métier. Cette rencontre est déterminante pour Jodoin et marque en profondeur sa conception du cinéma d’animation. Tout comme son mentor, il défendra une approche artisanale, misant à la fois sur l'expérimentation, l'innovation et le didactisme. Il coréalise d’ailleurs deux films avec lui, Alouette (1944) et Sphères (1969). En 1949, après avoir assumé les fonctions de réalisateur et de producteur délégué, il quitte l’ONF pour travailler dans l’industrie privée, mais y revient dès 1954. On lui confie alors la responsabilité d’animer des films de commandites destinés à la Défense nationale. C’est à cette époque qu’il réalise Comment fonctionne le moteur à jet (1959), un petit bijou d’ingéniosité sur le plan didactique. En 1963, il devient directeur du programme de films scientifiques. L’année suivante, l’ONF crée une section française autonome, qui jusque-là dépendait entièrement, tant au niveau budgétaire que structurel, de la Production anglaise. En 1966, Marcel Martin, alors directeur de cette section, lui confie la responsabilité de mettre sur pied et de diriger un studio français d’animation. Pendant une dizaine d’année, René Jodoin y produit 29 films, établit une structure solide et encourage l’expression personnelle, originale, voire expérimentale, des cinéastes, tout en amorçant des essais d’animation assistée par ordinateur. Ceux-ci conduiront notamment à la production de La faim (1974) de Peter Foldès, sélectionné aux Oscars® et Prix spécial du jury à Cannes. Il produit des films marquants, tels que Monsieur Pointu de Bernard Longpré et André Leduc (1975), également sélectionné aux Oscars®, L’affaire Bronswik de Robert Awad (1978) et Balablok de Bretislav Pojar (1972). Il a une influence importante sur la carrière de cinéastes de grand talent, comme Francine Desbiens (Dernier envol, 1977) et Pierre Hébert (Entre chiens et loup, 1978). En 1977, il quitte la direction du studio pour se consacrer à la réalisation. Il réalise Rectangle et rectangles (1984) et Question de forme (1985). Ces films personnels et abstraits s’inscrivent dans la même lignée que ceux tournés dans les années 1960, Ronde carrée (1961) et Notes sur un triangle (1966), et sont marqués par des recherches sur les formes géométriques et la symétrie. Bien qu’ils soient théoriques et didactiques, ces quatre films offrent aux spectateurs une expérience cinématographique à l’état pur! Des éléments graphiques minimaux (un carré, un triangle, un rectangle, un point, une droite) qui se déploient dans un système de symétrie, emportés par une musique entraînante. En 1985, René Jodoin prend sa retraite et se consacre à des expériences cinématographiques avec un micro-ordinateur. En 2001, il reçoit le prix Albert-Tessier, la distinction la plus prestigieuse accordée par le gouvernement du Québec dans le domaine du cinéma.
  • L'ONF célèbre l'écran d'épingles L'ONF célèbre l'écran d'épingles L'ONF célèbre l'écran d'épingles L'ONF célèbre l'écran d'épingles
    L'ONF célèbre l'écran d'épingles
    Saviez-vous qu’il existe seulement deux écrans d’épingles en activité dans le monde? Le premier se trouve au Studio d’animation de l’ONF, à Montréal, et le second, une version nouvellement restaurée de l’instrument surnommée l’« Épinette », appartient au Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) de France. Instrument mythique dans l’histoire du cinéma, l’écran d’épingles est un écran vertical blanc perforé de centaines de milliers de trous, chacun traversé par une épingle rétractable. Éclairées latéralement, les épingles projettent des ombres dont la longueur varie selon qu’elles sont plus ou moins enfoncées. Cette trame d’épingles et d’ombres crée ainsi une gamme de dégradé allant du noir au blanc et donne à l’image animée l’aspect d’une magnifique gravure ou d’un dessin au fusain. Inventé dans les années 1930 par Alexandre Alexeïeff et Claire Parker, la richesse de cet héritage a été préservée par Ludmila Svetlana Alexeieff Rockwell, fille d’Alexandre Alexeïeff. Cette sélection de 8 films d'animation réalisés à l'écran d'épingles et 2 documentaires sur le sujet illustre la virtuosité de cet instrument de création unique au monde et le savoir-faire de ses héritiers.
  • Les grands jazzmen et les films de l’ONF Les grands jazzmen et les films de l’ONF Les grands jazzmen et les films de l’ONF Les grands jazzmen et les films de l’ONF
    Les grands jazzmen et les films de l’ONF
    Saviez-vous que la musique de certains des plus grands jazzmen du monde se retrouve dans des films de l’ONF? Des pièces composées expressément pour un film. Des enregistrements inédits à la demande d’un cinéaste. Découvrez cette sélection, dans laquelle vous entendrez des œuvres de John Coltrane, Oscar Peterson et Ornette Coleman.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Plan large : quand les sciences de la mer font leur cinéma Plan large : quand les sciences de la mer font leur cinéma Plan large : quand les sciences de la mer font leur cinéma Plan large : quand les sciences de la mer font leur cinéma
    Plan large : quand les sciences de la mer font leur cinéma
    Le cinéma et centre de production Paralœil à Rimouski a mis en place un programme de résidences en cinéma et en sciences de la mer intitulé Plan large, en référence au langage cinématographique et au fleuve. Quatre courts métrages sont nés de la rencontre fertile entre l’art et la science, entre des cinéastes et des chercheurs qui mettent en commun leurs passions et leurs langages respectifs. Par la création de ce programme de résidences, Paralœil souhaite stimuler la cinématographie en région en se tournant vers un des aspects uniques de Rimouski en tant que technopole maritime. Ce projet a été rendu possible grâce à l’ONF par l’entremise de son programme ACIC.

    Les organismes scientifiques partenaires pour ces résidences sont l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’UQAR, le Centre interdisciplinaire de développement en cartographie des océans (CIDCO) et l’Institut Maurice-Lamontagne, sans oublier des chercheurs indépendants tels que Pierre-Henry Fontaine, collaborateur du Réseau d’observation des mammifères marins (ROMM) et fondateur-animateur du Musée du squelette. Ces organisations partenaires ont servi de lieu d’accueil pour les résidences de cinéastes selon les projets.

    Les cinéastes et leurs partenaires scientifiques :

    Julien Boisvert avec Pierre-Henry Fontaine Félix Lamarche avec Guillaume St-Onge, Daniel Bourgault, Dany Dumont, Philippe Archambault Françoise Dugré avec André Rochon Guillaume Lévesque avec Dany Dumont Françoise Dugré avec André Rochon
  • Les Rendez-vous de la francophonie 2019 Les Rendez-vous de la francophonie 2019 Les Rendez-vous de la francophonie 2019 Les Rendez-vous de la francophonie 2019
    Les Rendez-vous de la francophonie 2019
    En cette année du 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles, le débat sur le territoire et les langues entre le français, l’anglais et les langues autochtones demeure un sujet très actuel. Cette sélection de films illustre la vitalité de la francophonie canadienne parmi les cinéastes de l’ONF. L’ONF offre ainsi, en parallèle aux célébrations des Rendez-vous de la francophonie, une proposition plus intime à découvrir, à votre rythme. Ouvrez une ou plusieurs fenêtres sur les préoccupations de la francophonie en regardant des documentaires personnels et percutants ainsi que des films d’animation primés.
  • Cinéaste recherché(e) Cinéaste recherché(e) Cinéaste recherché(e) Cinéaste recherché(e)
    Cinéaste recherché(e)
    23e édition – Place aux créatrices en animation Le concours se termine le 26 février 2018. Reconduit tous les deux ans depuis 1980, le concours Cinéaste recherché(e) permet à un lauréat ou à une lauréate de réaliser une première œuvre professionnelle à l’ONF, l’un des chefs de file mondiaux en production et en distribution de courts métrages d’animation d’auteur. Pour sa 23e édition, le Studio d’animation du Programme français de l’ONF rend concret l’engagement pour la parité pris par l’organisation en 2016. Cette édition réservée aux femmes s’inscrit dans cette initiative afin de soutenir et d’accroître la présence des créatrices en animation. Consultez les règlements du concours Découvrez les films des anciens lauréats de Cinéaste recherché(e)
  • Films primés au Festival international d'animation d'Ottawa Films primés au Festival international d'animation d'Ottawa Films primés au Festival international d'animation d'Ottawa Films primés au Festival international d'animation d'Ottawa
    Films primés au Festival international d'animation d'Ottawa
    Le Festival international d’animation d’Ottawa se déroule du 20 au 24 septembre 2017. Encore une fois cette année, plusieurs films de l’ONF y seront présentés. En attendant de voir ces nouvelles productions, découvrez cette sélection de courts métrages d’animation présentés lors d’éditions précédentes, tous lauréats d’un prix.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Films primés au Festival d’Annecy Films primés au Festival d’Annecy Films primés au Festival d’Annecy Films primés au Festival d’Annecy
    Films primés au Festival d’Annecy
    Le Festival international du film d’animation d’Annecy, en France, se déroule du 12 au 17 juin 2017. Il s’agit de l’un des plus importants festivals d’animation au monde, et les films de l’ONF y ont été plus d’une fois récompensés. Découvrez cette sélection de courts métrages d’animation, tous lauréats d’un prix à Annecy.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Films primés au Gala Québec Cinéma Films primés au Gala Québec Cinéma Films primés au Gala Québec Cinéma Films primés au Gala Québec Cinéma
    Films primés au Gala Québec Cinéma
    Découvrez cette sélection de documentaires et de films d’animation de l’ONF, tous lauréats d’un prix Iris.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Expo 67 : 50 ans déjà! Expo 67 : 50 ans déjà! Expo 67 : 50 ans déjà! Expo 67 : 50 ans déjà!
