Le 77e Festival de Cannes se déroule du 14 au 25 mai 2024. Pour l’occasion, découvrez cette sélection de films de l’ONF récompensés lors de cette prestigieuse manifestation.
Dans un train bondé, des passagers heureux font la fête sans se soucier du destin qui les attend au détour. Lorsqu'une catastrophe se produit, une lutte des classes aussi amusante qu'impitoyable s'amorce. Il y aura évidemment des victimes, mais à la fin, tous seront égaux.
Court métrage d'animation dans lequel Madame Tutli-Putli monte à bord d'un train de nuit, traînant avec elle tous ses biens. Voyageant en solitaire, elle partage sa cabine avec des étrangers d'apparence tantôt bienveillante, tantôt menaçante. Quand tombe la nuit, elle se retrouve au cœur d'une angoissante aventure métaphysique, où la réalité se confond avec le rêve. Thriller jungien? Suspense hitchcockien? Tour de force artistique? Montez à bord, le train de nuit vous attend…
Court métrage d’animation racontant une folle journée dans un quartier en rénovation, où sept personnages, tous reliés par une poupée, sont entraînés dans une ronde sans fin. Ce conte urbain se nourrit de la violence des faits divers et du côté agité d’une grande ville pour explorer les comportements humains primaires, comme la peur, la haine, la violence et le désir. D’une grande beauté, Conte de quartier mélange des techniques de peinture et de sable sur verre animés directement sous la caméra. Film sans paroles.
Ce film s'inspire de la vie de Ryan Larkin, un animateur canadien qui, il y a trente ans, a réalisé à l'Office national du film certaines des œuvres d'animation les plus marquantes de son époque.
Ryan fait entendre la voix de ce dernier et celles de gens qui l'ont connu par l'entremise d'étranges personnages en 3D, tordus, brisés et désarticulés... des personnages dont les allures bizarres, humoristiques ou simplement troublantes reflètent l'univers psycho-réaliste de Chris Landreth.
Long métrage de fiction racontant l'histoire d'un photographe qui part seul chaque été sillonner le Québec du début du 20e siècle pour prendre et vendre des photos. Après quinze années de mariage, il (Marcel Sabourin) amènera sa femme (Monique Mercure). Ce sera l'occasion pour eux de se redécouvrir et de découvrir les autres.
« Surgissant des entrailles de nulle part, une forme diaphane se laisse deviner à travers une lumière dorée... » Ce court métrage d'animation a nécessité la mise en œuvre de moyens scientifiques importants : micro-ondes, rayon laser, thermocouples. Art? Science? Magie? Un film à suspense énigmatique dont le but est de montrer l'explosion d'un phénomène connu. Film sans paroles.
Un film d'animation cruel et vrai, qui pose un regard critique sur la société de consommation. Le sort fait à un homme qui ne vit que pour manger sera-t-il celui que connaîtra la civilisation d'abondance qu'est la nôtre?
Réalisé avec des milliers de fragments de linoléum, ce film d'animation utilise l'allégorie pour concrétiser une certaine idée de l'homme à travers sa vie présente, son passé et l'univers énigmatique dans lequel il évolue. Film sans paroles.
Court métrage d'animation réalisé par Bretislav Pojar dont le nom est apparu au palmarès des plus grands festivals du monde. Balablok met en scène des cubes qui se rendent compte qu'il existe des êtres de même nature qu'eux mais différents d'aspect, les Ronds. S'ensuivront l'étonnement, la moquerie et la bagarre jusqu'à ce qu'ils deviennent tous des Hexagones. Reviendront la paix et la bagarre, thèmes sur lesquels le spectateur est invité à réfléchir.
Dans un tourbillon de couleurs et de fantaisie verbale, ce court métrage d’animation raconte l'histoire des moyens de transport utilisés au Canada, depuis le canot d'écorce des autochtones jusqu'à la soucoupe volante des rêveurs de notre siècle, en passant par la diligence, le voilier, le bateau à vapeur, la charrette, le train, l'automobile et l'avion. Ce film a remporté la Palme d'or du meilleur court métrage d'animation au Festival de Cannes en 1953. Il a aussi été le premier film d'animation de l'ONF en nomination aux Oscars la même année.
Court métrage expérimental explorant les possibilités de l'animation par intermittence et des images spasmodiques. Norman McLaren joue avec les lois de la persistance rétinienne dans une œuvre de pure imagination faisant penser tantôt à un feu d'artifice très nourri, puis ensuite à un dessin lent à se former et dont on ne perçoit que des touches rapides et éphémères. Film sans paroles.
Court métrage sur le fonctionnement de l’univers. Grâce à la photographie, à l'animation, aux effets spéciaux, le spectateur est entraîné dans un voyage au pays des étoiles. Aux confins de la Lune, de Mars, de Vénus, de Mercure, il atteindra Pluton, à 6,4 milliards de kilomètres du Soleil; il ira au-delà des myriades de soleils les plus proches, jusqu'aux nuages d'étoiles et aux nébuleuses. Ce film a été choisi par Stanley Kubrick pour la réalisation d'effets spéciaux dans son film 2001 : l'odyssée de l'espace.
Documentaire nous faisant revivre l’époque de Dawson City et de la Ruée vers l'or de 1897. Cette folle aventure est recréée grâce à des photographies d'époque.
Court métrage documentaire sur le chanteur Paul Anka. Tous les dix ans, une nouvelle vedette populaire fait tomber en pâmoison les adolescentes. Il y a eu la vague Sinatra, puis le raz-de-marée Elvis Presley. En 1961, c'est l'ouragan Anka. L'idole envoûte et ensorcelle des légions d'adolescentes incapables d'échapper à son charme tout-puissant. Des cinéastes de l'ONF ont braqué leur objectif sur ce chanteur canadien.
Court métrage documentaire sur un métier difficile : la récolte du tabac canadien au début des années 1960. Si on plante le tabac avec des machines, on doit s’armer de patience quand il s’agit de le récolter, puisqu’il faut courber l’échine, se baisser jusqu’à terre et le ramasser. C’est ce que font chaque année les 30 000 personnes qui se déplacent pour récolter le tabac en Ontario.