En Abitibi, à des centaines de kilomètres de la ville, des milliers de travailleurs montent au Nord, comme Jos Montferrand ou François Paradis. Ces bûcherons du XXIe siècle s’initient à la forêt boréale québécoise en exerçant le métier de débroussailleur.
Loin de leur famille, ils vivent cinq à six mois par an dans des camps de travail à l’image d’un Québec nouveau. S’y côtoient Québécois d’origine canadienne-française et Néo-Québécois issus d’Afrique, d’Europe de l’Est ou d’Asie, tous venus gagner leur vie dans le bois. C’est dans cette microsociété du Nord que la cinéaste Stéphanie Lanthier nous invite à pénétrer durant une saison entière.
Pratiquant le cinéma direct à la manière de Pierre Perrault, elle documente la vie des débroussailleurs, ces « exilés » de tous âges et de toutes nationalités qui partagent avec elle leur nostalgie, leur fierté ou leur fascination pour la forêt qui les entoure. Celle qui, de juin à octobre, se montrera tantôt menaçante, tantôt bénéfique pour ceux qui y habitent et tentent l’aventure.
Âge 16 à 17 ans
Géographie - Ressources naturelles
Éducation civique/À la citoyenneté - Gouvernements provincial et fédéral
Moyen de discuter de la motivation et de la détermination de personnes qui viennent s'établir dans un nouveau pays. L'enseignant ou l’enseignante pourrait poser certaines questions aux élèves. D'où ces travailleurs immigrants puisent-ils leur ardeur au travail? Y a-t-il un lien entre cette ardeur et le fait de venir d’un autre pays? Même déterminés, ces débrousailleurs sont-ils toujours satisfaits des conditions de travail? Que réclament-ils du gouvernement et des responsables du secteur forestier plus spécifiquement?