    Expo 67 : 50 ans déjà!
    Lorsque vous entendez les gens parler d’Expo 67, vous avez tôt fait de constater qu’ils gardent de bons souvenirs de l’événement. Pour ma part, je m’en souviens comme si c’était hier. Comment aurais-je pu oublier? Ma famille a immigré au Canada au début de septembre 1967. Nous avons visité Expo 67 dès les premiers jours de notre arrivée à Montréal, si bien que l’exposition universelle a en quelque sorte constitué mon premier contact avec ce grand pays. Ce fut également une découverte du Canada pour les quelque 50 millions d’autres visiteurs qui y ont afflué cette année-là entre le 27 avril et le 29 octobre, profitant de cet intervalle de six mois et deux jours pour explorer « Terre des Hommes » (thème d’Expo 67), c’est-à-dire 90 pavillons provenant de 60 pays, dont l’URSS, ainsi que plusieurs pavillons thématiques tels « L’Homme interroge l’univers » et « L’Homme à l’œuvre ». Notre pays occupait l’avant-scène, accueillant bien sûr le monde au pavillon du Canada, mais également à ceux du Québec, de l’Ontario, de l’Ouest canadien et des provinces de l’Atlantique. Présent sur les lieux dès les premières heures, l’ONF a tourné des documentaires immortalisant les divers aspects de l’événement et offert aux visiteurs un véritable cadeau : une production sur écran géant appelée Dans le labyrinthe. Nous ne pouvons (malheureusement) pas remonter le temps, mais afin de souligner le 50e anniversaire d’Expo 67, nous vous proposons cette sélection de 5 films grâce auxquels vous découvrirez — ou redécouvrirez — cet événement unique (revoir le Monorail et l’Arbre du peuple m’a donné la chair de poule). Bon visionnage!
    Une sélection de Albert Ohayon
  • Journée du cinéma canadien 2017 Journée du cinéma canadien 2017 Journée du cinéma canadien 2017 Journée du cinéma canadien 2017
    Journée du cinéma canadien 2017
    Le 19 avril, célébrez la #JourCineCan avec une sélection de films documentaires et d'animation tous fièrement conçus dans « le pays à la feuille d'érable ».
  • Les Rendez-vous de la Francophonie 2018 Les Rendez-vous de la Francophonie 2018 Les Rendez-vous de la Francophonie 2018 Les Rendez-vous de la Francophonie 2018
    Les Rendez-vous de la Francophonie 2018
    La 20e édition des Rendez-vous de la Francophonie (RVF) aura lieu du 1er au 21 mars 2018. Pour souligner ce 20e anniversaire, l’ONF sera présent partout au Canada avec une grande tournée de 278 projections gratuites.

    Dans le même esprit de célébration, nous avons concocté pour les internautes une riche offre en ligne qui réunit 20 films pour les 20 ans des RVF.

    Cette sélection comporte des documentaires sur des femmes inspirées et inspirantes, comme Marie Hélène Allain en dialogue avec la pierre ; des courts métrages d’animation sur l’amour sous toutes ses formes, dont l’oscarisé Le poète danois et le tout récent J’aime les filles ; des courts métrages humoristiques pour les jeunes et les moins jeunes, tels que La dent ; et finalement, des courts métrages pour les tout-petits et leurs grands-parents, dont le classique Ludovic – Des vacances chez grand-papa, histoire de les réunir autour d’un film.

    Les RVF font partie des manifestations entourant la Journée internationale de la Francophonie (20 mars), organisée chaque année partout dans le monde pour promouvoir la langue française et ses multiples expressions culturelles.

    Bons Rendez-vous de la Francophonie !
  • Gens ordinaires extraordinaires Gens ordinaires extraordinaires Gens ordinaires extraordinaires Gens ordinaires extraordinaires
    Gens ordinaires extraordinaires
    À l'occasion du 150e anniversaire de la Confédération du Canada, l'ONF vous offre le portrait de Canadiens et de Canadiennes qui ont des histoires hors du commun à raconter. Aldéa est la doyenne du pays. À 105 ans, elle nous livre ses conseils pour une vie active. Kénojouak est une artiste inuite. Elle recrée les étranges créatures qui peuplent son univers sur des peaux de phoque et des blocs de pierre. Oumar est mécanicien. Montréalais originaire du Burkina Faso, il est un pilier de sa communauté. Découvrez ces gens ordinaires extraordinaires et plusieurs autres dans la sélection qui suit.
  • Pour toujours le hockey Pour toujours le hockey Pour toujours le hockey Pour toujours le hockey
    Pour toujours le hockey
    Lorsque l'on pense aux hivers canadiens, la première chose qui nous vient à l'esprit est le hockey, notre sport national. En ce jour de centenaire des Canadiens de Montréal, nous voulions souligner comment le hockey a su inspirer plusieurs films. À travers cette sélection vous pourrez voir un classique du cinéma d'animation avec Le chandail, ou vous plonger dans le monde du hockey mineur avec Junior ou finalement revivre les coups de patin de l'équipe des Canadiens des années 1950-1960 avec Un jeu si simple.
  • Gilles Carle (1928-2009) Gilles Carle (1928-2009) Gilles Carle (1928-2009) Gilles Carle (1928-2009)
    Gilles Carle (1928-2009)
    Avec ses quarante ans de carrière, Gilles Carle compte parmi les plus grands. L’œuvre est jouissive et pourtant bien ancrée dans la réalité. Les Micheline Lanctôt, Carole Laure, Marcel Sabourin, Gabriel Arcand, Anne Létourneau, Denise Filiatrault, Chloé Sainte-Marie, Willie Lamothe, Daniel et Donald Pilon, Guy L’Écuyer, et beaucoup d’autres l’ont inspiré. Des acteurs et des actrices qui ont marqué notre imaginaire. Ils ont joué des personnages plus vrais que nature, que nous n’oublierons jamais. Une carrière prolifique On le sait, Gilles Carle a connu une carrière prolifique dans l’industrie privée du cinéma, où il a réalisé des films qui ont connu un succès international et qui, à l’étranger, ont attiré l’attention du monde sur notre pays, sa culture et sa cinématographie. À une époque, le cinéma québécois et le cinéma canadien, c’était Gilles Carle. Comme la plupart des cinéastes fondateurs de notre cinématographie, Gilles Carle a fait ses premiers films à l’Office national du film. Cette génération fondatrice, dans les années 60 et 70, représentaitait le renouveau du cinéma aux côté des jeunes cinématographies nationales qui émergeaient un peu partout dans le monde. Gilles Carle, déjà identifiable au tonus particulier de ses films, étaient de ceux-là avec ses collègues Claude Jutra, Gilles Groulx, Pierre Perrault, Michel Brault, Arthur Lamothe, Anne Claire Poirier, Clément Perron, Jacques Godbout, pour ne nommer que ceux-là. Les premiers films Carle entre à l’ONF comme scénariste. Il travaille à quatre courts métrages en 1959 et 1960 avant de passer à la réalisation en 1961 avec Un dimanche d’Amérique, un document sur la communauté italienne de Montréal tourné à la manière du cinéma « candid » qui s’était développé à l’ONF et qui consistait à tourner les événements et la réalité sur le vif, tels qu’ils se présentaient devant la caméra, à la sauvette même, parfois à l’insu des gens, et que les cinéastes francophones s’étaient mis à exploiter à leur manière. Gilles Carle réalisera deux autres films de cette manière : Un air de famille , en 1963, le plus « candid » des trois, un film sur la vie et la famille canadienne-française et Manger, en 1961, une sorte de court essai sur la nourriture dans son aspect noble et humain et son aspect mercantile, trois films dans lesquels son éclectisme légendaire laisse déjà entrevoir ses comportements délinquants, pourrions-nous dire, alors qu’il se permet des mises en situation, des mises en scène en introduisant musique, chansons et autres matériaux hors des normes du cinéma documentaire classique et des modes. Gilles Carle, à cette époque, rêve déjà de voir ses films dans les salles de cinéma. C’est ainsi qu’il tourne un petit film en 35 mm couleur. Patinoire , qui sortira en 1963, 10 minutes sans commentaire, images de Guy Borremans, Jean Roy et Georges Dufaux, avec la musique de Claude Léveillée, sorte de petit ballet musical qui échapperait à la lourdeur documentaire et qui serait une formule à la fois cinématographique et visuellement agréable. Fiction et tentation La créativité fusionnante l’emportant sur les modes. Carle tournera en 1964, avec Jean-Claude Labrecque à la caméra, Solange dans nos campagnes , un faux documentaire qui est en fait une fiction, avec Louise Marleau en jeune fermière, « une satire de la pseudo réalité créée par l’image », aux dires du cinéaste, et dans lequel se manifeste son désir de travailler avec des acteurs. Mais alors avec Percé on