This short documentary follows several refugee families during their first 19 days in Canada, as they navigate an unfamiliar terrain that has suddenly become their home. Located in the quiet Calgary neighbourhood of Bridgeland, the Margaret Chisholm Resettlement Centre is the starting point for government-assisted refugees who arrive in the city. During the 19-day timeline established by the federal government, an initial assessment is done and refugees are assisted with everything from airport reception and orientation to referrals, documents, and counselling.
19 Days reveals the human side of the refugee resettlement process. A unique look at the global migration crisis and one particular stage of asylum, it lays plain the realities faced on the difficult road towards integration.
Ce court métrage documentaire suit plusieurs familles de réfugiés pendant les 19 premiers jours de leur aventure en sol canadien, alors qu’elles tentent de trouver leurs repères sur un terrain inconnu qui devient désormais leur patrie. Situé dans le paisible quartier Bridgeland de Calgary, le centre de réinstallation Margaret Chisholm offre un nouveau départ aux réfugiés parrainés par le gouvernement qui arrivent en ville. Durant la période de 19 jours établie par le gouvernement fédéral, on procède à une première évaluation des réfugiés et on leur vient en aide en les accueillant dès l’aéroport, puis en leur offrant divers services d’orientation, notamment en ce qui touche l’obtention de documents officiels et le soutien psychologique.
19 jours montre l’aspect humain du processus de réinstallation des réfugiés. Posant un regard unique sur la crise mondiale des migrants et sur une étape particulière de l’arrivée en terre d’asile, le documentaire révèle sans détour les réalités auxquelles se heurtent les exilés dans leur difficile parcours vers l’intégration.
Céline Baril nous entraîne dans un voyage sur trois continents à partir d’une idée aussi simple qu’originale : donner la parole aux «Davids» de ce monde. De tous les âges et tous les métiers, de cosmologue à recycleur, ces 24 Davids composent un écosystème ludique qui se déploie dans toutes les sphères de la connaissance. Vaste laboratoire poétique et politique, le film interroge les mystères de l’univers et les défis du vivre-ensemble et offre une expérience cinématographique d’une tonifiante liberté.
Lire l’entrevue avec Céline Baril
Ce documentaire donne la parole aux réfugiés de la communauté vietnamienne de Montréal, tout en faisant le récit de l'expérience qu'ils ont vécue. Ont-ils réussi cependant à s'intégrer parfaitement à la société qui les a accueillis?
Reflet de notre planète, ce court métrage documentaire à images multiples conduit le spectateur à travers le monde des humains de toutes les latitudes et l'invite à participer à leurs travaux quotidiens, à leurs jeux et à leurs découvertes. Son but? Faire naître entre les peuples une fraternité universelle. Tourné originellement en 70 mm (avec son stéréophonique) pour l’exposition Terre des Hommes, qui succéda à Expo 67 à Montréal, ce film présente de nombreuses images de la métropole du Canada qui, à cette époque, était le point de convergence de tous les peuples et de toutes les cultures.
Documentaire sur l’identité arménienne. Entre 1915 et 1923, un million et demi d'Arméniens furent massacrés par l'armée turque. Depuis, ce peuple lutte pour la reconnaissance officielle de ce qui fut le premier génocide du XXe siècle. Ce film retrace le voyage initiatique de six Canadiens d'origine arménienne sur la terre de leurs ancêtres, et leurs rencontres avec des survivants du génocide. Des témoignages émouvants de ces vigoureux centenaires et ceux, cocasses et touchants, des voyageurs du Nouveau Monde, composent un film digne et poignant sur le besoin de faire la paix avec le passé pour mieux se tourner vers l'avenir.
Vision personnelle d'un cinéaste, ce documentaire traite des juifs nord-africains forcés de quitter leurs pays dans les années 1950. Le réalisateur y relève leurs difficultés d'adaptation au sein de la communauté juive anglophone et d'un Québec en pleine évolution.
Un jeune couple sino-canadien rend visite à des parents à Wuhan, épicentre du virus, au moment même où la pandémie est déclarée. Selon la nouvelle méthode qu’impose la distanciation sociale, le réalisateur Weiye Su interviewe les protagonistes de son film et explore le concept de Jia (famille ou chez-soi) propre à chaque culture. Ce concept revêt un sens nouveau et particulièrement profond en période de COVID.
Alors que le monde réapprend à vivre en pleine pandémie, pour nombre de personnes LGBTQ+ arabophones à Montréal, c’est juste une période comme les autres. Lorsqu’on a échappé à la violence homophobe dans son pays d’origine et vécu un douloureux projet migratoire, ou qu’on fait encore face à des préjugés sociaux liés à des conflits interculturels et intergénérationnels, survivre à l’isolement social n’a rien d’inhabituel.
MISE EN GARDE : Ce film contient des scènes d’homophobie et de violence qui pourraient perturber certaines personnes.
Une personne comme moi suit les parcours parallèles de Drake, un demandeur d’asile gai originaire de l’Ouganda, et de membres de la communauté queer vancouvéroise qui ne se connaissent pas, mais s’unissent pour soutenir sa réinstallation au Canada. Ensemble, l’espace d’une année, les protagonistes entreprennent une quête de liberté personnelle qui nous amène à constater que, dans un monde où il faut constamment lutter pour le droit d’exister, la survie devient en soi une victoire.
Dans Il n'y a pas d'oubli, composé de trois volets réalisés chacun par un jeune cinéaste chilien contraint de fuir son pays, il est question de la difficile condition d'exilés dans un contexte politico-social déterminé, en l'occurrence, le Québec. Le premier volet, intitulé J'explique certaines choses, est en espagnol avec sous-titres en français, nous montre plus précisément le mode de vie d'un groupe de Chiliens. Dans Lentement, qui forme le deuxième volet, nous est posé, par le biais de Lucia, jeune exilée chilienne, le problème de l'intégration à un nouveau milieu social. Enfin Jours de fer (Steel Blues), troisième et seul volet disponible en anglais, est un cruel rappel de la dure condition de l'homme déraciné qui doit à tout prix trouver du travail pour assurer sa survivance.
Ce documentaire du cinéaste Hyacinthe Combary fait le lien entre les cultures africaine et autochtone. Dans un monde où valeurs et traditions tendent à disparaître, un immigrant québécois tente de renouer avec la tradition de son ethnie, les Gourmantchés. Il suivra la piste autochtone du Québec. À partir de Montréal, son film nous mènera dans des réserves autochtones, au cœur de la tradition animiste de la nation attikamek. Un point de vue personnel sur ce retour aux sources. Un voyage au sens propre et figuré au cœur de la forêt, de la mémoire et des traditions.