En tournant au jour le jour, pendant quelque cent jours, les séquences de cette chronique, on a voulu fixer sur la pellicule « des signes de ces temps qui courent ». Fresque sur pan de mur, il s'agit d'une quotidienneté souvent banale, mais qui prend ici tout son sens en faisant découvrir l'essentiel de ce qui est vécu.
Ce documentaire met en situation parallèle deux mondes opposés : celui de la bourgeoisie et celui de la classe ouvrière, celui de la grande salle de bal et celui de l'usine de produits alimentaires.
Ce film fait partie de la série Chronique d’une vie quotidienne, tournée dans les années 1970, pour laquelle Jacques Leduc, de concert avec quelques autres réalisateurs, a filmé un film pour chaque jour de la semaine, caméra à l’épaule, afin de rapporter des événements du quotidien.