the Rocks , également réalisé en 1964, ce sera l’éclatement, « un gros éclat de rire », avait écrit Jean-Pierre Lefebvre, un court film de 9 minutes tourné à Percé et son fameux rocher, un film vif, sorte d’antifilm touristique, dans lequel Carle révèle ses talents de graphiste, d’humoriste, son plaisir plus manifeste ici encore de briser les clichés, et que l’on retrouvera dans l’ensemble de son œuvre. Léopold Z En 1965, sort La vie heureuse de Léopold Z un premier long métrage de fiction qui recevra le Grand Prix du cinéma canadien dans le cadre du Festival international du film de Montréal, la même année. À la proposition de son producteur de l’ONF Jacques Bobet de réaliser un court métrage documentaire sur l’hiver et la neige, Carle avait plutôt proposé un documentaire sur les déneigeurs, ce que lui avait accordé son producteur et qui du même coup, avait donné indirectement à Carle la possibilité de travailler avec des acteurs. Cette production fut une véritable saga qui s’échelonna sur deux ans, mais qui connut un vif succès en salle...pour la plus grande gloire de l’ONF aussi. Dans ce film, on retrouve tout Carle, et ce que ses courts métrages avaient laissé pressentir : la présence d’un créateur authentique qui inscrit son approche de l’homme dans un univers qui lui est propre, cédant l’espace au familier plutôt qu’au pittoresque, un film avec ses ruptures de ton et ses dialogues tout aussi familiers, où l’humour sait jouer merveilleusement et fait ressortir les petites vérités et mensonges de nos travers sociaux et culturels. L’année suivante, en 1966, Gilles Carle quittait l’ONF. Il y reviendra 12 ans plus tard. Pendant ces douze années dans le secteur privé, son activité créatrice n’eut de cesse. C’est lui qui donna les assises les plus solides à la production du film publicitaire au Québec. Il réalisa des courts et moyens métrages documentaires et de fiction, et sept longs métrages qui lui valurent une renommée nationale et internationale. Retour à l'ONF En 1978, Gilles Carle revint à l’ONF y tourner L’âge de la machine , un court métrage de fiction de 28 minutes merveilleusement dialogué, dont l’action se situe dans son Abitibi natale, en 1933. Non seulement y retrouve-t-on plusieurs des acteurs et actrices des ses longs métrages, mais également les thèmes, l’humanité, le ton de ses films précédents, où couvent aussi la gravité et l’humour qu’on lui connaît ainsi que sa démarche caractéristique de toujours accorder de l’importance à l’arrière-plans social de ses récits. LES LONGS MÉTRAGES DOCUMENTAIRES L’activité créatrice de Gilles Carle est débordante dans les années 80. Pas moins de 17 films jusqu’en 1999, dont 5 longs métrages documentaires produits ou coproduits par l’ONF. Jouer sa vie , documentaire fouillé sur le monde international des joueurs d'échecs (1982); Cinéma, cinéma, film rétrospective de 25 ans de production française à l’ONF sur un scénario original du cinéaste, avec la chanson éponyme, coréalisé avec le monteur Werner Nold et produit par Roger Frappier. Le film fut terminé au début de1985, la même année où il réalisa Ô Picasso , sur la a vie et l'œuvre du plus célèbre peintre de notre temps. Le diable d’Amérique , en 1991, porte sur l’omniprésence du diable qui traverse les siècles et qui nourrit les peurs et les superstitions en Amérique. Moi j’me fais mon cinéma , son dernier film, en 1999, est une « autobiofilmographie », où le cinéaste ranime, presque malgré lui, tout un pan de l’histoire cinématographique québécoise en commentant avec humour les extraits les plus marquants de ses films. Carle et l'ONF C’est lui qui réalisa en 1989 le court métrage 50 ans pour souligner le cinquantième anniversaire de l’ONF : un court métrage de 2 minutes 41 secondes qui fut diffusé partout dans le monde et projeté au Festival de Cannes au moment où on remettait une Palme d’Or à l’ONF pour souligner l’excellence d’un demi-siècle de production. À l’ONF, Carle retrouvait l’espace d’exploration et d’expérimentation qui lui était cher, où la liberté de création qui lui était offerte pouvait laisser cours à son imagination. Ces longs métrages documentaires, à nul autre pareils, dans lesquels s’allient, avec un sens du risque, voire parfois de la provocation, dans des montages vifs aux associations inattendues et des mises en scènes hasardeuses, un matériau cinématographique diversifié, allant de tournage documentaire original et d’un volume important d’archives, à des chansons écrites par lui et interprétées par Chloé Ste-Marie comme dans Picasso et Cinéma, cinéma . Bref, une approche documentaire où l’information et les éléments du spectacle cinématographique se côtoient à la manière unique de Gilles Carle. Les films de Gilles Carle, qu’ils soient documentaires ou de fiction, même ceux qui apparaissent les plus éclatés dans leur forme, sont toujours profondément inscrits dans l’environnement social et culturel d’où ils sont issus et desquels ils sont l’expression. Son œuvre est incontournable dans le patrimoine cinématographique québécois et canadien. Carol Faucher Analyste à la conservation et responsable de La collection Mémoire de l’ONF
  • Patrice Bernier
    Patrice Bernier Les choix gagnants de Patrice Bernier pour une société plus inclusive
    Pour le Mois de l’histoire des Noirs, Patrice Bernier est fier d’agir à titre de curateur invité pour l’ONF et de présenter une sélection de ses trois films préférés issus de notre chaîne Lumière sur les oeuvres de réalisatrices et réalisateurs noirs.

    Voir les coups de cœur de la conservatrice invitée Carla Beauvais
  • Douglas Roche
    Douglas Roche La force de la paix (de 15 à 17 ans)
    L’éducation est le meilleur moyen de promouvoir la culture de la paix. Audacieux et divertissants, les films de cette sélection illustrent brillamment la nécessité de faire valoir le respect de toute vie, le refus de la violence, le partage et la préservation de la planète. To watch this playlist in English, click here. Les films de cette sélection comprennent : Un rêve étrange Si cette planète vous tient à cœur Scared Sacred Le pacifiste à la guerre : une guerre de conscience Retour à Dresden Uranium
  • Nicolas Renaud
    Nicolas Renaud Identités et territoires (de 15 à 17 ans)
    Dans les spectaculaires paysages du Canada, plusieurs identités culturelles se sont forgées en lien étroit avec le territoire. Qu’il s’agisse de la forêt, de la mer, du froid ou des rivières, ces films s’intéressent à l’influence de la nature sur le mode de vie, les connaissances, le langage et l’imaginaire. Les films de cette sélection comprennent : Au pays des jours sans fin Télesphore Légaré, garde-pêche La Nahanni Bûcherons de la Manouane Les voitures d’eau César et son canot d’écorce L’aviron qui nous mène – Solo élémentaire L’aviron qui nous mène – Double élémentaire L’aviron qui nous mène – Solo en eaux vives L’aviron qui nous mène – Double en eaux vives La bête lumineuse La conquête de l’Amérique I La conquête de l’Amérique II
  • Ariel Smith (nēhiyaw)
    Ariel Smith (nēhiyaw) La Journée du cinéma canadien
    À l’occasion de la neuvième Journée du cinéma canadien (JCC), j’ai eu plaisir à préparer, avec l’équipe de REEL CANADA, cette sélection de films autochtones créés pour l’ONF.

    Cette année, la JCC met en vedette les films des cinéastes inuits, métis et des Premières Nations du Canada. Ce programme comprend plusieurs titres de l’ONF que vous trouverez également sur la liste officielle des films de la JCC de REEL CANADA, de même qu’une sélection d’autres films de l’ONF réalisés par des cinéastes autochtones vivant au Québec, et un film franco-manitobain. Ces œuvres et les cinéastes qui les ont créées ont ouvert la voie à la génération actuelle de cinéastes autochtones. Ce sont de grands films à découvrir. La pierre de touche de la sélection est à mon avis Pluie de pierres à Whiskey Trench, d’Alanis Obomsawin, un regard sans compromis sur un jour sombre de notre histoire collective. Club Native , l’incontournable documentaire qu’a signé la cinéaste en 2008, figure également au programme. Ces titres démontrent également toute l’importance que revêt l’autonomie narrative pour les artistes multimédias autochtones. Lorsque les histoires autochtones sont racontées par des cinéastes autochtones, il en résulte une expression culturelle authentique et autodéterminée, et des histoires significatives qui captivent une diversité de publics. Bon visionnement !
  • Thomas Waugh, Ezra Winton, Michael Baker
    Thomas Waugh, Ezra Winton, Michael Baker Société nouvelle
    L'accès aux œuvres issues de Challenge for Change/Société nouvelle, la vénérable et controversée série documentaire de l'ONF, est difficile depuis des décennies. Grâce au lancement du livre Challenge for Change: Activist Documentary at the National Film Board of Canada et à la sélection en ligne sans cesse croissante, nous, les éditeurs de cet ouvrage, sommes ravis de présenter des œuvres comme The Ballad of Crowfoot, The Children of Fogo Island et VTR St-Jacques à la lumière d'écrits documentant leurs aspects artistiques et politiques.
  • Carla Beauvais
    Carla Beauvais Les coups de cœur de la fondation Dynastie catalyseur des talents des communautés noires
    Pour le Mois de l’histoire des Noirs, Carla Beauvais de la Fondation Dynastie est fière d’agir à titre de curatrice invitée pour l’ONF et de présenter une sélection de ses trois films préférés issus de notre chaîne Lumière sur les oeuvres de réalisatrices et réalisateurs noirs.

    Voir les coups de cœur du conservateur invité Patrice Bernier
  • La diversité culturelle (de 15 à 17 ans)
    La diversité culturelle (de 15 à 17 ans)
    Ces documentaires filmés entre les années 1960 et 2000 montrent l’évolution fascinante de la représentation des communautés ethnoculturelles en fonction des valeurs, des préoccupations et des technologies de chaque époque. Les films de cette sélection comprennent : Pâté chinois Zéro tolérance Oumar 9-1-1 Haïti (Québec) Xénofolies Village mosaïque – Côte-des-Neiges, Montréal Pour quelques arpents de neige Les Boat People 10 ans après Cousins germains
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Georges Dufaux, un homme engagé, un cinéaste prolifique
    Georges Dufaux, un homme engagé, un cinéaste prolifique
    Georges Dufaux est sans contredit un des piliers du cinéma québécois et canadien. Il laisse une œuvre imposante aussi riche que variée. Il a participé à plus de 130 films que ce soit comme directeur photo ou caméraman en plus de réaliser une quarantaine de documentaires. Entré à l’ONF en 1956 comme opérateur, il passe à la réalisation dès le début des années 1960. Il tourne avec Jacques Godbout plusieurs courts métrages documentaires destinés à la télévision, dont Pour quelques arpents de neige, un film sur des immigrants fraîchement arrivés au Canada. Dans les années 1970, il questionne nos choix sociaux dans le domaine de la santé en réalisant notamment Au bout de mon âge, un long métrage documentaire empreint d’une grande humanité. Au tout début des années 1980, Georges Dufaux braque sa caméra sur la Chine de l’après Révolution culturelle en signant la série Gui Daò – Sur la voie comprenant les titres Aller retour Beijing, Quelques chinoises nous ont dit et Une gare sur le Yangzi. En 1983, il décide de revenir sur sa série Les enfants des normes, une imposante chronique de huit films réalisée en 1979, où il proposait une réflexion sur les enjeux de l’éducation. Il tourne alors Les enfants des normes – Post-scriptum. Ce film renoue avec quelques-uns des personnages aperçus dans la série et s’attarde à montrer ce qu’ils sont devenus. Les six films de cette sélection sont représentatifs de la filmographie du cinéaste, mais n’en constituent toutefois qu’une infime partie. Il faut rappeler qu’en plus de quarante ans de carrière à l’ONF, Georges Dufaux aura réalisé pas moins de 32 documentaires! Une œuvre colossale que nous vous invitons à découvrir!
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Sélection Werner Nold Sélection Werner Nold Sélection Werner Nold Sélection Werner Nold
    Sélection Werner Nold
    Récipiendaire du prix Albert-Tessier en 2010, la distinction la plus prestigieuse accordée par le gouvernement du Québec dans le domaine du cinéma, membre de l'Ordre du Canada (1984) et chevalier de l'Ordre national du Québec, Werner Nold aura mené une carrière exceptionnelle à l'ONF, pendant plus de 35 ans! Afin de lui rendre hommage, nous avons préparé une sélection de films de l'ONF sur lesquels il a travaillé à titre de monteur. Découvrez le grand talent d'un artiste d'origine suisse, qui a déménagé au Canada à l'âge de 22 ans afin de travailler avec certains des meilleurs cinéastes canadiens : Michel Brault, Claude Jutra, Gilles Carle et plusieurs autres.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • François Dompierre, Prix Hommage 2016 du Gala du cinéma québécois François Dompierre, Prix Hommage 2016 du Gala du cinéma québécois François Dompierre, Prix Hommage 2016 du Gala du cinéma québécois François Dompierre, Prix Hommage 2016 du Gala du cinéma québécois
    François Dompierre, Prix Hommage 2016 du Gala du cinéma québécois
    Ce dimanche, le Gala du cinéma québécois remettra son Prix Hommage au musicien, compositeur et chef d’orchestre François Dompierre. Une reconnaissance amplement méritée pour un homme dont la musique aura marqué le paysage culturel québécois, l’imaginaire du grand public et inspirée nombre de compositeurs et musiciens de l’industrie. Depuis sa sortie du Conservatoire de musique de Montréal en 1963, la musique de François Dompierre se fait entendre au cinéma, à la télévision, à la radio et dans les salles de concert. Sa production est colossale, diversifiée, populaire, au sens noble du terme. Des chansons, des compositions pour le répertoire classique, des jingles publicitaires et surtout des musiques de films constituent son œuvre. En 1965, il écrit la musique du premier long métrage de fiction de Jean-Claude Lord, Délivrez-nous du mal, sorti en 1969. En 1970, il compose celle des chansons de la comédie musicale de Michel Tremblay, Demain matin Montréal m’attend, qui sera reprise en 1995. Par la suite, il travaille surtout à l’ONF, où il compose la trame sonore de plusieurs longs métrages de fiction, dont IXE-13 (1971) de Jacques Godbout, où la musique joue un rôle primordial puisqu’il s’agit d’une comédie musicale, le premier film du genre au Québec. Sa collaboration avec Godbout, entamée avec YUL 871 (1966), se poursuivra avec un autre long métrage de fiction, La gammick (1974) et plusieurs documentaires, dont l’excellent Deux épisodes dans la vie d’Hubert Aquin (1979). Il travaille également avec le cinéaste et ingénieur du son Marcel Carrière pour les comédies Ok… Laliberté (1973) et Ti-Mine, Bernie pis la gang (1976). Puis il signe la musique du film Partis pour la gloire (1975), une fiction sur la conscription au Québec pendant la Deuxième Guerre mondiale réalisée par le cinéaste Clément Perron, scénariste de Mon oncle Antoine (1971). Dans les années 1980, François Dompierre est révélé au grand public. Il est l’auteur de la musique de plusieurs films à succès qui marqueront le cinéma québécois, un cinéma qui, de plus en plus, trouve son public en salle. Mentionnons Bonheur d’occasion (1983) de Claude Fournier, adapté du roman du même nom de Gabrielle Roy, Mario (1984) de Jean Beaudin, pour lequel le compositeur reçoit le Génie (prix Écrans canadiens) de la meilleure musique de film, Le matou (1985) également de Beaudin et pour lequel il se voit décerner le même honneur, et Le déclin de l’empire américain (1986) de Denys Arcand, immense succès populaire et critique. La collaboration avec Arcand se poursuivra d’ailleurs avec les films Jésus de Montréal (1989) et Stardom (2000). Dans les années 1990, il travaille sur des séries télé dont Cher Olivier (1997), pour laquelle il reçoit le prix Gémeaux de la meilleure musique. Il écrit également deux chansons thèmes de films, « L’homme idéal » (1996), interprétée par Marie Carmen sur des paroles de Luc Plamondon dans le film du même nom, et « Laura la belle », interprétée par Ginette Reno sur des paroles de Michel Tremblay pour le film C’t’à ton tour Laura Cadieux (1998), prix Génie pour la meilleure chanson d’un long métrage. Dans les années 2000, il se consacre surtout à son œuvre de concert. Il compose tout de même la musique des films L’Odyssée d’Alice Tremblay (2002) et La passion d’Augustine (2015), son tout dernier opus. Lauréat du grand prix de la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN) en 2008, Chevalier de l’Ordre national du Québec en 2013, Membre de l'Ordre du Canada l’année suivante, récipiendaire de plusieurs prix Félix et Génie, François Dompierre a signé la musique de plus d’une soixantaine de longs métrages de fiction, de documentaires et de séries télé. La sélection offerte témoigne de son passage à l’ONF.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Grant Munro O.C. (1923-2017) Grant Munro O.C. (1923-2017) Grant Munro O.C. (1923-2017) Grant Munro O.C. (1923-2017)
    Grant Munro O.C. (1923-2017)
    C’est avec la plus grande tristesse que nous avons appris le décès de Grant Munro, pionnier de l’animation à l’ONF. Grant Munro naît en 1923. Adolescent, il démontre des talents de sculpteur et de créateur de folioscopes. Il fait ses études à la Musgrove School of Art et à la Winnipeg School of Art, et il obtient un diplôme spécialisé de l’Ontario College of Art en 1944. Son professeur, le peintre Franklin Carmichael – qui appartient au célèbre Groupe des Sept – arrange des entrevues entre Norman McLaren qui cherche à pourvoir un poste au studio d’animation de l’Office national du film et les étudiants de sa classe. Munro est embauché et côtoie George Dunning et René Jodoin, qui connaîtront tous deux une prestigieuse carrière en animation. S’imposant rapidement comme un talentueux animateur de papiers découpés, Munro collabore à un certain nombre de courts métrages musicaux, notamment The Three Blind Mice (1945), avec Dunning et un autre débutant, Bob Verrall. Peu après, Jodoin et Munro quittent l’ONF pour le Mexique, où ils ont bon espoir de réaliser des films et de poursuivre leur recherche artistique. Quand leurs espoirs sont déçus, ils retournent à Ottawa, et Munro travaille à la création de films fixes chez Crawley Films. En 1951, il revient à l’ONF, où il réalise des films d’animation éducatifs et sert de protagoniste à McLaren dans un film en pixillation qui finira par remporter un Oscar, Voisins/Neighbours (1952). Ce court métrage est devenu sans contredit le film de l’ONF le plus célèbre de tous les temps. En 1987, on évaluera à plus de 77 000 le nombre de projections du film dans les cinémas de la planète. À la fin des années 1950, Munro quitte de nouveau l’ONF pour poursuivre sa carrière d’animateur en Angleterre. Pendant trois ans, sous la direction de Dunning (futur réalisateur de Yellow Submarine), il collabore à des dessins animés pour la télévision. Puis il réintègre les rangs de l’ONF en 1961. Il travaille alors à My Financial Career (Ma carrière financière), une interprétation humoristique de la nouvelle de Stephen Leacock, réalisé par Gerald Potterton (1962). Le film est mis en nomination aux Oscars, tout comme Christmas Cracker (Caprice de Noël) (1963), co-réalisé par Norman McLaren, Munro, Jeff Hale et Gerald Potterton. McLaren et Munro signeront aussi Canon en 1964. En 1966, Munro créera aussi le « film à trucages » Toys (Jouets) et, en 1970, le film antitabagisme Ashes of Doom, dans lequel il interprète une fois de plus le personnage principal. De 1976 à 1978, il collabore de nouveau avec McLaren à la série en cinq épisodes Animated Motion (Le mouvement image par image), qui constitue une initiation aux techniques de base de l’animation. Il réalisera aussi plusieurs documentaires, dont Boo Hoo (1975) et See You in the Funny Papers (1983). Munro prend sa retraite de l’ONF en 1988 et il est nommé officier de l’Ordre du Canada en 2008.
    Une sélection de Albert Ohayon
  • Souvenirs de la Première Guerre mondiale (de 12 à 14 ans)
    Souvenirs de la Première Guerre mondiale (de 12 à 14 ans)
    Une série de douze documentaires portant sur l'horrible conflit qui a déchiré le monde entre 1914 et 1918. To watch this playlist in English, click here. Les films de cette sélection comprennent : Entre les lignes La guerre de John McCrae - Dans les champs des Flandres La tranchée Paris 1919 Champs d'honneur Écrasement d'avion L'avancée des Canadiens près de Cambrai 2 La bataille d'Arras 3
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Le cinéma direct à l’ONF ou la consolidation de l’équipe française
    Le cinéma direct à l’ONF ou la consolidation de l’équipe française
    L’aventure extraordinaire du cinéma direct commence presque simultanément dans trois pays : les États-Unis, la France et le Canada. Ici, c’est à l’ONF qu’elle prend son envol et elle est étroitement liée à l’histoire de l’équipe française. En effet, c’est avec cette nouvelle façon de faire du documentaire que les créateurs francophones vont, au début des années 1960, prendre leur place au sein de l’ONF et donner au cinéma canadien-français son identité. Dans les années 1940 et 1950, les francophones sont peu nombreux, éparpillés dans différents studios, à peine reconnus et tenus de rédiger leurs scénarios en anglais. Mais voilà qu’à la fin des années 1950, la production de films en français s’intensifie, de nouvelles méthodes et techniques de tournage s’élaborent et une équipe de cinéastes et de producteurs se consolide avec la création d’un studio où, pour la première fois, tout se déroule en français. Ces créateurs veulent rompre avec la manière traditionnelle de faire du documentaire. Alors que les films sont tournés avec des caméras lourdes et peu mobiles, un matériel sonore imposant et un éclairage sophistiqué, les cinéastes de l’équipe française tournent avec l’éclairage ambiant, des caméras légères qu’on porte à l’épaule et un magnétophone portatif capable de capter le son en direct et en simultané avec l’image. Ils redonnent la parole aux gens qu’ils filment en laissant tomber la narration et les entrevues préparées à l’avance. L’utilisation de grosses équipes de tournage, où chacun est confiné à un rôle précis est aussi abandonnée au profit d’équipes restreintes et plus polyvalentes. Fini les scénarios et les tournages où chaque détail est prévu à l’avance! Il s’agit de se donner un maximum de liberté afin de saisir la réalité telle qu’elle se présente. Que ce soit dans des courts métrages d’expérimentation ou dans des œuvres plus accomplies, les cinéastes du direct vont toujours privilégier un contact plus spontané avec la réalité, montrer les gens et les événements tels qu’ils sont, sans chercher à les embellir ni à leur imposer un discours.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Fernand Dansereau, pionnier de la production française
    Fernand Dansereau, pionnier de la production française
    Reporter, scénariste, réalisateur, producteur et responsable de la production française, Fernand Dansereau exercera à l’ONF à peu près tous les métiers du cinéma. Entre 1955 et 1969, il réalisera et produira pas moins de 80 films! Mais ce qui est encore plus remarquable, c’est qu’au cours de cette carrière prolifique il fera figure de pionnier à plusieurs reprises. Dès son arrivée, en 1955, il collabore, à titre de reporter, au film Les Canadiens français dans l’Ouest. Plus près du reportage que du documentaire, ce film fait partie de l’une des toutes premières séries de l’ONF tournées pour la télévision de Radio-Canada. À la fin des années 1950, Fernand Dansereau est fortement engagé dans la création d’une nouvelle série pour la télévision, Panoramique, qui change complètement la production de films pour le petit écran. Alors que les séries précédentes mêlent documentaires et courts métrages de fiction de moins d’une heure et n’ont pas de ligne directrice claire, Panoramique présente des fictions de plusieurs épisodes de 30 minutes et propose une réflexion sur quelques aspects de l’histoire sociale du Québec. De plus, c’est la première fois qu’une série est entièrement créée par l’équipe française et réalisée spécifiquement pour les téléspectateurs francophones du Québec. Dans le cadre de cette série, Fernand Dansereau scénarise, notamment, Les mains nettes, un film en quatre épisodes sur le monde des employés de bureau et réalise Pays neuf, l’histoire d’un Canadien français bien décidé à faire fortune dans l’exploitation minière. Au tournant des années 1960, Fernand Dansereau devient producteur. C’est autour de lui que se consolide l’équipe française qui révolutionnera la façon de faire du documentaire en contribuant à l’avènement et à l’épanouissement du cinéma direct. En 1962, il devient responsable de la production française et par le fait même premier producteur francophone ayant pour mandat d’approuver seul les scénarios et les montages des films en français. Durant cette période, Fernand Dansereau est le producteur de cinéastes chevronnés et de films qui marqueront la cinématographie d’ici. Il produit, notamment, Golden Gloves de Gilles Groulx, À Saint-Henri le cinq septembre, une œuvre collective de l’équipe française, Champlain de Denys Arcand et Pour la suite du monde de Pierre Perrault et Michel Brault. En 1965, après des années fastes comme producteur, Fernand Dansereau réalise Le festin des morts, un film évoquant les relations entre prêtres jésuites et Amérindiens hurons dans la Nouvelle-France de 1638. De facture classique, cette production n’en constitue pas moins un des premiers longs métrages de fiction tournés en français à l’ONF. Mentionnons aussi, au passage, le très beau Ça n’est pas le temps des romans, un court métrage de fiction, écrit et réalisé par Dansereau, sur le quotidien d’une femme dans la mi-trentaine. Le milieu des années 1960 est aussi marqué par l’avènement d’un cinéma qui se veut porteur de changements sociaux. Là encore, Fernand Dansereau fait office de pionnier en créant le Groupe de recherches sociales. Les préoccupations du Groupe rejoindront celles du programme Société nouvelle, créé quelques années plus tard. Saint-Jérôme est l’exemple type du film d’action sociale tourné à cette époque. En 1969, Fernand Dansereau quitte l’ONF afin de poursuivre une carrière de cinéaste et de scénariste dans le privé. Il y reviendra au début des années 2000, le temps de deux longs métrages documentaires: Quelques raisons d’espérer, un film fascinant sur la vie et l’œuvre de l’écologiste Pierre Dansereau, et Les porteurs d'espoir, sur les élèves d'une classe de 6e année, qui poursuivent un projet d'embellissement d'un parc situé à proximité de leur école.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Marcel Carrière, récipiendaire du prix Albert-Tessier 2011 Marcel Carrière, récipiendaire du prix Albert-Tessier 2011 Marcel Carrière, récipiendaire du prix Albert-Tessier 2011 Marcel Carrière, récipiendaire du prix Albert-Tessier 2011
    Marcel Carrière, récipiendaire du prix Albert-Tessier 2011
    Le 8 novembre 2011, Marcel Carrière a reçu le prix Albert-Tessier, soit la plus haute distinction cinématographique québécoise. Ce prix couronne l’ensemble de sa carrière et atteste la richesse de sa contribution au cinéma d’ici. Réalisateur, preneur et ingénieur du son, administrateur, il aura mené une carrière exceptionnelle à l’ONF pendant près de 40 ans. Son nom figure au générique de plus d’une centaine de films, dont plusieurs ont marqué le cinéma québécois, comme Les raquetteurs (1958), La lutte (1961), Pour la suite du monde (1962), Le chat dans le sac (1964), pour ne nommer que ces quelques titres. Technicien polyvalent, inventif, créatif, toujours à l’avant-garde des innovations techniques et artistiques, documentariste chevronné, sensible aux questions sociales, cinéaste de fiction, la contribution de Marcel Carrière au cinéma d’ici est inestimable. L’occasion est belle aujourd’hui, avec l’annonce de cette remise de prix, de revenir sur quelques moments forts de sa carrière à l’ONF et de vous offrir une sélection de films auxquels il a participé. Ses débuts Marcel Carrière est né à Bouchette, dans la Vallée-de-la-Gatineau, en 1935. Il débute sa carrière à l’ONF en 1956, alors que l’organisme vient tout juste de s’installer à Montréal. Il s’intègre rapidement à l’équipe française ; équipe dont il contribuera largement à l’émergence à la fin des années 1950, et à la consolidation, dans les années 1960. Tout au long de ses années, il en sera l’un des piliers, avec les Claude Jutra, Michel Brault, Gilles Groulx, Pierre Perrault et Fernand Dansereau. Il travaille d’abord, à titre de preneur de son, sur les grandes séries de films pour la télévision, Passe-partout et Panoramique. Mentionnons au passage Chantons maintenant (1956) de Claude Jutra, La communauté juive de Montréal (1956) de Fernand Dansereau, pour la première série, et Les mains nettes (1958) et Pays neuf, respectivement de Jutra et Dansereau, pour la seconde. Ces deux séries sont l’occasion pour Marcel Carrière et les autres membres de l’équipe française de développer une méthode de travail, de créer un esprit de corps et d’expérimenter de nouvelles techniques de tournage. Un nouveau cinéma En 1958, il collabore à un court film, presque clandestin, réalisé par Michel Brault et Gilles Groulx, Les raquetteurs. C’est à l’occasion de ce film qu’il réalise, ce qui deviendra la première prise de son direct et synchrone avec la caméra (la fameuse scène de la remise des clés de la ville) ; ce qui à l’époque constitue une innovation majeure. Ce film marquera désormais la marche à suivre pour Marcel Carrière et les membres de l’équipe française, et pavera la voie à une nouvelle façon de faire du cinéma, ce que l’on appellera plus tard le cinéma direct. Dès lors, la contribution de Marcel Carrière aux expérimentations des cinéastes du direct devient essentielle. Technicien sachant s’adapter à tout genre de situation, bricoleur, inventif, il collabore, autant avec les francophones que les anglophones, aux films les plus marquants de ce nouveau type de cinéma. Mentionnons Jour de juin (1959), La lutte (1961), dont il est coréalisateur, À Saint-Henri le cinq septembre (1962), Adultes avec réserve… Boulevard Saint-Laurent (1962), Québec – USA ou l’invasion pacifique (1962), Lonely Boy (1962), Un jeu si simple (1964), 60 cycles (1965) et Stravinsky (1966). Trois grands films C’est avec trois grands films, chef-d’œuvre de notre cinématographie, qu’il fait définitivement sa marque. Mentionnons son immense contribution au long métrage documentaire Pour la suite du monde (1962), où, en véritable pionnier, il a su repousser les limites techniques pour saisir la parole des habitants de l’Île-aux-Coudres, personnages éloquents et magnifiques du film. Il collabore également à Le chat dans le sac (1964) de Gilles Groulx, un long métrage de fiction tournée à la manière du direct, et à À tout prendre (1964) de Claude Jutra, réalisé à l’extérieur de l’ONF, film avec lequel le cinéma québécois fait son entrée sur la scène international. Un cinéaste Au milieu des années 1960, Marcel Carrière laisse de côté la prise de son afin de se consacrer à la réalisation en solo – il avait coréalisé quelques films auparavant. Son premier film, empreint de l’esprit du direct, Villeneuve, peintre-barbier (1964), dépeint avec humour et justesse le portrait d’un barbier de Chicoutimi, peintre naïf à ses heures. Cet humour, jamais méchant, toujours fait en complicité avec les gens qu’il filme, Marcel Carrière en fera sa marque de commerce, autant en documentaire qu’en fiction. Mentionnons Avec tambours et trompettes (1968), un documentaire sur les zouaves pontificaux, et les deux longs métrages de fiction Ok… Laliberté (1973), dont il est aussi le coscénariste, et Ti-Mine, Bernie pis la gang (1976). Il s’attaque aussi à des sujets plus sérieux. Nous pensons à Chez nous, c’est nous (1972) sur la fermeture de paroisses gaspésiennes au début des années 1970, tourné dans le cadre du programme Société nouvelle, alors que le cinéma documentaire veut être un instrument de changements sociaux. Il tourne également un autre film dans le cadre de ce programme, De grâce et d’embarras (1979), qui sera son dernier film, sur les habitants de deux petites îles au large de Sorel, qui voient leur existence bouleversée par l’arrivée de citadins. Il est un des premiers occidentaux à tourner en Chine depuis la Révolution culturelle avec Images de Chine (1974). Il s’attaque aussi à des sujets à caractère historique, avec deux films de fiction : Saint-Denis dans le temps… (1969), un long métrage sur la bataille victorieuse de Saint-Denis, menée par les Patriotes contre les Anglais, et La bataille de la Châteauguay (1978), un court métrage qui raconte un épisode des guerres coloniales en Amérique du Nord. En 1976, il est de la grande aventure, à titre de coréalisateur avec Jean Beaudin, Georges Dufaux et Jean-Claude Labrecque, de Jeux de la XXIe Olympiades, un film sur les Jeux olympiques de Montréal. En 1978, Marcel Carrière devient directeur du Comité du programme français. Sa créativité s’est aussi déployée comme directeur des services techniques et artistiques, où il a su maintenir les activités de production et la recherche à la fine pointe de la technologie, dans des rapports constants avec le milieu cinématographique québécois. Après sa retraite, en 1994, il continue d’apporter sa contribution au milieu culturel, en participant entre autres à la création de l’Institut national de l’image et du son (INIS) et de la Phonothèque québécoise.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Courts métrages du temps des fêtes (de 9 à 11 ans) Courts métrages du temps des fêtes (de 9 à 11 ans) Courts métrages du temps des fêtes (de 9 à 11 ans) Courts métrages du temps des fêtes (de 9 à 11 ans)
    Courts métrages du temps des fêtes (de 9 à 11 ans)
    Quoi de mieux que d’écouter un bon film de Noël sous la couette avec un chocolat chaud ? Voici des films festifs qui feront le bonheur de toute la famille. Joyeuses fêtes ! To watch this playlist in English, click here. Les films de cette sélection comprennent : Noël Noël Une vieille boîte Le chat de neige Bientôt Noël Caprice de Noël L’âge de la machine Mon oncle Antoine La vie heureuse de Léopold Z Hold-up au Far West Un père Noël d’occasion
  • L’ONF et la danse (de 12 à 14 ans) L’ONF et la danse (de 12 à 14 ans) L’ONF et la danse (de 12 à 14 ans) L’ONF et la danse (de 12 à 14 ans)
    L’ONF et la danse (de 12 à 14 ans)
    Elle-même art du mouvement, la danse a toujours trouvé sa place au cinéma. Ces œuvres de l’ONF captent la technique et la mécanique du mouvement dansé pour en souligner l’élégance et la finesse. To watch this playlist in English, click here. Les films de cette sélection comprennent : Pas de deux Flamenco à 5 h 15 Lock Source Habiter la danse Ballet Adagio Ni scène ni coulisses Narcisse ORA
  • Bienvenue au Canada! (de 9 à 11 ans) Bienvenue au Canada! (de 9 à 11 ans) Bienvenue au Canada! (de 9 à 11 ans) Bienvenue au Canada! (de 9 à 11 ans)
    Bienvenue au Canada! (de 9 à 11 ans)
    D’un océan à l’autre, le Canada est un berceau de récits et de contes plus grands que nature. Les enfants prendront plaisir à découvrir ces films qui mettent en images la diversité des histoires et des cultures de notre pays ! To watch this playlist in English, click here. Les films de cette sélection comprennent : Ludovic – Une poupée dans la neige Ludovic – Un crocodile dans mon jardin Ludovic – Des vacances chez grand-papa Ludovic – Un vent de magie J’veux un toutou La fille qui détestait les livres Une minute de science, s.v.p.! Volume 1 Une minute de science, s.v.p.! Volume 2 Une courtepointe pour grand-maman Asthma Tech Le vol des dinosaures Les Dingues Faut se grouiller The Railrodder Canada vignettes : la valse du maître draveur Zoom cosmique Hothouse 8 – La fonte Juke-Bar Le jongleur Le théâtre de Marianne Hothouse 5 – Orange Patinoire La course Zea Dimanche Isabelle au bois dormant Îlot Le rêve du huard Une minute de science, s.v.p.! Partie 1 Une minute de science, s.v.p.! Partie 2
  • Droits de la personne (de 12 à 14 ans) Droits de la personne (de 12 à 14 ans) Droits de la personne (de 12 à 14 ans) Droits de la personne (de 12 à 14 ans)
    Droits de la personne (de 12 à 14 ans)
    Découvrez les groupes et les individus qui se sont battus pour nos droits à tous et toutes, peu importe notre origine nationale ou ethnique, notre couleur, notre religion, notre âge, notre sexe, notre orientation sexuelle, notre identité ou expression de genre, notre état matrimonial, notre situation familiale, nos caractéristiques génétiques, notre éventuel état de personne graciée ou notre situation de handicap mental ou physique. To watch this playlist in English, click here. Les films de cette sélection comprennent : Les États-Unis d’Afrique Une dernière chance La couleur de la beauté Zéro tolérance Chaque enfant Statu quo? Le combat inachevé du féminisme au Canada Âme noire 19 jours À la recherche de Dawn
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Les Rendez-vous de la Francophonie 2018 Les Rendez-vous de la Francophonie 2018 Les Rendez-vous de la Francophonie 2018 Les Rendez-vous de la Francophonie 2018
    Les Rendez-vous de la Francophonie 2018
    La 20e édition des Rendez-vous de la Francophonie (RVF) aura lieu du 1er au 21 mars 2018. Pour souligner ce 20e anniversaire, l’ONF sera présent partout au Canada avec une grande tournée de 278 projections gratuites.

    Dans le même esprit de célébration, nous avons concocté pour les internautes une riche offre en ligne qui réunit 20 films pour les 20 ans des RVF.

    Cette sélection comporte des documentaires sur des femmes inspirées et inspirantes, comme Marie Hélène Allain en dialogue avec la pierre ; des courts métrages d’animation sur l’amour sous toutes ses formes, dont l’oscarisé Le poète danois et le tout récent J’aime les filles ; des courts métrages humoristiques pour les jeunes et les moins jeunes, tels que La dent ; et finalement, des courts métrages pour les tout-petits et leurs grands-parents, dont le classique Ludovic – Des vacances chez grand-papa, histoire de les réunir autour d’un film.

    Les RVF font partie des manifestations entourant la Journée internationale de la Francophonie (20 mars), organisée chaque année partout dans le monde pour promouvoir la langue française et ses multiples expressions culturelles.

    Bons Rendez-vous de la Francophonie !
  • Sélection 2SLGBTQ+ (de 15 à 17 ans) Sélection 2SLGBTQ+ (de 15 à 17 ans) Sélection 2SLGBTQ+ (de 15 à 17 ans) Sélection 2SLGBTQ+ (de 15 à 17 ans)
    Sélection 2SLGBTQ+ (de 15 à 17 ans)
    Cette permet à tous les auditoires de découvrir et de partager les récits de la communauté 2SLGBTQ+ du Canada de même que son parcours cinématographique. To watch this playlist in English, click here. Les films de cette sélection comprennent : Quand l'amour est gai Secrets de polichinelle John et Michael Médecins de coeur Un remède à l'amour Amours interdites : au-delà des préjugés, vies et paroles de lesbiennes Une dernière chance Le piment Twitch Je les aime encore
  • André Melançon: un parcours d’exception marqué par l’enfance André Melançon: un parcours d’exception marqué par l’enfance André Melançon: un parcours d’exception marqué par l’enfance André Melançon: un parcours d’exception marqué par l’enfance
    André Melançon: un parcours d’exception marqué par l’enfance
    André Melançon nous a quittés le 23 août 2016. Le cinéaste a marqué toute une génération avec ses films autour de la thématique de l'enfance. Son film le plus connu est certes La guerre des tuques. Sorti en 1984, le premier opus de la série des Contes pour tous, écrit par Roger Cantin et Danyèle Patenaude, et qui met en scène deux bandes rivales de jeunes jouant à la guerre, connaîtra un immense succès. Hissé au rang de film culte au Québec, La guerre des tuques marquera toute une génération de jeunes et de moins jeunes. Qui ne se souvient pas de cette réplique savoureuse : « La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal! » Mais André Melançon, c’est beaucoup plus que ce film. Psychoéducateur de formation, il travaille d’abord à l’Institut de rééducation de Boscoville pendant cinq ans. Il y réalise d’ailleurs son premier documentaire, Le camp de Boscoville (1967), lors d’un atelier de cinéma qu’il a lui-même mis sur pied. Sa passion pour le cinéma prend vite le dessus sur son travail avec les jeunes. Au début des années 1970, il fait son entrée à l’ONF. Il écrit et réalise Des armes et les hommes (1973), un film sur la fascination des armes à feu où il entremêle habilement entrevues documentaires et éléments fictionnels. L’année suivante, le producteur Jacques Bobet lui propose un projet de film pour enfants. Bien que, de son propre aveu, il n’y connaisse rien, Melançon accepte de prendre en charge l’écriture du scénario et la réalisation. Il en écrira et réalisera finalement trois : Le violon de Gaston (1974), Les tacots (1974) et « Les Oreilles » mène l’enquête (1974). Ces trois films de la série Toulmonde parle français, destinée à l’apprentissage du français comme langue seconde, n’ont rien de didactique. Melançon sait créer des personnages attachants, raconter une histoire simple, drôle et bien ancrée dans le quotidien des jeunes. Il dirige habilement de jeunes comédiens sans expérience qui jouent avec naturel. Les films trouveront d’ailleurs leur public à la télévision francophone plutôt que dans les salles de classe anglophones. Ils marqueront aussi une étape importante dans la carrière du cinéaste. Désormais, qu’ils soient documentaires ou de fiction, ses films toucheront de près ou de loin à l’enfance. En 1978, il réalise Les vrais perdants, un documentaire exceptionnel où il met en lumière le phénomène des parents qui font par procuration vivre à leurs enfants leurs propres rêves, leurs propres ambitions. Melançon crée là un film percutant où il laisse la parole aux jeunes. Il reviendra plus tard sur le sujet avec L’âge de passion (2007), en retrouvant les enfants, devenus adultes, du film de 1978. Il réalise ensuite un long métrage de fiction, Comme les six doigts de la main (1978), et deux documentaires, La parole aux enfants (1980) et L’espace d’un été (1980). Durant les années 1980, il travaille surtout sur la série des Contes pour tous produite par Rock Demers. Après La guerre des tuques (1984), il réalise Bach et Bottine (1986), qui connaît également beaucoup de succès. Il écrit le scénario de La grenouille et la baleine (1988), de Jean-Claude Lord, et réalise Fierro, l’été des secrets (1989), tout en supervisant le doublage français de plusieurs films de la série tournés en anglais. En 1991, il délaisse le monde des enfants et tourne Rafales, l’histoire d’un vol à main armée qui dégénère pendant une tempête de neige. Durant cette période, il travaille surtout pour la télévision. Il réalise notamment Nénette (1991), un téléfilm, et deux séries, Cher Olivier (1997), dont il est aussi le scénariste, et Ces enfants d’ailleurs II (1998), tirée d’un roman d’Arlette Cousture. Dans les années 2000, il revient à son thème de prédilection. Tout juste avant de réaliser L’âge de passion (2007), dont nous avons brièvement parlé, il s’intéresse aux jeunes en difficulté qui fréquentent la maison fondée par le Dr Gilles Julien dans le documentaire Printemps fragiles (2005). En 2013, il tourne le documentaire Les trains de la vie, où il suit Kees Vanderheyden qui fait le tour des écoles primaires pour raconter aux jeunes les événements qui ont bouleversé sa jeunesse dans son pays d’origine, les Pays-Bas, durant l’occupation allemande. Une histoire de guerre et de paix racontée à hauteur d’enfant. Parallèlement à son travail de réalisateur et de scénariste, André Melançon poursuit une carrière d’acteur. Dès le début des années 1970, il se fait remarquer dans deux films de Clément Perron, Taureau (1973) et Partis pour la gloire (1975). Il tiendra plusieurs rôles dans près d’une vingtaine de films. Il s’intéresse aussi au théâtre. Il dirige pendant plusieurs années une équipe de la Ligue nationale d’improvisation (LNI), en plus de réaliser un télé-théâtre, Albertine en cinq temps (1999), d’après l’œuvre de Michel Tremblay. Affaibli par la maladie depuis quelques années, André Melançon poursuivait tout de même son travail de réalisateur et de scénariste. Il travaillait à la réalisation d’un court métrage de fiction et à l’écriture d’un scénario de long métrage. Lauréat du prix Hommage au Gala du cinéma québécois en 2015 et récipiendaire de l’Ordre national du Québec en 2013 pour sa contribution exceptionnelle au cinéma d’ici, André Melançon a écrit et réalisé plus d’une trentaine de films documentaires ou de fiction. La sélection offerte témoigne de son passage à l’ONF.
  • Artisans de notre histoire Artisans de notre histoire Artisans de notre histoire Artisans de notre histoire
    Artisans de notre histoire
    Au début des années 1960, afin de commémorer le centenaire de la Confédération (1967), l’ONF produit une série de courts métrages de fiction sur des personnages qui ont marqué l’histoire du Canada. Présentés sur les ondes de Radio-Canada, les 17 films d’une trentaine de minutes chacun sont consacrés aux grands explorateurs du pays, aux hommes politiques qui ont lutté pour l’établissement d’un gouvernement responsable et aux pères de la Confédération. Cette série vous est maintenant offerte en ligne gratuitement.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • 24 idées/seconde ou l'art du cinéma d'animation
    24 idées/seconde ou l'art du cinéma d'animation
    Découvrez les techniques d'animation utilisées par les cinéastes de l'ONF en visionnant ces 8 courts métrages de la série documentaire 24 idées/seconde, réalisée par Éric Barbeau. Vous serez témoins des différents processus de création des animateurs qui occupent présentement nos studios et verrez les maîtres de l'animation en action.
  • Le jour le plus court Le jour le plus court Le jour le plus court Le jour le plus court
    Le jour le plus court
    Afin de souligner sa participation à l’événement Le jour le plus court – Fête du court métrage, l’ONF vous propose une sélection de très courts films tirés de sa collection. Voyez sept films en 9 min 28 s!
  • Déboulonner les mythes Déboulonner les mythes Déboulonner les mythes Déboulonner les mythes
    Déboulonner les mythes
    Christophe Colomb a-t-il découvert l’Amérique? La peur des loups est-elle réellement fondée? Y a-t-il une explication scientifique aux expériences mystiques? Le mythe de Dollard des Ormeaux aurait-il des origines ontariennes? Parcourez cette sélection de films surprenants, qui déboulonnent certains mythes bien ancrés dans notre culture.
  • Les Jeux olympiques de Montréal de 1976, 40 ans déjà Les Jeux olympiques de Montréal de 1976, 40 ans déjà Les Jeux olympiques de Montréal de 1976, 40 ans déjà Les Jeux olympiques de Montréal de 1976, 40 ans déjà
    Les Jeux olympiques de Montréal de 1976, 40 ans déjà
    Afin de souligner le 40e anniversaire des Jeux olympiques de Montréal, nous vous proposons une sélection de films sur cet événement historique. Vous trouverez le film officiel des Jeux, commandé par le Comité international olympique, Jeux de la XXIe Olympiade (1977), offert en exclusivité sur notre site ainsi que quatre films tournés à la même époque qui incluent des images non utilisées pour le film officiel. Nos athlètes (1977) de Paul Cowan, Nelli Kim (1978) de Pierre Bernier et Georges Dufaux, …26 fois de suite (1978) de Jean-Claude Labrecque et Cyclisme : le dernier sprint (1980) de Gary Toole, qui présente également des images des Jeux du Commonwealth à Edmonton en 1978, constituent un excellent complément au film officiel. Nous vous suggérons également On s’pratique… c’est pour les Olympiques (1976), un documentaire fascinant dans lequel le cinéaste Jean-Claude Labrecque met en lumière le manque flagrant de ressources mises à la disposition des athlètes québécois et canadiens de l’époque, dont les chances de remporter une médaille à Montréal, à un an des Jeux, sont à peu près nulles. Enfin, L’opération canolympiade 76 (1977) revient sur la participation des Forces armées canadiennes quant à l’organisation, la logistique et la sécurité des Jeux; un enjeu majeur déjà à l’époque – on a souvent tendance à l’oublier – à la suite de l’assassinat de onze athlètes israéliens par le groupe terroriste palestinien Septembre noir, aux Jeux de Munich quatre ans plus tôt.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Les choix du conservateur Les choix du conservateur Les choix du conservateur Les choix du conservateur
    Les choix du conservateur
    Il est le seul à avoir visionné tous les films en français ajoutés sur ONF.ca depuis la création du site en 2009 : découvrez cinq suggestions de notre conservateur de collection, Marc St-Pierre.
    Une sélection de Marc St-Pierre
  • Expérimentation et innovation : les choix de Karl Lemieux Expérimentation et innovation : les choix de Karl Lemieux Expérimentation et innovation : les choix de Karl Lemieux Expérimentation et innovation : les choix de Karl Lemieux
    Expérimentation et innovation : les choix de Karl Lemieux
    En 2015, Karl Lemieux (Mamori, Ondes et silence) et son coréalisateur David Bryant (Godspeed You! Black Emperor) présentaient leur court métrage Ondes et silence au Festival international du film de Toronto (TIFF). Un an plus tard, ce film qui traite de l’hypersensibilité aux ondes est maintenant accessible gratuitement sur ONF.ca. Quelques jours après avoir présenté son tout premier long métrage Maudite poutine à la prestigieuse Mostra de Venise en 2016, Karl Lemieux a accepté de parcourir la collection de films de l’ONF et de nous proposer 5 de ses coups de cœur. Connaissant le penchant du cinéaste pour l’expérimentation, il en ressort une sélection d’œuvres innovatrices, qui ont marqué le monde du cinéma à leur façon.
    Une sélection de Karl Lemieux
  • Déchéance publique Déchéance publique Déchéance publique Déchéance publique
    Déchéance publique
    Messages de déchéance publique pour une nouvelle ère L’ONF a réuni quelques-uns des meilleurs animateurs du pays pour produire Déchéance publique, une série de 15 très courts films exposant avec mordant la décadence de la société moderne. Fusionnant l’art de l’animation et la publicité, ces cinéastes recourent à l’humour et à la satire pour traiter de sujets tels le réchauffement climatique, la politique et notre obsession de la technologie. Qu’ils soient lauréats ou nommés aux Oscars ou qu’ils représentent la relève en animation et en beaux-arts, ces artistes expriment leurs prises de position avec audace et style pour créer des contre-publicités qui nous encouragent à réfléchir à nos comportements.
  • Michèle Cournoyer et l'art de la métamorphose Michèle Cournoyer et l'art de la métamorphose Michèle Cournoyer et l'art de la métamorphose Michèle Cournoyer et l'art de la métamorphose
    Michèle Cournoyer et l'art de la métamorphose
    Lauréate d'un prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques 2017, Michèle Cournoyer signe une œuvre puissante, majoritairement en noir et blanc, qui aborde des thèmes difficiles avec finesse, minimalisme et un sens de l’humour singulier. Née en 1943 à Saint-Joseph-de-Sorel, Michèle Cournoyer fait des études en arts graphiques, en photographie et en cinéma d’animation. Dans les années 1970, elle réalise plusieurs courts métrages indépendants, dont des films-collages expérimentaux. Elle collabore aussi en tant que décoratrice, directrice artistique, costumière et scénariste à plusieurs films québécois, comme La mort d’un bûcheron (1973) de Gilles Carle et L’arrache-cœur (1979) de Mireille Dansereau. Lauréate, en 1989, du 9e concours Cinéaste recherché(e) du Studio animation et jeunesse du Programme français de l’ONF, elle signe La basse cour (1992), jeu cruel où la cour d’amour se révèle une basse-cour. Adepte de la technique de la rotoscopie, la cinéaste réalise ensuite Une artiste (1994) pour la prestigieuse série Droits au cœur. Inspiré par l’article 29 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, ce film fait le portrait d’une fillette habitée par la musique. Dix ans après le début de sa carrière en animation, Michèle Cournoyer se tourne vers le traditionnel dessin sur papier. Elle réalise ainsi tous ses nouveaux films à l’encre noire ou sépia, dont Le chapeau (1999), exploration troublante sur les agressions sexuelles, Accordéon (2004), sur la relation obscure qu’entretient une femme avec la technologie, Robe de guerre (2008), sur une femme qui porte la guerre en elle, et Soif (2014), sur l’acte de boire sous toutes ses formes. Ce dernier court métrage confirme son énorme talent et sa maîtrise parfaite de l’art des métamorphoses. Dans la sélection qui suit, vous trouverez l’ensemble des films qu’elle a réalisés à l’ONF ainsi qu’une courte entrevue menée par Denys Desjardins pour la série 61 portraits vivants – Une histoire du cinéma.